dimanche 31 mai 2009

Hymne à l’amitié et à la fraternité : intervention de Francois-Emile Truchet, grande figure nationale à nos retrouvailles à Toulon 9 mai 2009

Personne n'a su mieux que toi traduire l'héritage et le message des anciens de Mutu aux prochaines générations.
Au nom de tous les AGALMIENS, de tous les anciens de Mutu, tu as notre profonde reconnaissance. AGALM/PMF


Bien chers vous tous,

Comment aimez-vous les discours? La rime et la raison s'accordent et se conjuguent pour répondre: courts. Dont acte. Je veux dédier mon mot à tous ceux, fort nombreux ici présents, que je salue dans un même élan confratemel mais, aussi, à tous ceux disparus lesquels, en aucuns cas, ne sauraient sombrer et tomber dans l'oubli. Oubli dans le temps, oubli dans les mémoires. Oubli à jamais. Mais au fait, qu'avais-je, qu'ai-je à vous dire?

Je suis soudainement pris d'effroi. Pourquoi? Certaines idées s'en vont, presque honteusement, sur la pointe des mots, sans qu'on puisse les rattraper, au moment précis où l'on s'apprêtait à les exprimer. J'ai la faiblesse de croire que c'étaient les meilleurs et la tristesse de constater qu'on ne les retrouvera pas de sitôt. Lors - qui sait? -, c'est peut-être cela même le « marqueur» de la vieillesse, du gérontisme, ne disons pas encore de la sénilité. Et d'aucuns en souffrent et en pâlissent plus que d'autres. Quoi qu'il en soit, avec confusion donc, j'ai complètement oubliè ce dont je souhaitais vous entretenir, ici et maintenant. Hic et nunc.

Aussi, vais-je aller tout de go à l'essentiel. Qu'est-ce que l'AGALM ? C'est la traduction et l'expression d'une amitié profonde et pérenne, forgée au sein d'une communauté forte de ses valeurs intrinséques, « cimentée» ab initio, par le partage et le passage dans un même lycée, alias les « Anciens de Mutu ». Un label. Un sceau. Un référent. Allais-je dire, une signature. Une marque de reconnaissance comme un signe d'appartenance. Toutes « espèces» confondues: j'entends par là, enseignés, enseignants, sans oublier les surveillants - les « pions», comme on disait - qui en sont un maillon et font, volens nolens, partie intégrante de la « chaîne éducative ». Je n'omettrai, en aucune maniére, d'inclure et d'intégrer dans ledit « systéme », l'encadrement- surveillant général et directeur-, hors lequel aucun établissement ne saurait fonctionner. Tous, à des titres divers, ont valeur d'exemple.

L'AGALM, c'est aussi un entrelacs dru et serré de sentiments entremêlés et fortement intriqués, un creuset à l'évocation duquel, personne d'entre nous - je dis bien: personne - n'est indifférent. Un même référentiel, un même repére, une même « matrice» a vrillé nos cœurs et soudé nos âmes. Un creuset porteur de valeurs - comme je l'ai dit précédemment- et qui a pu et su insuffler, en tout un chacun, une part de sa force. De sa personnalité. De sa quiddité. Aujourd'hui encore, nous demeurons unis par une de ces amitiés pudiques et rudes tout à la fois, qui nous lient tous et nous aident- inconsciemment - à supporter les turbulences de l'existence et à éviter, peu ou prou, les ronces du chemin. Tant il est vrai que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, m'appuyant d'abondance sur divers et différents « vécus ». A chacun son destin, son fatum. Son « mektoub ».

Mais foin de philosophie ou autre métaphysique. Aussi, vivons et goûtons pleinement l'instant présent. Carpe diem. Nous voulons entendre vos rires. Nous voulons voir vos regards briller d'une flamme qui ne soit pas vacillante mais avenante et brillante, à défaut d'être étincelante - à l'impossible nul n'est tenu, n'est-ce pas? Et puis, pour finir, nous voulons voir se dessiner sur tous vos visages, ce sourire malicieux, farceur et moqueur ô combien, taquin et coquin, qui était le vôtre lorsque, notamment, vous vous gaussiez, en jeune impertinent, de l'embrouillamini du charabia - c'était, du moins, votre perception d'alors - quant aux cours peaufinés et dispensés par vos professeurs et dont, nonobstant, je suis persuadé que vous en avez gardé, assurément, le meilleur souvenir. A l'évidence, ils ont beaucoup « compté ». C'est là une intime conviction raffemnie d'un « supplément d'âme ».

Conséquemment et mutatis mutandis, demeurez espiégles sinon turbulents en cette circonstance et en cette enceinte, restez railleurs sinon chahuteurs, usez - sans abuser - de cet esprit « bon enfant », et faites de cette rencontre un raout remarquable et inoubliable. Un point d'accumulation de souvenirs. Un amplificateur d'émotion pure et vraie, en ce sens qu'elle n'est point feinte. Un moment fort voire essentiel. Une corrélation entre un ressenti et un passé qui coexistent momentanément. Songez-y plutôt: nombre d'entre vous - en ces instants mêmes - sont saisis et « traversés» par une reviviscence de leur adolescence. Des « tranches de vie» ont défilé avec plus ou moins d'imprégnation et d'imbibition. Un écho qui les secoue au plus intime de leur quant-à-soi. Une étrange sensation. Une valse d'images bousculées s'entrechoquent avec intensité. Avec leur vérité et leur densité. « Ô temps, suspends ton vol », disait le poète.

Et si j'ai parlé d'une rencontre - faute d'un terme plus approprié -, vous aurez compris et admis que, fort souvent, certains mots ont, en soi, une portée qui nous échappe. C'est, précisément, le cas en la circonstance: la finalité de notre « rassemblement» se veut de donner conscience à tous les participants, de la force de l'amitié et du souvenir qu'ils portent en eux. Enfouis peut-être mais qui ne demandaient qu'à « s'exonder » et à ressortir, qu'à émerger et à se manifester sous l'effet d'un facteur déclencheur. D'un catalysateur. En l'espéce, notre rencontre. Lors, si vous aviez encore un doute sur la définition et, surtout, sur l'acception que je donnais à ce terme, je veux espérer que j'ai ôté en vous un doute et que vous m'aurez rejoint quant au sens à en retenir, sans lyrisme nostalgique aucun ou autre idéalisme archaïque. Donner sens à nos mots et à nos vies, c'est un impératif. Une nécessité devant avoir force de loi - je le pense vraiment et fondamentalement. CAMUS a dit: « Il s'agit de savoir si la vie devait avoir un sens pour être vécue ». Aussi et au-delà des aléas de l'existence, faisons nôtre cette pensée d'HERACLITE : « Le soleil est nouveau tous les jours" . A brûle-pourpoint, dans mon propos, parlons de « tantôt» : j'ai cru comprendre que dans le cadre des réjouissances à venir, il va vous être proposé de reprendre ensemble unanimement - en grands enfants d'une même famille - un air connu sur des paroles revues et proposées par un de nos camarades. Reprenez-le tous en chœur: les chansons résument et disent souvent la vérité des cœurs et des hommes. Complémentairement et, plus souvent qu'à son tour, chanter à l'unisson en chorale permet de renaître: comprendre de revivre ensemble quelque passé commun toujours prégnant, où l'adolescence le disputait à la connivence et à l'insouciance. Ya hassrah (Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, fredonné-je in petto).

Une rencontre, disais-je, souhaitée, pensée, élaborée et «concoctée», montée et articulée, animée de « main de maître» - si j'ose dire - par notre président Raphaet DALI et par tous ses amis ayant, de concert, travaillé d'arrache-pied au succés incontestable d'une «grand œuvre» commun et grandiose. Et ce, dans la plus stricte intimité et en toute simplicité. Avec un dévouement et un engagement qu'il nous plaît de souligner. Ils ont su indéniablement conjuguer et faire rimer humilité et efficacité. Et qualité. Tout comme désormais, Toulon avec tout bon. Un sans faute. Une copie parfaite ce qui, convenons-en, relevait plutôt de la quête du Graal quand nous étions lycéens. Oui, ils nous ont fait, en l'occurrence, un magnifique cadeau. Un superbe présent. Sur fond d'affection et d'abnégation. Ne le leur répétez pas, ça leur ferait de la peine, eu égard à la modestie fonciére qui les habite et à leur pleine et entière discrétion. Ils se veulent et sont hors-champ des lumières. Ce sont, à proprement parler, des «antihéros de l'ombre». Alors, transgressant mon propre interdit et outrepassant inconsidérément mon temps de parole - puisque, aussi bien, j'avais promis liminairement de « faire court» -, je prends sur moi et je tiens en vos lieu et place, en votre nom à tous auquel je m'associe intimement, à leur rendre un hommage solennel- publiquement et passionnément - en séance plénière, et à leur dire, sans recherche d'une quelconque surenchère, un authentique, un très sincére, un immense et collectif merci. Nous leur en avons et leur en témoignons une vive reconnaissance et une profonde gratitude.

François-Emile TRUCHET (que ses amis appellent Milou) Toulon le 9 mai 2009

Politique de la ville : réponse à une interview faite par des étudiantes de l'université Paris 13 à Raphaet Dali

Q/ Nous nous demandions tout d'abord pourquoi exactement parlez-vous de "politique de bouchons et de béton", c'est-à-dire ce que recouvre votre critique ?
Quelles sont, selon-vous, l'optique et les priorités que cachent cette politique de bouchon chez la majorité de gauche ?

R/ Il s'agit d'un constat. Ces dernières années, nous avons vu petit à petit les grands axes de la ville s'asphyxier par les bouchons de véhicules avec tout leur cortège de pollution, de gâchis énergétiques et de stress aggravé durant les heures de pointe. Les citoyens s'en plaignent par ailleurs. Il y a donc problème. Quelles sont les causes de ces bouchons ? Elles sont multiples. Parmi celles-ci, il n'y a pas eu de véritable plan d'urbanisation qui permet de prévoir sur 20 à 30 ans plus tard ce que devrait être l'organisation d'une ville. Nous avons vu petit à petit les chaussées se rétrécir, les trottoirs s’agrandir, les ronds-points se faire et se défaire tous les ans et ce, nous dit 'on, pour favoriser l'utilisation des transports en commun et les cycles. Cet objectif à priori parait tout à fait sain seulement on ne peut pas faire les choses en négligeant une autre partie de la population qui elle, est obligée d'utiliser leur véhicule.
Les plans d'aménagement doivent toujours prévoir toutes les composantes humaines, sociales, professionnelles, économiques, et environnementales d'une ville, le tout pour sauvegarder un équilibre positif et harmonieux dans la mesure du possible. Le premier de ces équilibres est d'éviter d'asphyxier une ville car les transports et la communication sont des éléments indispensables pour le développement et dans ce cas, on a négligé la fait qu'il existe également des automobilistes et que notre pays est également producteur de ces engins ( secteur économique important qui risque d'être pénalisé). Résultat : les bouchons et la pollution. Et ce n’est pas terminé.
Pour le béton, il vous suffit de vous promener sur l’avenue de Fontainebleau pour faire vous même le constat. Un véritable paquebot de béton (le site de la future grande surface longe le trottoir à 3 m), un centre commercial alors qu'au Kremlin Bicêtre et alentours, nous en disposons de 6. Donc nouvel appel de circulation et de mouvement pour un service et des prestations déjà largement présentes dans la ville et ses alentours...

Q/ Quelles sont, selon-vous, l'optique et les priorités que cache cette politique de bouchon chez la majorité de gauche ?
R/ Je ne pense pas que la majorité de gauche souhaitait arriver à ce constat, elle a pratiqué une politique de travaux sans visibilité et planification bien étudiée. Une part de responsabilité revient aussi à l'organisation du système des collectivités territoriales. La décentralisation est une excellente chose. Non accompagnée d’une véritable coordination dans le cadre du grand Paris et d'un contrôle rigoureux appuyé de gardes fous, cette décentralisation absolument indispensable et positive perd beaucoup de son bénéfice. .

Q/ En parlant de bouchons, cela signifie t-il que votre association souhaiterait développer davantage les transports en commun, pour désengorger ce quartier qui fonctionne, il est vrai, beaucoup sur l'automobile?
R/ Le bon sens, c'est le juste milieu. Oui il faut favoriser les transports en commun, et dans ce cadre beaucoup de progrès ont été réalisés. Mais parallèlement, nous n’avons pas le droit d’occulter le fait que les français, pour de multiples raisons, circulent également en voiture.
Nous ne devons pas les ignorer, nous devons en tenir compte et prévoir comme toutes les grandes villes du monde des chaussées et des routes qui permettent une fluidité du trafic et donc une meilleure "oxygénation" des villes. Ne pas en tenir compte et ne pas le prévoir, c'est la voie ouverte à l’asphyxie, aux bouchons et à la pollution. Nous y sommes et ce n'est pas terminé.

Q/ Ainsi, souhaitez-vous développer les liens avec le 13e arrondissement, notamment par le biais des transports?
R/ Bien sûr, le 13 e et le KB sont intiment liés, la N7 étant le prolongement de la principale voie du 13e qui est l'avenue d'Italie. C'est un véritable cordon ombilical. Une coordination, concertation et des partenariats communs sont vivement recommandés.

Q/ Concernant la création prochaine du centre OKABE, nous nous posions certaines questions concernant l'avenir de votre commune:
- La majorité souhaite t-elle développer le secteur tertiaire à une échelle beaucoup plus grande, ou bien veut-elle continuer à donner l’avantage à l'identité très forte de votre commune ?
R/ ---je ne pense pas que cela était son objectif en lançant le centre OKABE. Parce que ce serait une erreur. Notre région est encadrée par plusieurs centres commerciaux et des bureaux. Ils risquent de se concurrencer, de s'affaiblir et de rendre également la vie difficile aux petits commerces locaux. Chaque emploi créé à OKABE, du fait du jeu serré de la concurrence aux alentours, pourrait faire perdre d'autres emplois ailleurs et peut être la fermeture d'autres commerces et artisans. C'est un point de vue et j'espère pour l'épanouissement d'OKABE que je me trompe.


Q/ Que pensez-vous de cette politique?
R/ Pas beaucoup de bien. Nous aurions pu placer ces sous dans d’autres projets plus innovants et producteurs de richesse nationale.

Q/ Pensez-vous que le centre OKABE annonce un tournant vers le tertiaire ?
R/ En tout cas il nous amène droit sur le tertiaire aux dépens des autres secteurs. Est- ce là la meilleure voie pour l'avenir de notre économie et de nos emplois? Je reste réservé.

Q/ Nous nous demandions enfin ce que vous pensez de l'identité culturelle de votre commune: il nous a semblé qu'elle était particulièrement vivante, notamment parce que de nombreuses cultures se côtoient, pour une commune de première couronne, là où nombre d'autres se tournent vers un tertiaire qui tend à faire disparaître l'identité..
R/ C'est vrai et c'est une richesse. Des francais de différents horizons et de cultures différentes se côtoient en bon entendement tout en s'intégrant à l'identité Kremlinoise qui ne se perd pas.. C'est une ville agréable, dans l'ensemble sécurisée et propre et il faut reconnaitre que la majorité de gauche, de ce point de vue peut inscrire à son actif cet aspect positif de la vie Kremlinoise.

jeudi 21 mai 2009

200 personnes à Toulon aux retrouvailles des anciens du Lycée Pierre Mendès France au Cercle des Officiers Mariniers

Après les retrouvailles nationales de l'an dernier qui ont réunies 600 personnes, environ 200 personnes étaient présentes à cette rencontre dédiée au sud de la France de l'association des Anciens de lycée Pierre Mendès France présidée par Raphaet Dali à Toulon ce 9 mai 2009 au Cercle des Officiers Mariniers.









Ville de Toulon






Cercle des Officiers Mariniers.


Des professeurs enthousiastes, des anciens qui se retrouvent, un orchestre branché, une ambiance décontractée, amicale, naturelle, la famille de Mutu, toutes races, couleurs et religions confondues, poursuit son bout de chemin dans la fraternité, l'amitié et la diversité.
Le président Raphaet Dali, Bernard Diacono notre ex Proviseur adjoint, l’équipe de l’association de Mutu ont tout fait pour que l’organisation de cette manifestation sous la présidence d'honneur de Roger Rastouil, notre ancien proviseur, soit impeccable.

Discours de Raphaet Dali

Mes cher(e)s ami(e)s,

Des dizaines d'années plus tôt, ils et elles, les anciens de Mutu vivaient parmi les plus beaux moments de leur existence, celle de l'adolescence insouciante et studieuse vécue sur les bancs du même lycée mais quel lycée, MUTU, international, perché sur une colline de Tunis baigné par la brise chaleureuse du sud de la méditerranée et qui a formé depuis sa création quelques milliers d'élèves à ce jour répartis dans le monde.
Des dizaines d'années plus tard, ils ou elles se retrouvent face à leurs souvenirs tenaces.
Ils sont en France, en Tunisie, en Belgique, en Angleterre aux USA peu importe, la magie du net marié à la magie de Mutu et voila les retrouvailles, la nostalgie, l'amitié, la solidarité... Une de nos anciennes est d'ailleurs venue directement des USA, d’autres de Suisse, d’Italie, de Belgique, et de Tunisie,

Mesdames Messieurs, Merci d'être avec nous aujourd'hui et partager ses retrouvailles avec nos enseignants et maîtres et nos camarades de lycée. Lire la suite...







Raphaet Dali et Bernard Diacono en conversation avec les convives







Rencontre de la fraternité, l'amitié et la diversité










Nos équipes d'organisation en action






Nos doyens toujours respectés et parmi nous















Raphaet Dali avec MMe et Mr Roger Rastouil, ancien Proviseur

mercredi 20 mai 2009

Réunion-débat "L'Europe face à la crise" avec Luc Chatel

A l'invitation de l’UMP, Raphaet Dali, tête de liste de « Changeons Bicêtre » aux municipales a participé à une réunion-débat "L'Europe face à la crise" avec Luc Chatel, Secrétaire d’État chargé de l'industrie et de la consommation, ce mardi 19 mai 2009 à 19.15 à Charenton-Le-Pont.
Après les interventions de Michel Herbillon et Jean Marie Brétillon, Luc Chatel a développé l'argumentaire pour une large mobilisation de la majorité présidentielle à la campagne municipale insistant sur les enjeux de ces élections pour la place de la France dans l'Europe après l’excellente prestation de la présidence française de Nicolas Sarkozy. Un débat très intéressant s'en est suivi, sans langue de bois et en toute convivialité. Christian Cambon a clôturé cette rencontre, avec brio comme à son habitude. La discussion s'est poursuivie autour d'un pot convivial.

vendredi 15 mai 2009

Grippe porcine A (H1N1) suite..


Nous étions les premiers à signaler dans notre post précédent du samedi 2 mai dernier ce que l'OMS vient de confirmer, ce vendredi 15 mai, qu’il fallait craindre de nouveaux foyers de grippe à l'automne qui seront à prendre au sérieux.
Nous avions dit que la grippe serait sous contrôle dès mi-mai et qu’elle ne sera pas agressive, les chiffres de morbidité et de mortalité étant équivalents d'une grippe normale.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a confirmé ces pronostics, appelle néanmoins, à ne pas relâcher la vigilance sur l'épidémie.

Voir post : http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/05/grippe-porcine-des-mesures-preventives.html

mardi 12 mai 2009

« Délit de solidarité » : Besson veut expliquer davantage et "débattre " avec les associations

Mardi 12 mai
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, "va proposer" aux seize associations de défense des droits des plus démunis et des immigrés en situation irrégulière qui ont dénoncé son "mode de relation agressif" de "venir débattre du fond ". Ces associations rappellent que le ministre leur a "envoyé un courrier très critique" à l'occasion des rassemblements contre le "délit de solidarité" organisés le 8 avril dans 90 villes de France. Ils lui ont écrits dans ce sens. M. Besson assure ne pas encore avoir reçu ce courrier.
Dans une volonté de dialogue et de clarification, il a déclaré vouloir proposer à ces 16 associations de venir débattre du fond "."Il n'y a pas de délit de solidarité ", a une nouvelle fois soutenu mardi M. Besson qui s'exprimait devant la presse. Cette lettre est notamment signée par Emmaüs France, la Cimade, le Secours catholique-Caritas, le Réseau éducation sans frontières (RESF), le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), Médecins du Monde et la Ligue des droits de l'Homme.
Mr Besson est surement de bonne foi en déclarant qu'il n'y avait pas de délit de solidarité, mais la réalité est que cette loi n'est pas bien comprise par les associations et les défenseurs de l'humain qui lui reprochent de laisser une certaine place à l'amalgame..entre les réseaux criminels à l'origine de cette immigration sauvage et les associations caritatives. Là aussi, la communication méritait d'être mieux étudiée..

Campagne pour les européennes : ils ont dit..

François Fillon, premier ministre
« L'Europe politique, c'est une Europe où le Conseil européen n'est pas paralysé par l'obsession du consensus. »François Fillon lors du meeting européen national, le 19 mai à Vertou.
« Il faut faire de la cause européenne une cause nationale ».« Fédéralisme ou souverainisme, libéralisme ou socialisme, ça n'est pas le sujet de cette élection »
Frédéric Lefebvre, porte parole de l'UMP
"L’anti-sarkozysme primaire ne fait pas un programme".
"La majorité présidentielle qui se présente unie devant les Français est animée d’une véritable volonté politique de changer l’Europe qu’elle a encore une fois fait la démonstration de sa sincérité ce week-end lors d’une réunion publique d’Angela Merkel en Allemagne à laquelle Nicolas Sarkozy a participé". Concernant le parti socialiste : "son attitude anti-sarkozyste primaire est destinée à masquer le vide sidéral des idées ».
A propos de François Bayrou : « il masque la réalité de ses idées et son ultra-conservatisme à l’anglo-saxonne ». Enfin, on pourra regretter que dans le livre qu’il vient de publier, François Bayrou n’y évoque ni solution à la crise, ni proposition sur l’Europe l’opposition n’a plus qu’une seule idée, faire de l’anti-sarkozysme pour espérer faire un score honorable aux élections.
Jean Pierre Raffarin
À force de critiquer le président, le PS mobilise les sarkozystes." "Le PS est en train de faire la campagne de l'UMP"
Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP. Nous voulons un maximum de députés européens pour s'inscrire dans l'action de Nicolas Sarkozy quand il était président de l'Union européenne". "Nous voulons une Europe qui entreprend et qui ose, et en même temps une Europe qui protège".
Michel Barnier, qui coordonne la campagne de l'UMP et de ses alliés de la majorité. "Donnez-nous les moyens de continuer avec Nicolas Sarkozy à changer l'Europe", . "L'engagement que nous prenons, c'est que dans toutes les institutions européennes, nous allons remettre de la politique".
Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi , s'est moqué du programme "archaïque" des socialistes français en estimant qu'il était en retard sur l'action de Nicolas Sarkozy en matière d'emploi. "C'est vrai que comme le président va très vite, ils ont un peu de mal à suivre".
Françoise Grossetête, tête de liste pour le sud-est
« Je sais que l'Europe ne sera plus jamais comme avant grâce à la présidence française, qualifiée par tous nos partenaires européens comme exceptionnelle » « l’Europe doit changer mais on doit cesser de faire de l'Europe le bouc émissaire de nos malheurs et la cause de nos défaillances. Céder à la tentation du vote protestataire, c'est prendre le risque que l'influence de la France soit réduite à néant ».





Cérémonies de l'armistice au Kremlin Bicêtre. Changeons Bicêtre y a participé

samedi 2 mai 2009

Grippe porcine. Des mesures préventives adaptées pour un nouveau virus mutant ......

Notre organisme humain n'est pas préparé pour la défense contre un nouveau virus mutant celui de la grippe porcine A (H1N1) détecté pour la première fois au Mexique..Nous n’avons pas les armes de sa possible destruction. Les états dont la France se sont attelés à la recherche de la mise au point des techniques et des tests adéquats.
Les mesures préventives appropriées ont été prises :
- Cinquième niveau du plan de prévention et de lutte "pandémie grippale",
- "médicaliser l'accueil des personnes en provenance du Mexique", développer l'information des passagers dans les aéroports.
Il est probable de mon point de vue que la période difficile de la pandémie se situera d'ici à la deuxième semaine de mai. Une poussée de nouveaux cas va apparaitre dans le monde et en France. Au delà, les choses vont rentrer dans l'ordre. Les conséquences de cette grippe auraient été beaucoup plus graves si elle s'était déclenchée en automne ou en hiver. Une éventuelle poussée de ce virus en automne prochain, possible par ailleurs, serait bien plus grave que celle-ci...