lundi 9 mars 2015

Barack Obama à Selma : l'homme le plus puissant porte la voix des plus démunis

S'il y a un qualificatif  que l'on peut attribuer à l'image du président des USA, c'est sans aucun doute son humanité.
Selma, une petite ville historique de 30000 habitants au cœur de l'Alabama. 
50 ans plus tôt, une foule de 600 manifestants noirs a été brutalement réprimé pour avoir demandé le droit de voter ( bloody sunday). 
Le 6 août 1965, le Voting Rights Act était signé par le président Lyndon Johnson. 
Hier, Barack Obama a tenu a se déplacer en famille ( présence de Michelle et des enfants) et en compagnie du président G.Bush et de son épouse pour rappeler que les sacrifices ne sont pas vains mais que le racisme, les apartheids et les injustices ne sont pas totalement vaincus et que le combat continue.
Obama : « la marche contre le racisme aux Etats-Unis "n'est pas terminée »"Il nous suffit d'ouvrir nos yeux, nos oreilles et nos cœurs pour savoir que l'ombre de l'histoire raciale de ce pays plane toujours sur nous"
"De Selma (USA) à Tunis ( Tunisie) en passant par Maïdan (Ukraine), les voix dissidentes non violentes ont apporté le changement, ce sont de grandes avancées mais cela n'est pas suffisant." a martelé Obama. « Grâce aux manifestants de Selma, une Amérique plus juste et plus généreuse a triomphé ».
Par ce déplacement historique d'un président des USA et le discours émouvant qui a suivi, Barack Obama vient de poser un pan d'édifice supplémentaire à la consolidation des droits civiques non seulement des minorités ethniques mais aussi ceux de tous les américains.
La voix d'un président des USA va au delà des frontières et nul doute que ce message d'amour et d'humanité résonnera aujourd'hui et demain dans l'esprit des masses comme celui des décideurs, gouvernants de ce monde ici bas. 
RD


dimanche 1 mars 2015

Russie : Boris Nemstov sacrifié sur l'autel de l'Ukraine. Orchestration parfaite.

Le lâche assassinat de Boris Nemstov, une orchestration parfaite : préparation médiatique quelques jours auparavant ( depuis quelques temps, comme par hasard,  il était présent sur la plupart des chaînes radios-TV locales, avec l'entre lignes  la mise en valeur de tout ce qui peut le faire paraître impopulaire ou peu sympathique pour une opinion hyper manipulée), puis l' élimination physique bien préparée (itinéraire tracé, heure tardive, zone peu encombrée, aucune trace des assassins, pas de signature, pas d'habillage, pas de maquillage du crime pour l'instant).
De vrais professionnels épaulés sûrement par des « services ».
Poutine à qui rien n'échappe, a t'il été mis hors circuit ?
On retrouvera probablement dans les jours qui suivent un ou des assassins mais jamais les commanditaires, pas avant longtemps du moins.
Le peuple libre va s'indigner 24 h, rendre hommage 48 h, puis tout rentrera dans l'ordre du quotidien du système, pro de la manipulation des masses..
Adieu Boris Nemtsov mais ton assassinat fait trembler déjà hors les frontières russes. L'allié Poutine  est il en passe de devenir trop encombrant pour ses amis satellites ?
Il commence à faire chaud dans le monde de la guerre froide.
Boris, de toute la revue de l'histoire de l'humanité, le prix à payer pour retrouver la liberté et la dignité face à l'injustice des mafias politico-financières, des dictatures et de l'apartheid,etc est toujours très cher. C'est ainsi.

PS : des députés français, contre l'avis de leur gouvernement, ont, sur des conseils avisés, rendu visite au dictateur Bachar El Assad (qui, l'accent sincère,  leur a vanté les vertus de la paix à venir et d'un paradis démocratique en construction), d'autres étaient à Moscou dans la même semaine. « Un heureux hasard » des "réseaux locaux"?. Mais il faut le croire, Bachar, lui et d'autres, sont  paraît-il, devenus fréquentables depuis Daech. En fait, mais c'est qui Daech ?????

lundi 23 février 2015

Propos légers, irresponsables de Roger Cukierman : « Toutes les violences aujourd'hui, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans".

Roger Cukierman
Après les propos de Cukierman sur les jeunes musulmans, le CFCM n'ira pas au dîner du CRIF.
Propos légers, irresponsables et agitateurs de Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui a déclaré sur Europe 1 :
« Toutes les violences aujourd'hui, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans. Bien sûr, c'est une toute petite minorité de la communauté, et les musulmans en sont les premières victimes. »
Chaque mot pèse lorsque l'on est responsable d'une grande institution. Non monsieur Cukierman, toutes les violences et les déchirures douloureuses que subit la société française et ses composantes  ne sont pas dues ou commises par les jeunes musulmans.. Regardez autour de vous,  analysez  et vous comprendrez. Demain, dans la foulée, vous allez peut être déclarer que les musulmans sont aussi responsables des grandes difficultés économiques et financières de la France et des français.
Certes, chaque communauté a ses brebis égarées et ses déséquilibrés mais il est irresponsable de pointer du doigt  la religion, la 2e religion de France.
Il est donc tout à fait logique que le Conseil français du culte musulman (CFCM) boycotte le dîner annuel du CRIF en réaction aux déclarations communautaristes,  injustes de son président.
Raphaet Dali
PS:  le fascisme n'est ni dans le fond ni la forme de l'Islam en référence au qualificatif regrettable approuvé par Monsieur Cukierman. L'Islam a, tout au long de l'histoire, protégé et accueilli ( au Maghreb, en Turquie) les juifs victimes du fascisme, refoulés, bien avant, d'Espagne jusqu'au nazisme. Cela aussi, il faut s'en souvenir en tant que religion.
Les peuples sont innocents des grands fléaux de ce monde. Ce sont les puissants et décideurs mal intentionnés qui font mal. La religion constitue souvent et hélas, un paravent ou bouc émissaire porteur...

mercredi 18 février 2015

Loi Macron : quand l'intérêt général est en jeu, le forceps s'impose.

Manuel Valls

Improductive la réaction des députés frondeurs face à cette loi qui met, enfin, le doigt sur le mal qui ronge la croissance, l'emploi et l'économie de notre pays et qui propose des solutions pratiques et courageuses. Rien n'est parfait dans ce bas monde, mais il faut oser. Oui oser. Dans cette loi, le mot « flexibilité » résonne. Ce n'est pas rien, cela veut dire beaucoup. Qu'est ce qui empêche de rectifier ou de renforcer davantage certains textes de cette loi quand cela s'avèrera nécessaire.Avançons.
Le chef de l'état et le gouvernement ont raison de ne pas se plier aux stratégies de tactiques politiciennes. L'intérêt général prime.
En quoi les députés récalcitrants ont-ils peur de cette loi qui peut et qui va évoluer et s'étendre ?
Dépassons ces déclarations fracassantes de « coup d'état », d'étiquettes « socio-libéral » etc qui résonnent mal et qui démontrent à quel point le conservatisme et l'immobilisme règnent en maître.
L'avenir donnera raison au président de la République et au chef du gouvernement quant à cette loi Macron évolutive qui constitue honnêtement une grande avancée. Le gouvernement gouverne. L'opinion publique a soif de réformes et respecte les politiques qui osent pour l'intérêt général.

jeudi 12 février 2015

Ukraine : un grand pas franchi dans les négociations. Il reste à concrétiser et dormir que d'un seul oeil

L'Ukraine, un pays blessé par une farouche guerre fratricide qui ne pouvait mener à rien. La bonne volonté semble avoir pris le dessus après une nuit marathonienne de négociations que l'on prévoyait difficiles. C'est un pas positif franchi et à féliciter malgré les charges persistantes sur le terrain. Il reste à s'en tenir réellement et honnêtement à la ligne convenue. D'ici une quinzaine de jours (vendredi 27 février), nous saurons s'il est temps de souffler les bougies célébrant la paix réelle. Espérons.... après cette nuit bien remplie....en s’attelant à ne dormir maintenant que d'un seul œil.
Vendredi 27 février = J-1

lundi 9 février 2015

Ukraine : Angela Merkel se concerte avec Barack Obama.

Au delà du conflit Ukrainien, la main de Moscou, l'ombre de la guerre froide  qui sévit sur les zones chaudes de la planète mettant à mal la présence et les politiques occidentales  localement.
En réaction, les sanctions, inéluctables, pleuvent et font mal.
Russie- occident : les négociations pour l'Ukraine seront un test important mesurant la bonne ou mauvaise volonté d'apaisement de Poutine.
Angela Merkel se devait de rencontrer Barack Obama qui détient une partie des clés de la solution.
Vladimir Poutine gagnerait à répondre positivement à la main tendue par Hollande, Merkel et Obama.. L'isolement n'est dans l' intérêt de personne.

mardi 3 février 2015

Le Chiffre du jour, Eric Ciotti, et la Grèce.... 700 000 français sans logement.

Le Chiffre du jour, Eric Ciotti, et la Grèce....
 700 000 français sans logement. En croissance : 50 % en plus depuis 10 ans....pour la 5e puissance du monde.
Un symbole : pour la grande ville de Marseille, une seul robinet d'eau potable pour les SDF. (informations France - info)
Dans ce triste lot, des couples avec enfants sont venus grossir les rangs des familles monoparentales en augmentation exponentielle avec leur cortège de drames sociaux aggravés ainsi que les jeunes déboussolés en rupture familiale, sans emploi, et donc en déficit grave de protection et de dignité.
Est-ce que cela vous interpelle Monsieur Eric Ciotti député, président du conseil général des Alpes-Maritimes ? J'ai eu l'occasion de vous entendre vous exprimer sur deux chaînes radio plus concentré sur "le politicien et le populisme" et peu sur l'essentiel cité ci-dessus. En effet, j'ai été nullement surpris de ne pas entendre un seul mot sur ce qui touche profondément et au quotidien vos concitoyens français qui vous ont fait confiance comme l'emploi (chômage touchant plus de 4,5 millions de citoyens - la « mère des batailles » pour notre pays. Pas un mot Monsieur Ciotti sur la grave crise du logement qui traîne depuis des années (700 000 français Sans Domicile Fixe). Aucune proposition pour alerter ou proposer ou traiter ces problèmes essentiels pour la survie de notre système de protection sociale et de notre économie.
Eric Ciotti
Oui Monsieur Ciotti, comme pour beaucoup d'autres, vous me diriez qu'ils ne sont pas de votre responsabilité mais celle de « l'autre. »..J'ai entendu déjà ce son de cloche à plusieurs reprises..Non Monsieur Ciotti, c'est la responsabilité de tous, de tous les politiques et de tous les élus qui, aux cotés des efforts du gouvernement, devraient en faire leur quotidien pour solutionner au quotidien ... Ce qui s'est passé en Grèce dernièrement, devrait vous amener à méditer. Je fais confiance à votre intelligence de « spécialiste » pour comprendre comment en Grèce, on peut amener à radicaliser, non pas quelques groupes d'individus,  mais un peuple entier qui, décidé à tout, a balayé d'un revers de la main tout l'échiquier politique ancien chargé de ses « erreurs » et qui n'a pas su réagir en temps voulu pour traiter les vrais problèmes que sont l'emploi, le pouvoir d'achat, la justice sociale ( lutte contre les privilèges démesurés, les engraissements sur le dos des finances publiques et les passe- droits criants). C'était, à leur manière, une façon de faire leur part de réforme structurelle du système malade et, dans la foulée, d'accélérer involontairement les autres. Et je dois reconnaître que sans l'intransigeance mesurée du couple Franco- Allemand ( Merkel – Hollande) et de la troïka exigeant des efforts réels à la Grèce associés ( réformes) à l'appui financier consistant, il n'y aurait pas eu ce sursaut « salvateur » réformateur dans son genre, pour bousculer du moins dans l'immédiat, le ronronnement cacophonique et chronique de l'ancien système, difficilement réformable.....
Hollande - Merkel, visionnaires et stratèges, pourquoi pas ? 
Raphaet Dali 
raphdali@gmail.com 


lundi 2 février 2015

La phrase du jour : "« les beaux débats démocratiques, ce sont les débats où l’on dit la vérité » Martine Aubry

La phrase du jour : "« les beaux débats démocratiques, ce sont les débats où l’on dit la vérité ».Déclaration de Martine Aubry, Maire de Lille

jeudi 29 janvier 2015

Un enfant de 8 ans..de l'école au commissariat. Najet Vallaud soutient.


Un gamin de 8 ans, un enfant qui ne sait rien encore de la vie, qui ne l'a jamais exercé, Ahmed pour son prénom, trainé dans un commissariat de police et accusé « d'apologie au terrorisme »...Un autre, un enfant, oui un enfant Rom, oui Rom, empêché d'être enterré dans un cimetière public par un service publique. En l'espace de deux semaines, une symbolique qui en dit long d'un certain état d'esprit...de dérive confirmé par les multiples opérations judiciaires musclées sur des mineurs ( lire Mediapart : la France en guerre contre ses enfantshttp://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/240115/la-france-en-guerre-contre-ses-enfants ). C'était à la famille de l'enfant d'être auditionnée, si nécessaire, suite à la plainte de la direction de l'école. Mais, hélas, au diable la prévention, la pédagogie et l'éducation suite aux terribles événements que nous avons vécu, place à la répression tout azimut à l'aveugle, tous les musulmans dans le même sac ( l'islam indélébilement collé au terrorisme) et sur la base du facile « deux poids deux mesures ». Nos dirigeants, dont la tache était loin d'être aisée pour gérer cette crise (François Hollande a su trouver les mots apaisants),  gagneraient davantage à écouter l'excellent Pape François, un sage, qui a dit ce qu'il fallait dire en de pareilles circonstances. Féru d'histoire, tout ceci me rappelle certains états d'âme, toutes proportions gardées, d'une certaine époque douloureuse de notre pays. Si cela continue ainsi, nulle nécessité de voyance pour prévoir de grands bouleversements dans les résultats des prochaines élections. On l'aura voulu et on y va au galop. Au final, je recommande la démission de Najet Belkacem, ministre de l'éducation qui, dans cette affaire et d'autres, en fait trop et mal pour paraître plus "intégrée"..Sinon, je n'ai rien compris à « l'intégration » et à leurs "symboles" appelés en haut lieu pour représenter la France dans la richesse de sa diversité ..Il faut lire les titres de la presse entre les lignes qui "rient sous cape" pour saisir la nuance. Tout cela « ne sent pas bon » pour la santé et l'image de notre pays, à l'intérieur comme à l'extérieur ( parcourir la presse internationale...). Trop de stress, trop de provocations, jusqu'où ?, jusqu'à quand. ? Épuiser ainsi la machine, la diviser, est- ce là la bonne voie pour améliorer le difficile présent et préparer un avenir meilleur?

Médiapart : La France en guerre contre ses enfants...un enfant de 8 ans, 2 heures au commissariat

La France en guerre contre ses enfants

 Source : Mediapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/240115/la-france-en-guerre-contre-ses-enfants
24 janvier 2015 |  Par philippe alain

En Arabie Saoudite, on condamne les blogueurs à 1 000 coups de fouet et 10 ans de prison pour « insulte à l’Islam ». En France socialiste, on arrête les enfants et on les enferme avant de les mettre en examen pour « apologie du terrorisme ».
Depuis les attentats du 7 janvier, un vent de folie collective s’abat sur la France. Le ministère de l’injustice, recense plus de 100 procédures ouvertes pour « apologie du terrorisme », soit environ 10 par jour si on laisse le dimanche aux procureurs pour compter leurs scores respectifs dans cette nouvelle course aux chiffres surréaliste. 30 personnes ont déjà été condamnées, soit plus qu’au cours des 20 dernières années. Amnesty International, Human Rights Watch et le syndicat de la magistrature dénoncent cette dérive totalitaire. Ils sont bien les seuls.

Le Patriot Act à la française avait été voté juste avant les attentats
C’est la loi du 13 novembre 2014 qui permet à notre grande démocratie d’arrêter, d’enfermer et de condamner en comparution immédiate tous ceux qui ont le malheur de dire quelques mots de trop, à commencer par les enfants.
Dans son article 421-4-5, cette loi instaure un délit pénal d’apologie du terrorisme qui est puni de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. (1) L’utilisation d’Internet est considérée comme une circonstance aggravante punie de 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende.
Le 12 janvier, Christiane Taubira s’est empressée d’envoyer une circulaire appelant les procureurs à une « grande fermeté » pour toutes les infractions commises à la suite des attentats.
Pour ceux qui avaient encore un doute sur l’indépendance de la justice, ils sont levés. Les procureurs représentent bien le bras armé du pouvoir politique socialiste, plus personne ne peut en douter.

Les enfants particulièrement ciblés.
Outre une série impressionnante de condamnations allant jusqu’à de la prison ferme pour des personnes en état d’ébriété, un déficient mental, un chauffard, une mère de famille, des employés municipaux, les enfants sont devenus la cible privilégiée de nos dirigeants bien décidés à terroriser tout le pays.
Nantes. Une jeune fille prend le tramway avec ses sœurs et une amie. Des contrôleurs se présentent et demandent leur titre de transport. Après une altercation verbale, la plus jeune leur lance « On est les sœurs Kouachi, on va sortir les kalachnikovs ». Les contrôleurs appellent la police, elle est mise en garde-à-vue puis présentée à un juge en comparution immédiate qui la met en examen pour apologie du terrorisme. Elle a 14 ans…
Toujours à Nantes. Décidément… Un lycéen publie sur son mur Facebook une caricature qu’il trouve particulièrement « marrante » selon ses propres termes. En juillet 2013, Charlie Hebdo sort une couverture qui montre un Egyptien se faire trouer de balles malgré un Coran tenu devant lui avec la légende « Le Coran, c’est de la merde, ça n’arrête pas les balles ». Le lycéen trouve sur Internet une parodie de cette caricature qu’il publie. Elle montre un journaliste tenant ce même exemplaire de Charlie Hebdo, troué de balles, avec la légende « Charlie Hebdo, c’est de la merde, ça n’arrête pas les balles ».
Quelques jours plus tard, il est interpellé par la police chez lui et placé en garde-à-vue puis déféré le lendemain. Le parquet, requiert son placement en liberté surveillé et sa mise en examen pour apologie du terrorisme. Il a 16 ans…

Quand des enseignants deviennent des auxiliaires de police
La palme de l’hystérie collective revient incontestablement à ce chef d’établissement qui se reconnaîtra. L’histoire est racontée par une éducatrice chargée de recevoir les mineurs déférés en comparution immédiate. (2)
Jeudi 8 janvier. Un collégien fait une minute de silence avec sa classe en hommage aux victimes des attentats. Vendredi, le professeur de français propose à ses élèves un débat sur ce qui vient de se passer. N’ayant pas bien compris qu’il s’agissait autant d’un piège que d’une réelle volonté de débattre avec les élèves, l’enfant lève la main et dit « ils ont eu raison ». Au lieu de demander des explications, d’écouter, puis d’expliquer comme tout bon professeur aurait dû le faire, le censeur lui ordonne immédiatement : « si tu penses ça, sors de ma classe ».
La suite est hallucinante.
L’élève se rend chez la Conseillère Principale d’Education qui lui explique pourquoi il était interdit de penser que les terroristes « ont eu raison ».
Dimanche, l’enfant va à son match de foot. Il fait une minute de silence avec ses camarades. « C’était bien, on était tous en rond, on se tenait par le cou », raconte-t-il.
Lundi matin à l’école, il est convoqué chez le principal. Mardi matin, il est re-convoqué. L’enfant s’excuse et exprime ses regrets.
Mardi, le principal le convoque à nouveau, avec ses parents cette fois. Il leur apprend que leur enfant est exclu pour une semaine, « une mesure conservatoire »… En attendant le conseil de discipline où il risque une exclusion définitive.
Mercredi, le principal, grand pédagogue devant l’éternel va porter plainte contre l’enfant au commissariat.
Jeudi, l’enfant et ses parents se rendent à la convocation de la police « pour être entendu ».
L’enfant est alors arrêté et placé en garde-à-vue.
Il va passer 24 heures dans les geôles de la république nationale socialiste.
Vendredi matin, menotté, il est présenté au juge pour une mise en examen d’apologie du terrorisme.
A 14 ans, l’âge où les adolescents sont en pleine puberté, où ils sont en train de construire leur repères, où ils pensent plus aux filles qu’à la politique ou à leur avenir. A 14 ans, cet enfant aura connu l’enfermement dans une cellule, la garde-à-vue, les menottes, l’audition devant un juge… Pour 4 mots…
4 mots de trop qui vont probablement lui valoir une condamnation qui le suivra tout au long de son existence. 4 mots qui lui vaudront d’être fiché parmi les auteurs d’infractions à caractère terroriste. 4 mots qui vont foutre toute sa vie en l’air.
Ce qui est particulièrement révoltant dans cette histoire, outre le caractère totalement disproportionné de la procédure compte tenu de l’âge du présumé futur terroriste, c’est le véritable piège tendu par l’école aux enfants qu’elle est pourtant censée éduquer et protéger.
Cet enfant ne demandait rien à personne. Il ne s’est pas exprimé dans la rue, ou même sur Internet. Il a simplement répondu à une question de son professeur.
Alors que l’école devrait être un lieu de pédagogie, d’explications, de dialogues, nos gouvernants socialistes, bien aidés en cela par certains fonctionnaires zélés, sont en train de la transformer en lieu de délation et de répression, bientôt en un vaste camp de ré-éducation pour 12 millions d’enfants.

Le plus grand hold-up de l’histoire après celui du 11 septembre
Au nom de la préservation de la liberté d’expression, l’état socialiste est en train de réaliser le plus grand hold-up de l’histoire sur nos libertés fondamentales. Juste après celui de Bush le 11 septembre 2001.
Le raisonnement est le suivant : les terroristes ont voulu faire taire Charlie Hebdo donc la liberté d’expression. Ceux qui ne condamnent pas les terroristes sont par conséquent contre la liberté d’expression. Ils doivent être jugés, enfermés et privés de liberté, notamment d’expression. C’est logique ? Non, c’est totalitaire, stupide et totalement incohérent, bref, socialiste.
Deux poids de mesures ? Oui, parfaitement, c’est exactement cela. Qu’un enfant dise 4 mots de trop, il est broyé, détruit, marqué à vie au fer rouge.  Pendant ce temps, Charlie Hebdo publie une nouvelle caricature qui provoque des dizaines de morts, des émeutes dans plusieurs pays, des drapeaux français brûlés à travers le monde, ça s’appelle la « liberté d’expression ».

Ils n’ont pas tué Charlie
Charlie Hebdo n’est pas mort. Avec plus de 7 millions d’exemplaires à 3 €, ils sont en train de ramasser l’équivalent de plusieurs années de chiffre d’affaires avec un seul numéro.
C’est la liberté qui est morte ce 7 janvier 2014. Valls, futur candidat à la primaire socialiste pour les prochaines présidentielles a prévenu les enfants : « votre génération doit s’habituer à vivre avec ce danger pendant un certain nombre d’années » (3). Tirant profit des attentats, le gouvernement socialiste est en train de mettre en place la politique la plus répressive jamais appliquée depuis le régime de Vichy.
Leur but est simple. Après avoir imposé au pays une minute de silence, ils vont nous imposer 2 ans et demi de silence, le temps d’arriver aux prochaines présidentielles. Je ne vous fais pas de dessin, C’est devenu trop dangereux de dessiner. Soit vous tombez sous les balles de terroristes, soit vous tombez dans les geôles de la république socialiste laïque.
La dictature c’est maintenant.

MAJ: Le 28 janvier, on apprend qu'un enfant de 8 ans a passé 2 heures dans un commissariat et qu'il est poursuivi, selon son avocat, pour "apologie d'actes de terrorisme".
http://philippealain.blogspot.fr/
(1) http://urlz.fr/1ndM
(2) http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/20/apologie-dacte-terrorisme-jai-leve-main-jai-dit-ils-ont-eu-raison-257212
(3) http://rmc.bfmtv.com/point-de-vue/terrorisme-votre-generation-doit-s-habituer-a-vivre-avec-ce-danger-dit-valls-aux-lyceens-641942.html

lundi 19 janvier 2015

Happy Birthday Michelle.
RD
Une grande Dame , grand soutien d' un grand homme.

lundi 26 mai 2014

Européennes : non, le séisme n'est pas europhobe. Les français, exaspérés, ont souhaité et voulu ce choc. Ils l'ont obtenu.

La toile d'araignée serrée du système, bâtie au fur et à mesure et sur mesure par les principales formations politiques, les mille feuilles institutionnels ( doublons), les corporatismes et le même refrain des médias étouffe par sa rigidité ce système et ne peut donc laisser place qu'à des déficits démocratiques, économiques, financiers, culturels et de valeurs parce qu'il lui est difficile de changer ni d'évoluer quand le monde change à grande vitesse. Les français, exaspérés par ce qu'il leur est imposé malgré eux au quotidien par le "système", ont souhaité et voulu ce choc. Ils l'ont obtenu.
Cela fait six ans, qu'en tant qu'élu ( tête de liste non partisan, un record national....pour un "indigène"), je me suis battu et exprimé parmi les premiers en vain dans ce sens dans les multiples conseils et commissions pour des réformes rapides structurelles en vue de fluidifier le système ( en particulier des collectivités territoriales, voir dates et articles correspondants) accompagnées d'une meilleure démocratisation et moralisation de la vie publique. Exemple parmi d'autres, tous les quadras de l'UMP étaient au courant de sa drôle de gestion interne et personne n'avait le courage de parler ou de réagir. Contexte ciblé hautement symbolique du général. Face aux barons, habiles pour s'entourer de couleuvres dociles, éloignées de la représentation réelle de la population française et de ses exigences, aucune reconnaissance pour les "réformateurs", nous ne sommes rien que des farfelus, utiles à la figuration et pour avaler et mal digérer toutes "les couleuvres". Comme pour beaucoup d'entre nous,  pour cause de déficit démocratique, je ne me suis plus représenté aux élections. Le "tourner en rond" n'est pas mon fort. Horizons bouchés pour toute innovation ou imagination, le guerrier a abandonné son épée, je me suis détourné des hommes pour ne m'intéresser qu'aux roses ( la poésie), aux chats et à . ....... La France est, de mon point de vue,  un grand capital que l'on dilapide à petit feu. La responsabilité est partagée par toute la classe politique et un grand nombre de médias peu pédagogiques envers les grands enjeux ( l'emploi par exemple, la mère des batailles) et les propositions correspondantes. Le président de la république et son gouvernement doivent agir fort et vite même dans la douleur.

lundi 31 mars 2014

Raphaet Dali : entre les municipales et le contexte général : les grincements et les grains de sable

Ces municipales sont un signal fort. Elles sont la victoire ou la défaite d'aucun parti malgré "les claironnades", elles sont celles du vote sanction vis à vis d'une machine qui grince. Les boulons visibles ceux évoqués par les différentes tendances politiques et les médias ne sont pas toujours ceux qui font réellement grincer la machine qui a besoin de plus de croissance, d'emploi et donc de confiance et tout est intimement lié.
Ce sont les petits grains de sable qui sont souvent à l'origine de la moindre performance de la machine et qui peuvent faire de gros dégâts parce qu'ils constituent des indicateurs significatifs,  peu visibles, sur lesquels la synthèse donne une idée claire sur la qualité de la crédibilité du politique, de la performance de la gestion du pays, du désarroi sociétal et de la confiance des partenariats ( commerciaux, financiers et investisseurs) si nécessaires à une fluidité du fonctionnement de la machine. Ces éléments, seuls les "politiques-penseurs"  avertis, indépendants de toute idéologie en dehors de celle de l'intérêt général, qui sont en mesure de mieux les déceler pour une meilleure correction de tir. L'histoire en a démontré de multiples exemples. Les autres, « peu expérimentés » mais beaux parleurs, les sous-estiment et n'y attachent ( volontairement ou involontairement) que peu ou pas d'importance car les yeux rivés sur les boulons et les appareils. . Jean Marc Hérault, homme de confiance et grand commis de l'état, conduit le train vers les destinations qui lui sont tracés par le chef de l'état. Il conduit parfaitement, en particulier pour mener les réformes en profondeur décidées judicieusement par le chef de l'état, qui prennent le temps et qui donneront leurs fruits mais les grains de sable et les grincements correspondants,  présents, il n'en est pas responsable. Cette responsabilité est partagée par tous les décideurs politiques sur la place, opposition bien comprise . Le chant des sirènes et leur appétit pour les politiques, attention. Celles-ci voilent les "petits grains de sable" qui peuvent contribuer  à bloquer la machine et qui font la nette différence. 
NB: le sage est plus à  l'écoute  de celles et ceux, autour de lui,  qui lui disent le contradictoire, c'est ainsi qu'il mesure sa vérité en sachant qu'elle reste relative et  évolutive..C'est ainsi qu'il tranche ensuite avec au bout du fil, le consensuel et l'intérêt national (du court au long terme)... au mieux.

jeudi 27 mars 2014

Raphaet Dali : élections municipales du Kremlin Bicêtre

Communiqué

Raphaet Dali, élu sortant, tête de liste « Changeons Bicêtre »

13 % des électeurs kremlinois m'avaient fait confiance lors des précédentes élections de 2008 sur ma liste non encartée..Je ne me représente pas aux prochaines élections pour les raisons que j'ai cité plus haut.
Compte tenu du contexte local de la ville du Kremlin Bicêtre dont l'un de ses fils à été élu député et dans le seul souci de l'intérêt général, j'appelle les kremlinoises et les kremlinois à soutenir la liste de l'Union de la gauche menée par Monsieur Jean-Luc Laurent, député-Maire.
Lors de cette mandature qui s'achève, nous avons vécu ensemble un conseil municipal serein, constructif, enrichissant et amical quelles que soient les positions contradictoires de chacun. Ce n'est pas rien et c'est une spécificité Kremlinoise.
Après analyse des différentes listes se présentant à ces élections, j'ai ainsi porté mon choix sur celle de Jean-Luc Laurent. Je suis convaincu qu'avec son équipe, il donnera encore du meilleur de lui même et sera encore plus à l'écoute de toutes et tous.. Alors, faisons lui confiance et  redonnons le job à celui qui a fait globalement du bon job. ceci dit, nous garderons sur lui un œil ouvert....

mercredi 5 mars 2014

Elu local au Kremlin Bicêtre en tête de liste, je ne me présente pas aux prochaines élections. Je m'en excuse auprès de mes électeurs, amis et alliés

Elu local au Kremlin Bicêtre en tête de liste, je ne me présente pas aux prochaines élections. Je m'en excuse auprès de mes électeurs, amis et alliés. Je m'en expliquerai en temps voulu.
Rappel : dans toute l'histoire de France, je suis le seul élu, de par mes origines maghrébines, en tête de liste indépendante non partisane. Un parcours de combattant peu reconnu.  Pour la suite, le tourner en rond n'est pas mon fort. Notre score était la surprise générale. Le même pratiquement que l'UMP et ses 7 investitures réunies. Par investiture, nous étions de ce fait les premiers dans la ville.
Cette mandature a été pour moi une richesse et une expérience sans précédents. Je pense que nous avons apporté aux Kremlinois (es) une spécificité rare, celle de l'image d'une cohabitation sereine et constructive avec toutes les formations en place, dans l'intérêt de la ville, loin des blas blas blas et des considérations partisanes de tous bords.  Mes relations avec la gauche comme la droite ont été empreintes de grand respect et de concertations d'équipe..J'ai tenu à ce que ce soit ainsi et cela a été ainsi au sein du conseil municipal comme au conseil d'agglomération des 7 villes du Val de Bièvre dont j'étais membre également.
Ma grande satisfaction : parvenir à construire pour l'intérêt général tout en ne laissant que des amis à gauche comme à droite en passant par le centre et les nons inscrits. Les valeurs au cœur de toutes les actions. C'était mon slogan.

mardi 4 mars 2014

Raphaet Dali : j'avais été le premier à alerter au sujet du profil de Patrick Buisson. Voir Posts précedents.

Bien sûr, à ce sujet et à cette période, je n'avais pas été écouté. L'expérience, la connaissance des hommes et le flair rendait le profil  du personnage inadéquat avec les circonstances. On connait la suite.....
J'avais soutenu à l'époque les actions de réformes de Nicolas Sarkozy parce que la situation de la France l'exigeait. Mais  j'avais été très surpris et déçu par la nomination  de Patrick Buisson comme conseiller politique à l'Elysée.
2 mois avant les élections présidentielles, j'étais réuni amicalement avec des élus du Val de Marne dont certains de l'UMP comme Eric Cherot et j'avais vigoureusement  surpris touts les présents en leur affirmant que "Nicolas Sarkozy perdra les prochaines élections entre autres du fait de sa confiance à Patrick Buisson. Ce monsieur va le mener à la ruine". L'entourage avait vainement tenter de me faire croire que je me trompais lourdement dans ce pronostic. Certains même étaient fâchés. L’échec aux élections et le scandale des enregistrements aujourd'hui confortent la logique et le flair..

vendredi 24 mai 2013

Affaire Tapie-crédit lyonnais : « Christine Lagarde est une technicienne en politique et non une politicienne de la politique »

Ancienne ministre de l’économie et des finances et présidente actuelle du  FMI, Christine Lagarde est une grande dame intègre et loyale loin des intrigues de salon ou des calculs de l’ombre des officines. Tout au long de son parcours gouvernemental, Christine Lagarde était l’éclat du lot des politiques, essentiellement penchée sur l’étude et le suivi des grands dossiers techniques du pays.
Les Français, de toutes tendances, lui portent un profond respect. Elle est la fierté de la France.
De ce fait, suite à son audition par la Cour de justice de la République dans l’arbitrage de l’affaire du crédit lyonnais - Bernard Tapie,  je ne doute pas un instant de son intégrité et  elle a mon soutient constant et amical.
Il y a des moments où l'on a le triste sentiment que " le système" cherche désespérément à écarter ou marginaliser les meilleurs de ses enfants.
Raphaet Dali
Médecin, politologue, conseiller municipal et d’agglomération

vendredi 29 mars 2013

François Hollande : "Je suis en ordre de bataille, je suis le chef de cette bataille. J’avance."


Le message est clair : "je ne suis maintenant plus un président socialiste, je suis le président de tous les Français, je suis le président de la France."
 «Mon cap, c’est la croissance»..et  "mon objectif : la baisse du chômage."
Et face aux épreuves, Hollande rappelle : "J’ai le cuir solide et le sang froid."
François Hollande a énuméré un train de mesures économiques, sociales, politiques et de gouvernance pour oxygéner et huiler une machine qui peine et grince afin qu'elle puisse, dans les meilleurs délais, reprendre du souffle et de la vitesse et ramener, malgré la tempête, le bateau à bon port.

PS: à travers le contenu violent d'une partie de la presse et des déclarations des uns et des autres, je rappelle que l'antithèse seule, si juste soit-elle, ne fait pas une bonne conclusion surtout en zone chargée de vents contraires violents.


jeudi 28 mars 2013

La France et les défis : 3 situations majeures à poser sur la table et à approfondir


Raphaet Dali
1- Le contexte économique et financier dans le cadre local, européen et de la mondialisation
Poursuivre audacieusement les réformes structurelles (bousculer les « mille feuilles » institutionnels et législatifs, l'orthodoxie et les goulots d’étrangement inadaptés au temps), introduire encore plus de flexibilité et de pédagogie dans le fonctionnement de la machine économique et de l’emploi, responsabilisation aux grands enjeux de la gouvernance locale et territoriale- qui gère le terrain et 70 % des investissements publics- sont autant de mesures pouvant faciliter le déclic des 3 fondamentaux : la maîtrise budgétaire, les réajustements structurels et la croissance.
2- Le contexte sociétal et civilisationnel
Pus d’un million de français ont exprimé leur malaise ( mariage pour tous) en martelant les pavés (les minorités,  à partir du moment où elles sont respectées et protégées dans leur manière de vivre, ne peuvent imposer des lois au cœur et à l’âme de toute la société. Ceci est même dans leur intérêt). La place du spirituel dans l’environnement laïc n’est pas à négliger. La division des français heurte la construction.
3- La politique étrangère de la France
Les intentions si louables soient -t-elles, ne suffisent pas. La méthode et la vision sont à adapter pour une performance meilleure de l’image de la France à l’extérieur.

Ces 3 éléments sus-cités sont, de notre point de vue, intimement liés à la confiance vis-à-vis de la gouvernance, confiance si nécessaire à la croissance et au développement.

PS : il est recommandé que la gouvernance puisse s’entourer de visionnaires matures multidisciplinaires, mariant l’expérience, l'intuition, l'imagination et l’indépendance aux influences (mission quasi impossible dans la configuration du système actuel). Aux plus jeunes ensuite, moins expérimentés de la vie, d’être dans la force de l’action.
- Une remarque instructive : ce n’est pas la diminution moyenne de 0,4 % du pouvoir d’achat des français, (qui comprennent bien le contexte difficile), qui les fera descendre dans la rue (en comparaison aux mobilisations contre le mariage pour tous). Ils sont prêts à des sacrifices dans la transparence et l’exemplarité.
- L’influence des groupes de pression sur la gouvernance ( qui souhaite que peu ou rien ne change) doit être étudiée de près et traitée en toute pédagogie afin de privilégier l’action et les réformes dans l’intérêt général et non dans les soucis partisans. (Postscriptum  du vendredi 30 janvier 2015 : Claude Bartelone a raison de soulever le débat sur la refonte du Sénat en vue d’alléger et mieux oxygéner les institutions mais les inerties corporatistes restent puissantes..)

Raphaet Dali
Conseiller local ( Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)

mercredi 6 mars 2013

François Hollande recevant Mustapha Ben Jaafar : plein soutien de la France aux Tunisiens et au processus de transition démocratique en cours

François Hollande - Mustapha Ben Jaafa
 L'accueil était des plus chaleureux à l'image des liens profonds unissant les deux pays et peuples.
Voici le contenu du communiqué officiel :
- Le président de la République François Hollande a reçu, cet après-midi, M. Moustafa Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante tunisienne.
- Il a évoqué avec lui la situation politique en Tunisie, un mois après l’assassinat de M. Chokri Belaid qui a profondément choqué les Tunisiens et ceux qui soutiennent leurs aspirations à la paix civile, à la liberté et à la démocratie.
- Cet entretien a été l’occasion pour le président de la République de réitérer le plein soutien de la France aux Tunisiens ainsi qu'au processus de transition démocratique en cours en Tunisie. Il a rappelé l'attachement de la France aux valeurs universelles qui ont porté la révolution du peuple tunisien.
- Le président de la République a également pris note des assurances que M. Ben Jaafar lui a données concernant le calendrier politique de la transition démocratique, dont les deux étapes essentielles sont l’adoption dans les meilleurs délais de la nouvelle Constitution et la tenue des élections.

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Rappel : France -Tunisie : quelques chiffres hautement significatifs :

- l'ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette: la Tunisie, « premier partenaire stratégique  de la France» :
- 1300 entreprises françaises sont implantées en Tunisie avec 115000 emplois
- le budget de la coopération française, en Tunisie, a été d’environ 18 millions d’euros entre janvier 2011 et janvier 2013
- La Tunisie est le premier bénéficiaire de la coopération française par chiffre d’habitant
- aide à 120 associations, pour un montant de 1.700.000 euros
- collectivités locales: appui à travers des fonds et des mises en contact, la coopération entre Saône-et-Loire et Sidi Bouzid, Région PACA et Kasserine, Paris et Tunis, Dunkerque et Bizerte… 
- 40 millions d’euros, pour la mise en place d’une vingtaine de centres de formation dans tout le pays.
 - 500 journalistes tunisiens ont été formés par l’IFT
- crédits avantageux que le ministère français de l’Economie et des Finances, met à disposition des PME-PMI tunisiennes, pour leurs achats d’équipements, conditions de prêt très attractives (4.6% maximum en dinars sur 10 ans, dont 5.5 ans de période de grâce).
  - en 2012 : 110 nouvelles entreprises employant 3000 personnes


jeudi 3 janvier 2013

Meilleurs vœux 2013

Meilleurs vœux 2013

OK 

Ukraine : Vendredi 27 février = J-1  Le peu de confiance a pris le large et Poutine ( roi de la déstabilisation) ne laisse place qu'au rapport de forces.
L'Ukraine, un pays blessé par une farouche guerre fratricide qui ne pouvait mener à rien. La bonne volonté semble avoir pris le dessus après une nuit marathonienne de négociations que l'on prévoyait difficiles. C'est un pas positif franchi et à féliciter malgré les charges persistantes sur le terrain. Il reste à s'en tenir réellement et honnêtement à la ligne convenue. D'ici une quinzaine de jours (vendredi 27 février), nous saurons s'il est temps de souffler les bougies célébrant la paix réelle. Espérons.... après cette nuit bien remplie....en s’attelant à ne dormir maintenant que d'un seul œil.
Vendredi 27 février = J-1

Raphaet Dali : La solution pour la croissance et l’emploi passe également par davantage d’implication et de responsabilisation des collectivités locales et territoriales sur ces priorités

Cela fait partie des réformes structurelles audacieuses à entreprendre visant à simplifier et oxygéner le cheminement des chercheurs d’emploi  et des employeurs.
Cela suppose également la mise à plat de mille et une barrières administrative, académique et financière tissées depuis les longues années glorieuses par les puissants corporatismes mais confortablement inadaptées en temps de crise grave car alourdissant considérablement l’esprit et le fonctionnement du système générateur d’emploi et de croissance.
L’Allemagne l’a compris  depuis la chute de son mur et elle en a saisi l’opportunité.
Oui, il est recommandé de décentraliser la responsabilité localement et régionalement. Savoir dépenser, c’est bien, savoir créer de la richesse, c’est mieux.

*Médecin de formation, élu municipal et d'agglomération