jeudi 28 mars 2013

La France et les défis : 3 situations majeures à poser sur la table et à approfondir


Raphaet Dali
1- Le contexte économique et financier dans le cadre local, européen et de la mondialisation
Poursuivre audacieusement les réformes structurelles (bousculer les « mille feuilles » institutionnels et législatifs, l'orthodoxie et les goulots d’étrangement inadaptés au temps), introduire encore plus de flexibilité et de pédagogie dans le fonctionnement de la machine économique et de l’emploi, responsabilisation aux grands enjeux de la gouvernance locale et territoriale- qui gère le terrain et 70 % des investissements publics- sont autant de mesures pouvant faciliter le déclic des 3 fondamentaux : la maîtrise budgétaire, les réajustements structurels et la croissance.
2- Le contexte sociétal et civilisationnel
Pus d’un million de français ont exprimé leur malaise ( mariage pour tous) en martelant les pavés (les minorités,  à partir du moment où elles sont respectées et protégées dans leur manière de vivre, ne peuvent imposer des lois au cœur et à l’âme de toute la société. Ceci est même dans leur intérêt). La place du spirituel dans l’environnement laïc n’est pas à négliger. La division des français heurte la construction.
3- La politique étrangère de la France
Les intentions si louables soient -t-elles, ne suffisent pas. La méthode et la vision sont à adapter pour une performance meilleure de l’image de la France à l’extérieur.

Ces 3 éléments sus-cités sont, de notre point de vue, intimement liés à la confiance vis-à-vis de la gouvernance, confiance si nécessaire à la croissance et au développement.

PS : il est recommandé que la gouvernance puisse s’entourer de visionnaires matures multidisciplinaires, mariant l’expérience, l'intuition, l'imagination et l’indépendance aux influences (mission quasi impossible dans la configuration du système actuel). Aux plus jeunes ensuite, moins expérimentés de la vie, d’être dans la force de l’action.
- Une remarque instructive : ce n’est pas la diminution moyenne de 0,4 % du pouvoir d’achat des français, (qui comprennent bien le contexte difficile), qui les fera descendre dans la rue (en comparaison aux mobilisations contre le mariage pour tous). Ils sont prêts à des sacrifices dans la transparence et l’exemplarité.
- L’influence des groupes de pression sur la gouvernance ( qui souhaite que peu ou rien ne change) doit être étudiée de près et traitée en toute pédagogie afin de privilégier l’action et les réformes dans l’intérêt général et non dans les soucis partisans. (Postscriptum  du vendredi 30 janvier 2015 : Claude Bartelone a raison de soulever le débat sur la refonte du Sénat en vue d’alléger et mieux oxygéner les institutions mais les inerties corporatistes restent puissantes..)

Raphaet Dali
Conseiller local ( Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)

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