jeudi 12 juillet 2012

L’industrie automobile française est malade : 8000 suppressions chez PSA. On a réussi à faire en sorte, que l’automobiliste résigné craigne la voiture..

Chaussées rétrécies dans toutes les grandes villes, travaux infinis sans régulation de la circulation, les bouchons multiples, le stress et la pollution au quotidien, les contraintes angoissantes de stationnement, les horodateurs machines à sou jusqu’au pied de votre domicile, les pluies de contravention à vous mouiller les poches, les radars multiples sanctionnant sans pitié au moindre dépassement, le prix du carburant au gré des prélèvements, la réparation devenue hors de prix pour les bas revenus, le parcours du combattant pour acquérir le permis de conduire ..la toile d’araignée est trop finement tissée et le piège se referme sur le système déjà affaibli par la dégradation de la conjoncture économique et les les questions de gestion interne, de flexibilité du travail et de compétitivité.
La société française limite alors la consommation automobile au strict nécessaire et se plie à la contagion.
Lorsque l’on  dispose d’une industrie automobile de pointe, on créée autour d’elle et de l’automobiliste, le meilleur environnement et la plus belle vitrine possibles pour qu’elle puisse s’épanouir et innover de façon constante le tout accompagné par le meilleur système de contrôle et d'évaluation possibles pour la protéger.
Pas une commission nationale ou ministérielle, pas un syndicat, n’a planché sur ce sujet et remis des conclusions transparentes, les lobbies de tous genres sont vigilants. Les aides multiples au gré des conjonctures ne suffisent pas si l'on n'y associe pas le traitement de fond.
La première des précautions était de donner à l’automobiliste le plaisir constant de sortir sa voiture et de la conduire avec le minimum de contraintes à part celle, bien sûr, de la sécurité.
Cela fait 4 ans que j’alerte autour de moi, pendant que l’on tourne en rond..Idem pour la crise de logement.
Hélas, ce n'est pas le seul phénomène de société sur fond de crise qui alimente les autres facteurs de la crise.
Quelle société, voulons-nous pour demain?
Lorsque ce ne sont pas les "professionnels" de la politique mais les penseurs qui interrogent, alertent ou écrivent, ces politiques sourient... "Ils rêvent, c'est des poètes"...Tout va bien, circulez...


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