samedi 25 avril 2009

L'affaire Outreau et le juge Burgaud

Par RD

12 personnes innocentes ont été emprisonnées à tort. Des vies et des familles brisées. Un treizième homme innocent est mort en détention....Une réprimande….
Un juge, un homme détenteur d'une autorité morale, judiciaire importante sur les prévenus a jugé à tord. Une réprimande….
Fabrice Burgaud au fond de sa conscience doit en tirer les conséquences. Ses pairs, au delà de tout corporatisme se doivent d'en faire autant.
Le conseil supérieur de la magistrature, organe disciplinaire se doit de se réadapter pour mettre au dessus de tout la dignité de chaque citoyen et que ce type de scandale d’un autre temps ne se reproduise plus..
L'affaire Outreau, à elle seule, justifiait amplement le nécessité de la réforme de l'appareil judiciaire non pas pour une justice aux ordres mais pour de l'ordre dans la justice.. car "si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout". (Michel Camus)

1 commentaire:

christobald1964 a dit…

L’affaire d’OUTREAU a été qualifié de désastre judiciaire historique par quelques médias.
On constate en effet qu’au final la sanction elle aussi est historique ????
Que doit donc faire comme énormités, lorsqu’on est magistrat pour « mériter » la révocation.
J’imagine bien qu’un jeune magistrat un peu bouillant et énergique, si dans un moment de colère et d’exaspération traite un président de cour d’appel de « pauvre con » la sanction risque d’être plus élevée que celle « subit » par mr burgos.

Cela me rappelle lors de ma formation juridique, le premier cours de droit civil de première année : Le droit n’est ni la morale, ni la bienséance, ni la religion, mais le juriste, le magistrat est influencé par ces éléments.

Je ne peux que constater que la première partie de cet enseignement est bien d’actualité, mais les magistrats d’aujourd’hui ne semblent guère influencés par le vie sociétale dans laquelle ils « évoluent »

Tout cela est minable, et le résultat c’est que le « pécus vulgarus » prie pour ne pas avoir affaire à cette justice « intelligente et éclairée ». Car on constate que cette « noble institution » à bien lancer un magnifique concours à la sottise.

Pauvre futur justiciable qui par malheur croisera peut être mr burgos comme juge d’instruction ou un de ses éclairés collègues…