jeudi 19 mars 2015

Tunisie attentat : suis triste, sourd et muet. Tout avait été dit et prévu depuis bien longtemps.

L'histoire se répète mais on ne sait pas en retenir toujours les leçons. Place au cercle vicieux de la haine qui n'appelle que la haine et les larmes....

PS : Lorsque une société ou une famille commence à enfanter des jeunes kamikazes suicidaires et terroristes ou bien des centaines de candidats, sans peur, prêts à mourir pour traverser la méditerranée et rejoindre le nord, les gouvernants ou les parents se doivent alors, de se poser des questions essentielles sur leur façon de gérer leur société ou communauté d'abord ...et se lamenter ensuite le temps qui faudra. Car ils en sont directement et/ou indirectement responsables.
Sans compter sur une nouvelle donne douloureuse de cet abandon de besoin de vivre qui n'existait pas dans le passé : celle des centaines de suicides ou tentatives ( annuelles) tout court de jeunes tunisiennes ou tunisiens fixant un mal être intense largement banalisé. Mais où sont les psychologues, les sociologues, les politiciens bardés de diplômes ?
Silence pesant mais la langue de bois est encore criante.D'autres s'esclaffent : " Passons, c'est la modernité " répondent laconiquement les "moutons" conditionnés par des groupes loubards "avertis"  spécialisés dans  la surchauffe à grande échelle.
Dans la courbe de Gausse, le même homme (ou femme) est capable du meilleur comme du pire selon l'environnement juste ou injuste, équilibré ou malsain qu'on lui impose.  Enrager, radicaliser ou hystériser une ou un individu (ou jeune), rien de plus facile. Comment un révolutionnaire rappeur comme Emino se transforme en jihadiste ( voir article ci-dessous).  Il suffit également de parcourir la rubrique des faits divers - crimes et drames familiaux quasi-quotidiens de tel ou tel journal ici et ailleurs pour en saisir le sens.
Comment les gouvernances successives ont -elles réussi à mécontenter autant de population ayant le sentiment grandissant d'injustice, certaines régions du sud  devenues quasi insurrectionnelles vis à vis de Tunis.
 Ceci étant dit, la vigilance face aux  tenants du bâton et de la privation des libertés (toujours présents et aux aguets et souvent pyromanes - pompiers) reste de rigueur. Ils sont encore là, présents dans les institutions vitales, responsables de gros dégâts et encore capables d'en rajouter pour diviser, radicaliser davantage d'individus de tout profil en accentuant  l'injustice et  les abus répressifs à l'aveugle sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Zaba,  c'était son fond de commerce pour mater au bâton et commercer tout azimut sur le dos du reste.  Ils sont encore là les attiseurs de haine entre les membres d'une même société ou communauté, ils ont des moyens, des médias à la solde.  Ils ne doivent pas réussir. La vigilance extrême est également de rigueur face à tous les extrémistes mafieux mercenaires qui, sous couvert ou habillage de la religion, dénaturent volontairement le message humaniste de l'Islam et monnayent le recrutement de jeunes naïfs pour servir de chair à canon avec l'espoir "d'atterir au paradis".
 
Pour toutes les victimes innocentes de ce drame, ma profonde tristesse et à leurs familles, toutes mes condoléances.

A lire absolument pour mieux comprendre
  http://www.lefigaro.fr/international/2015/03/21/01003-20150321ARTFIG00081-tunisie-la-surprenante-conversion-au-djihad-d-un-celebre-rappeur.php
 

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