jeudi 19 mars 2009

Crise financière : la logique veut que le traitement soit basé sur 3 démarches, l’anti traitement aussi :

Nous sommes tous sur un bateau naviguant en pleine tempête. Cette tempête s'appelle crise financière et économique dont chacun sait qu'elle touche tous les pays.
Les symptômes de cette crise sont tous liés à la rareté plus ou moins aigüe des moyens financiers. Ce constat est bien compris de tous. La logique veut alors que le traitement soit alors basé sur 3 démarches :
1/utiliser à bon escient l'argent dont nous disposons, c'est à dire le gérer de la façon la plus rationnelle en tenant compte des erreurs du passé et des impératifs du présent,
2/Éviter qu'une partie de notre réserve, au main de l'épargne ou des capitaux, quitte le territoire pour aller s'installer ailleurs dans des mers qui peuvent paraitre plus calmes pour certains..
3/ mettre toutes les chances de notre coté pour ramener des sous de l'extérieur en encourageant et en mettant en confiance les investisseurs étrangers et les détenteurs de capitaux. La France par ses atouts multiples peut, avec les ajustements nécessaires, réussir ce pari.
Pour revenir à la mobilisation syndicale. Un constat accepté de tous : le syndicat est un pilier de la démocratie en tant que contre pouvoir important parmi d’autres. Mais attention au dérapage. Tout ce qui est excessif est insignifiant. La surenchère syndicale excessive en ces temps exceptionnels ne peut être qu'illogique parce qu'elle représente tout à fait l'anti traitement de la crise.
1/ Elle pousse, contrairement au bon sens, le gouvernement à des dépenses supplémentaires et précipitées et défend l’immobilisme vis-à-vis des réformes, nécessaires pour corriger les points faibles structurels,
2/ en soulevant les pauvres contre les riches, elle divise davantage les français, réduit considérablement la confiance et elle encourage nos entreprises et les détenteurs de capitaux à aller s'installer ailleurs et enfin,
3/par l’image négative qu’elle donne dans le monde, et chacun sait que ce monde est réduit à un village, elle décourage les investisseurs étrangers à venir placer leur argent en France ou l'investir et créer des emplois.
Nicolas Sarkozy, le 18 mars dans le Doubs, a clairement marqué les limites de cet emballement :
« Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts mais pour réconcilier la France avec l'entreprise et avec l'usine (...) Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l'argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n'est pas de les faire partir ».
R.D.

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