mercredi 30 décembre 2009

Mondialisation : l’Amérique et Paris

Par Raphaet Dali, conseiller municipal du (Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)

J'ai fêté, ce mois de décembre, la cérémonie de remise des diplômes 2009 de MBA de l'European Executive MBA qui s'est déroulée à Paris 11 dans les locaux de la Chambre de commerce et d'industrie.
C'est l'état d'esprit hautement significatif qui a dominé cette soirée que j'ai tenu à vous faire partager avec ces images bien symboliques ....
Un cérémonial mariant généreusement la solennité des diplômes et des tenues avec l'ambiance familiale, chaleureuse, colorée, musicale, bon enfant.
Les enseignants, le personnel d'encadrement, les lauréats et leurs familles toutes générations confondues ne faisaient plus qu'un. Très sérieux sans se prendre trop au sérieux..
C'est déjà demain......comme nous souhaitons qu'il soit partout ailleurs..

Par Raphaet Dali






lundi 21 décembre 2009

Identité nationale, le débat : un non sens ou un exploit

Personne ne peut nier qu'il existe dans notre pays un certain nombre de symptômes que l’on peut qualifier d’identitaire c’est à dire qui gravitent autour de l'identité nationale sans qu’il y ait pour autant un syndrome identitaire.
Des personnalités de droite comme de gauche ont en décrits des tableaux caractéristiques suffisamment symptomatiques pour nous amener, à nous poser des questions sur leur importance, leur genèse, leur évolution et leur traitement possible.
Inutile de revenir sur les mots clés : immigration, diversité, banlieues, les religions, laïcité ?
Un constat :
"Est-ce que c'est moi qui invente la ghettoïsation dans certains quartiers de nos villes, la montée d'une forme de racisme dans d'autres, la violence dans les troisièmes, l'absence de diversité dans les élites françaises ?". a martelé à juste titre Nicolas Sarkozy.

Face à toutes ces interrogations repertoriées à travers les débats, nous avons le choix entre 2 attitudes principales :
- laisser faire, laisser aller et faire "la politique de l'autruche et des impasses" pendant que règnent et s’étendent quelques fossés.
- Affronter en face les problèmes s'ils existent en :
* Évaluant cette problématique avec un cadrage sérieux du débat tout en évitant toute forme de populisme ou de dérapage dans un premier temps,
* réfléchissant sur la genèse et les causes ,
* et enfin en mettant en place les outils de leur prévention et de leur traitement avec un objectif précis et des propositions concrètes : renforcer le "mieux vivre ensemble".

Sans ces conditions, effectivement le débat pourrait s’avérer un non sens ou un faux débat surtout en période de crise avec le risque de diviser davantage les français, de monter les uns contre les autres et de préparer le lit de l’extrême.. C'est ce qu'ont souligné, à des degrés divers, Alain Juppé, Yazid Sabeg, Dominique de Villepin, Jean Pierre Raffarin, Christine Boutin, Manuel Valls, François Baroin et d’autres..
A l'inverse, ces conditions et ces objectifs étant requis, ce débat peut être qualifié de noble comme l'a souligné le président de la république et pourrait en sortir renforcé à plus d'un titre.
Le travail d'Éric Besson est extrêmement délicat et ce qui peut paraitre, pour certains, une faiblesse et un non sens hier, peut s'avèrer devenir un exploit demain s'il est mené correctement. C'est là tout le vrai challenge de celui qui est chargé de mener à bien la réflexion.
Ne nous leurrons donc pas. Dans le passé, Il y a eu une hypocrisie qui a planée sur toutes ces questions. Tout le monde, y compris la classe politique de gauche comme de droite, les connaîssait. Quelques traitements ponctuels ont été préscrits ça et là apportant quelques résultats face à de grandes forces d'inertie. Il faut bien décider un jour de s’y atteler sérieusement pour les traiter. C'est peut être l'occasion. Et pour les traiter efficacement, il n'y a pas d'autres voies que de les analyser en profondeur et sous toutes les coutures.
En fait cette problématique, sans thérapeutique adéquate, a longtemps conditionné sournoisement, chez certains heureusement, un état d’esprit qui génére la culture de la division. Nous avons besoin aujourd'hui de rassembler toutes nos forces et nos énergies, sans laisser personne à l'écart, pour faire face au tsunami de la mondialisation. Ne croyez surtout pas que le germe de la xénophobie ne se répand que vis à vis des immigrés qui pourtant ont tant donnés, que la stigmatisation ne se pointera particulièrement que sur l’islam, une grande religion par ailleurs, la seconde pour les français quoique largement minoritaire, que le racisme et l'incompréhension de l'autre ne se limiteront qu’aux frontières des banlieues qui portent en elles, aussi, des richesses insoupconnées et inexploitées..
Ces maux qui rampent insidieusement sur quelques unes de nos têtes, alimentés de temps à autres par des déclarations, des chuchotements, des faits divers, des communiqués, ne doivent en aucun cas nous donner ainsi qu'au monde qui nous regarde, l’image d’une rupture avec la tradition française des valeurs humaines héritées de la révolution et des messages universels transmis par les meilleurs de ses fils, poètes, philosophes, chercheurs et politiciens.
Alors, prenons le risque de les évacuer si nous nous sentons solides et laissons à chacun la possibilité d'exprimer et d'extirper son « mal être » sans dérapages..
« Discuter et échanger » dans ces conditions peut être une chance et un enrichissement pour nous tous et pour notre démocratie comme le flux et le reflux sont nécessaires pour enrichir les océans.
"Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement" : a déclaré Nicolas Sarkozy.
Si chacun pouvait ramener vers lui un peu de l’autre, essayer de se comprendre les uns et les autres en se parlant et en échangeant (et c’est autant valable pour ramener à la raison les partisans ou proches du FN ),
Si chacun, en débattant, garde d'abord à l'esprit la devise de la république " liberté, égalité et fraternité" et imagine le message final qu'il se doit de transmettre à tous les enfants qui demain reprondront le flambeau, alors il pourra en découler quelque chose de fort et la France pourra, contrairement aux appréhensions de certains, sortir encore grandie de ce débat et la république nous remerciera. Ce sont là, probablement, quelques vraies références pour ces échanges sur l'identité nationale qui pourraient alors cimenter davantage l'unité nationale. Avons nous d'autres choix ?

La force d'une nation, c'est sa capacité à identifier et prélever le meilleur de chacun de ses enfants sans exception puis à créer les conditions d'une synergie positive animant l'ensemble de sa collectivité, synergie seule capable d'insuffler les énergies nécessaires à toutes les prouesses.
L’identité nationale, c’est aussi l’image et les symboles universels que nous, français et notre république, donnons au monde. Celles qu’ont données la révolution française et des centaines de penseurs et philosophes universels français comme Victor Hugo et d’autres, autant de messages aux enfants, aux citoyens et nations du monde. Des valeurs, oui des valeurs humaines…..qui font à la fois la spécificité et l'universalité d'une identité.

Par Raphaet Dali, conseiller municipal (Kremlin Bicêtre) et de communauté d’agglomération (Val de bièvre)

jeudi 17 décembre 2009

Identité nationale. Le président de la république cadre le débat et explique.

Par Raphaet Dali, conseiller municipal du (Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)


Mercredi soir sur Canal+ : Nicolas Sarkozy explique l'intérêt et le pourquoi du débat et pose les questions essentielles de cette initiative tout en condamnant les dérapages verbaux.

Réfléchir sereinement, ensemble et tranquillement. C'est possible.
"Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement"
Le débat sur l'identité nationale est "particulièrement noble"

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L'accueil des étrangers en France et l'identité nationale : ce qu'on propose et ce qu'on attend

"Qu'est-ce que doit faire celui qui est accueilli en France et que doit faire la
France vis-à-vis de celui qui est accueilli?",
"Je sais parfaitement que la France s'est construite par vagues successives. Je n'ai jamais, dans ma vie politique, plaidé pour l'immigration zéro. Je dis une chose : celui qui vient en France est le bienvenu, mais il doit respecter la France, ses lois, ses valeurs, ses coutumes"
"celui qui vient en France, il a des droits, on doit le respecter. Et on doit combattre toute forme de discrimination. Mais qu'ensemble, on réfléchisse à ce qu'est l'identité de la France, à ce qu'on propose à ceux qu'on accueille, à ce qu'on attend de ceux qu'on accueille!"

Éviter les impasses
"C'est un débat particulièrement noble et ça évitera d'avoir des impasses comme celle qui a eu lieu en Suisse sur la question des minarets"

Condamner les dérapages verbaux
"Bien sûr", je condamne "les dérapages verbaux" du débat sur l'identité nationale. "C'est l'évidence même."

La réalité de ghettoïsation, la montée du racisme, la violence dans les écoles, l'absence de diversité dans les élites..
"Mais est-ce qu'il y a un problème d'intégration dans notre pays aujourd'hui ou est-ce qu'il n'y en a pas? Est-ce que c'est moi qui invente la ghettoïsation dans certains quartiers de nos villes, la montée d'une forme de racisme dans d'autres, la violence dans les troisièmes, l'absence de diversité dans les élites françaises ?".

mardi 15 décembre 2009

Momo, la casquette et le verlan


Les aventures de "Momo de Goussainville et du Languedoc-Roussillon" (suite II)
Par raphaet Dali, élu LOCAL et humouriste amateur
( je prie Madame Morano de ne voir dans ce conte aucun signe de méchanceté. Elle a toute mon estime et mon respect. Je suis convaincu que sa dernière déclaration n'est qu'un simple dérapage, involontaire sans aucun doute, de mots mals interprétés sous un facheux contexte. Je l'invite à prendre ce post comme un exercice humouristique de transposition de mots tout simplement qui fait parler aussi un personnage imaginaire, Momo en l'occurence. L'objectif est que chacun essaye de comprendre l'autre..et de se mettre à sa place. Cela rentre dans le cadre de ce que j'appelle l'identité-unité nationale).
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Il était une fois un jeune surnommé "Momo de Goussainville et du Languedoc Roussillon".
Il déambulait dans la rue principale de la petite ville de Charmes dans les Vosges.
Il se trouva nez à nez avec une personnalité importante de passage. Elle imposait avec tout ce beau monde qui l’accompagnait. On lui avait dit que cette dame, charmante par ailleurs, s’occupait aussi de la solidarité.
Il portait une casquette à l’envers et cherchait du boulot là bas parce qu’à Goussainville et au Languedoc Roussillon, il y avait, semble t'il, 2 méchants personnages qui refusaient son amitié.
L’un porteur de « valentinite » trouvait qu’il ne foutait rien malgré son brevet de technicien et que lui travaillait alors que Momo chômait, le second dénommé « Frêchitude » traitait les ancêtres de ses cousins de bons à rien et même plus..alors qu'ils s'étaient battus pour le drapeau tricolore.
Ravi de se trouver face à un personnage aussi important de la solidarité, entouré d’un aussi grand nombre de personnalités, il lui demanda un conseil de solidarité pour un travail ou une formation.
- Elle lui répondit aussitôt qu’elle ne voulait pas lui faire un procès en tant que jeune musulman et qu'elle respectait sa situation.
Musulman !! Momo ne comprenait pas le rapport avec son identité. Ce n'est pas inscrit sur mon front. J'aurais pu paraitre ou naitre juif, catholique ou athé.
- Est-ce que tu es français lui demanda-t-elle ?Eh oui, bien sûr, répondit notre Momo doublement intrigué par la question. Quand je suis né, j'étais déjà français, comme mon copain François, et même monsieur le Maire m'a placé sur son régistre de la république, chère Madame.
- Eh bien poursuivit t’elle, si tu es français, il faut que tu te sentes français. Ce que je veux, c'est tu aimes la France puisque tu vis dans ce pays. Il faut aussi que tu trouves du travail et une formation. Tu sais, ton verlan et cette casquette à l’envers, ce n’est pas ça qui va t’aider.Momo essayait vainement de comprendre comment et pourquoi elle présentait toutes ces grandes et petites choses à la fois et à lui particulièrement.
- Elle ajouta : est-ce que tu es porteur de paix ?Bien sûr, chère madame, ma religion, puisque vous le savez, m’impose la paix et le respect, répliqua Momo du tic au tac, mais je ne la pratique que chez moi comme beaucoup parce que je fais tout pour la cacher, on m'a dit, semble t'il, que c'est mal vu. C'est comme pour certains juifs et catholiques aussi..paraît t'il.
- Eh bien, si tu veux être porteur de paix, tu dois accepter l'autre dès lors qu'il respecte les lois.
Estomaqué, Momo n’en revenait pas, il avait les yeux tous ronds. Il ne comprenait pas pourquoi elle le trouvait si bizarre et si différent des autres jeunes français de la cité ou d'ailleurs. Et pourtant, il fait tout pour être laïc comme la grande majorité des jeunes et comme le lui a recommandé son papa. "Tu te comportes laïc Momo, t'as compris. T'oublies pas fiston, laïc".
Tenace, il lui demanda : - et mon boulot ?
- Ce n’est pas à cause de ton prénom que tu ne trouveras pas de boulot rajouta t’elle devant un parterre de grandes personnes..
Mais qu’est-ce qu’elle a à me dire tout ca. Mais qu'est ce que j'ai fait. Pourtant elle parait sincère et de bonne foi. Ca doit être la fatigue. C’est vrai mon père m’avait dit que les politiciens sont souvent fatigués. Ils ont souvent le sentiment de porter sur leurs épaules toute la misère du monde.

Momo, redressa sa casquette et prit la direction du pôle emploi. En chemin, il croisa le doyen du village.
Le saint homme le prit chaleureusement par les épaules et lui expliqua que cette dame était non seulement pas méchante mais qu'elle est une brave femme qui ne pensait pas vouloir lui faire du mal, bien au contraire. Elle voulait t'expliquer comment tu dois te comporter pour éviter que des méchants te fassent du mal et te prennent toi même pour un méchant car certaines gens ont parfois tendance à généraliser et mettre facilement tout le monde dans le même sac. De plus, elle jouait un jeu de société assez difficile pratiqué par les partis et qui nécessite un sacré talent d’équilibriste pour récolter des voix, beaucoup de voix. Parce que, parmi les spectateurs, il y a des bons et parfois des méchants, comme dans les films, les joueurs devaient quelquefois savoir dire à la fois "la chose et son contraire" et parfois dans le même temps. Va, mon fils...

Momo n’oubliera jamais les paroles de ce sage et comprit qu'elle faisait un métier très difficile. Il poursuivit son chemin de retour vers le Languedoc-Roussillon en passant par Goussainville...en pensant à Valentinite et Frêchitude. Il s'arrêta un instant, mis sa main sur son menton : - Eux n'auraient jamais pu être secrétaires d'état...

lundi 14 décembre 2009

Éric Besson lance la création d'un Office Méditerranéen de la Jeunesse


Une grande initiative innovante : Éric Besson lance la création d'un office méditerranéen de la jeunesse.
A l'initiative de la France, le Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de L’Identité nationale et du Développement solidaire, Eric Besson a organisé, ce lundi 14 décembre 2009, une conférence des ministres méditerranéens au CNHI autour du thème suivant :
"Les Migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagée"
en présence des représentants d’Égypte, d'Italie, du Monténégro, de Chypre, de la Grèce, d'Espagne, de Malte, du Maroc, du Liban, de suède (présidente de l'UE), ainsi que des représentants de la banque mondiale et de la banque européenne d'investissement et en présence des ambassadeurs des pays du bassin méditerranéen.

Des questions pratiques et d’avant-garde ont été étudiées :
Comment créer un espace partagé des compétences ?
Comment concevoir et coordonner des politiques migratoires qui permettraient à chaque État d’en faire, pour lui-même et pour toute la zone, un levier de développement et de prospérité ?
Comment réguler positivement les flux migratoires dans l’intérêt des deux rives ?
Comment organiser la fluidité des échanges liés à l’enseignement, à la formation professionnelle, au travail pour aboutir à un levier de prospérité effectif débouchant sur une augmentation de la compétitivité de toute la zone, par l’amélioration des savoir-faire et une meilleure allocation des compétences?.
Comment concevoir la prospérité de l’espace méditerranéen dans son ensemble afin qu'il repose sur des parcours de migration professionnelle moins univoques, migrations qualifiantes et circulaires ?

Des propositions concrètes ont également été évoquées :
- favoriser la circulation des étudiants, des jeunes professionnels et des entrepreneurs,
- favoriser l’établissement de réseaux transfrontières,
- faciliter l’accès au financement pour les entrepreneurs méditerranéens autant de défis à relever pour préserver le dynamisme de la zone et lui conserver son statut d’espace économique majeur à l’aube du troisième millénaire.

Un office méditerranéen de la jeunesse avec un calendrier précis de mise en œuvreChacun des ministres a exposé l’expérience de son pays ainsi que les choix de politiques migratoires opérés par leurs gouvernements.
Monsieur Éric Besson qui a dirigé les débats, a proposé aux participants la création d'un office méditerranéen de la jeunesse avec un calendrier précis de mise en œuvre. Tous les ministres présents ont salué et approuvé l'initiative. D'ores et déjà 3 conférences ministérielles vont suivre dès le premier semestre 2010 en vue de mettre en place cette structure.

J’ai eu l’honneur d’être invité à ce séminaire à l'initiative du Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire. Je me dois de dire que j’en ai été doublement heureux. Le sujet est non seulement d’actualité mais ouvre des perspectives d’avenir innovantes pour toute la méditerranée. Par ailleurs, pour rendre à César ce qui appartient à César, je dois avouer que j’ai été favorablement impressionné par la démarche de Monsieur Besson concernant les objectifs, par la qualité de l’organisation des débats et par le pragmatisme dont il a fait preuve pour que l’on aboutisse à des conclusions concrètes, conciliantes et innovantes allant dans le sens de la feuille de route de Nicolas Sarkozy pour un grand espace de compétences euro-méditerranéen.
Par Raphaet Dali, élu ( tête de liste et président de groupe) 

dimanche 13 décembre 2009

Hier, Municipales et parlements blancs-blancs. Demain régionales Blancs-blancs..et rebelote la Valentinite et la Frêchitude..

Dans un article du journal « le monde » du 12 décembre 2009, "Des élections régionales inégales et monocolores", les auteurs photographient la place de la diversité dans les listes des prochaines élections régionales au jour d'aujourd'hui.

Constat : pas de changement par rapport aux dernières élections européennes ou législatives.
Hier, parlements blancs-blancs. Demain régionales Blancs-blancs..

Réalité : Le gouvernement de Nicolas Sarkozy a fait plus qu'aucun gouvernement pour la cause de la diversité en nommant au sommet de l'état des personnalités colorées. Les structures sous-jacentes n'ont pas eu cette chance. Les forces d’inertie sont toujours puissantes y compris pour toutes les réformes. C’est un combat quotidien et les associations "dites de la diversité" se défendent et font au mieux en jouant les équilibristes au quotidien avec les éléphants de chacun des partis pour gagner ça et là un strapontin. En fait, ces exercices font partie de leur formation et de leur parcours de combattant. Le fruit murira.

Les fonctions de décision : le choix des personnes issues de la diversité pour des fonctions de décision est à la fois délicat et primordial. Elles doivent assumer à la fois la représentation nationale mais aussi être censés représenter convenablement la richesse de la diversité.
Pour celles qui sont déjà sur la ligne d'arrivée, Dati, Yade et Amara : leur présence est un grand pas. Leur engagement pour une meilleure représentativité de cette diversité auprès de leurs collègues au sein des instances ministérielles (cabinets), des représentations nationales, ambassades, commissions, collectivités territoriales est quasi insignifiant. Prudence face à de possibles "états d'esprits valentinités ou frêchetés" nostalgiques, affirmation de leur intégration aigüe au détriment de celle de leurs origines (banlieues, cités, immigration), les causes sont probablement multiples.
Rachida Dati a fait du chemin, elle a beaucoup appris et rectifié le tir en matière de « savoir faire » et « savoir être ». Il était temps. Pourvu que ca dure. Fadela Amara a moins de chances, elle n’est pas servie par son association trop stigmatisante pour les banlieues, manque d'assurance..et ne se bat pas assez pour motiver ses collègues à mettre les bouchées doubles en faveur de ceux qui sont en bas. Rama Yade a de grandes qualités mais a été trop tôt lancée en "hiérarchie politique". "Yade de la diversité" est aux abonnées absentes ou du moins sans visibilité. Pour la suite, elle doit se faire davantage la main sur le terrain ; c'est en cours et c'est bien..

Je partage cette analyse du journal « le monde »
« A l'heure où la France s'interroge sur son identité nationale, les représentants du peuple semblent une caricature de ce débat. Depuis vingt ans, la montée du Front national a inhibé les partis traditionnels, imprégné leurs stratèges de l'idée que l'électorat était réfractaire. Il y a là une contre-vérité réfutée à chaque scrutin : élus ou battus, dans des fiefs de droite ou de gauche, les candidats de la diversité le sont avec les mêmes scores que leurs prédécesseurs blancs. Les électeurs sont prêts. »

En attendant, la maigre consolation de Momo « dit le basané de Goussainville et du languedoc-Roussillon» face à ces listes monocolores. On aura le plaisir de ne pas nous entendre dire d’un quelconque de la sphère «Valentinite-Frêchitude» : « Tu sais, on a perdu à cause de vous, notre liste n’avait aucune chance, elle était pleine de basanés. T’as vu le nombre de colorés qu’il y a dedans.. »
Et puis, c’est comme ça, chacun son identité nationale.

La force d'une nation, c'est sa capacité à identifier et prélever le meilleur de chacun de ses enfants sans exception puis à créer les conditions d'une synergie positive animant l'ensemble de sa collectivité, synergie seule capable d'insuffler les énergies necessaires à toutes les prouesses.
Par Raphaet Dali, Conseiller Municipal et de communauté d'agglomération ( Kremlin Bicêtre et Val de Bièvre)

vendredi 11 décembre 2009

Johnny Halliday, la grande bataille du géant


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Johnny se bat farouchement contre l’inflammation et l'infection.
Une infection nosocomiale, suite à une intervention sur hernie discale probablement mal gérée chirurgicalement, présente systématiquement un caractère de gravité. Et ce d'autant plus que Johnny se bat sur d'autres fronts celui du cancer mais aussi celui de l'âge.
L'évolution de l'état de santé, suite à cette seconde intervention le plus souvent justifiée en cas d'infection ou d’aggravation, reste une variable difficile à évaluer et la grande prudence est de mise. Lui c'est un battant. Il se battra mais jusqu'à quelle limite ?
Parler d'un éventuel retour sur scène, suite aux engagements contractuels de notre Johnny national, a quelque chose d'indécent. Son organisme, déjà épuisé par des galas et concerts éprouvants durant de longues années, est en lutte contre ce néo quoique localisé, doublé actuellement d'une infection nosocomiale post-chirurgicale, autant de facteurs sans appel qui, ajoutés à l'âge, imposent un changement de cap clair dans son mode de vie. Johnny n'a plus rien à prouver, il a tout donné. Après son rétablissement, laissons le savourer sa gloire dans le calme, la sérénité, la tranquillité autour des siens.
Johnny, toi qui nous a tant donné, ressaisis toi, bas-toi, tiens bon et prend le dessus.




Après plusieurs jours de silence, le docteur Delajoux, qui a opéré Johnny Halliday, s'est exprimé vendredi par le biais de son avocat, Me David Koubbi. Celui-ci a indiqué que l'intervention s'était "parfaitement bien déroulée" et que les examens post-opératoires étaient "normaux". L'opération "n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain", a-t-il précisé.
Cette dernière affirmation "L'opération n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain" n'est pas un argument valable, bien au contraire. En cas de procédure judiciaire, elle risque de peser en défaveur du chirurgien.

mardi 8 décembre 2009

Nicolas Sarkozy : identité nationale, la spécificité française et un message universel


Dans une tribune à paraitre dans le journal le monde du 8 décembre 2009, le président de la République a défini les grands axes de l'expression religieuse dans notre pays.
Cette clarification était absolument nécessaire, même si l'on vit en laicité, au vu de la place qu'occupe les religions dans les débats et déclarations d'hommes politiques toutes tendances confondues qui , tout en se positionnant défenseurs de la laïcité, nous interpellent souvent, nous citoyens, au grè des actualités, à des questions d'ordre religieux.
Ce message à destination de tous les français marque les contours d'une spécificité française après le vote suisse des minarets et précise clairement et plus largement que nos frontières, des règles universelles du « vivre ensemble la croyance et la pratique religieuse».
Tous apprécieront l'ouverture, la tolérance, le métissage, le respect et l'humilité qui se doivent de caractériser la conduite des pratiques religieuses.
La France à travers son président a parlé le langage de la raison et de l'unité.
L'intervention du chef de l'état vient ramener la sérénité après le bouillonnant tourbillon du débat sur l'identité nationale. Les mots clés sus-cités de ce message méritent d'être gravés dans les manuels des écoles et collèges.
En voici les grandes lignes :


Pratiquer son culte dans la tolérance et le respect de l'autre, sans ostentation
" Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation et, conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre".
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Ouverture
"L’ouverture aux autres est un enrichissement".

Privilégier le métissage face au communautarisme
"le métissage", qui "est la volonté de vivre ensemble", au "communautarisme", qui "est le choix de vivre séparément".

Le respect avant tout
Nécessité de "respecter ceux qui arrivent" et de "respecter ceux qui accueillent".

samedi 5 décembre 2009

Identité nationale. La place des religions dans notre société : merci Éric Zemmour, merci I-Télé ..

J’ai parcouru le débat organisé le 31 octobre à I-Télé sur l'identité nationale, avec en duo Eric Zemmour et Nicolas Domenech, le tout arbitré par Laurent Bazin…C’était intéressant à plus d’un titre mais j’ai tenu à ajouter le commentaire suivant malgré mon souci permanent d'éviter de passionner le débat. Mais je vais faire l'exception, jouer au contradicteur pour maintenir un certain équilibre..
Bien sûr, on le voyait venir, Monsieur Zemmour, après les affiches missilées et barqaifiées des minarets suisses, le voila qui oriente directement le sujet pour sataniser et enfoncer davantage la deuxième religion des français. Un bout de temps déjà, nous assistons aussi à une stigmatisation organisée et à tout vent de l'église par des campagnes disons un peu tendancieuses aboutissants à l'affaiblissement des repères religieux des français. Depuis peu de temps, certains médias jouent-t'ils la rebelote pour celle qui occupe la seconde place pour les français ? ou bien voulez-vous que les français musulmans cachent leur religion comme l'ont fait les juifs pour fuir l'intolérance et Vichy et accéder à la place de monsieur "tout le monde"?
Courageux, transparent comme nous le connaissons, Monsieur Zemmour ne prendra naturellement pas la peine de demander à I-Télé ou à Monsieur Bazin un vis à vis ou un contradicteur français musulman aux cotés de Nicolas Domenech, réellement brillant par ailleurs. Les français, à ses yeux, ne méritent -t'ils pas l'objectivité?
C'est un peu comme si on abordait, par des journalistes TV à large audience, la question de l'intégration ou de la place en France de la communauté noire ou asiatique ou juive française en l'absence d' un avis contradictoire ou commentaire de ceux concernés. Trop facile..... Le 2 poids, 2 mesures.....
Et tout ce qui est excessif, Monsieur Zemmour reste insignifiant. Le débat sur l'identité nationale a encore de beaux jours devant lui ...mais je lui préfère un débat sur "l’unité nationale" et accessoirement un débat sur "la place des religions dans notre société"..puisque vous en êtes devenus un éminent spécialiste..Et rappelez vous ceci, Monsieur Zemmour, l’identité nationale, c’est aussi l’image et les symboles universels que nous, français et notre république, donnons au monde. Celles qu’ont données la révolution française et des centaines de penseurs et philosophes universels français comme Victor Hugo et d’autres, autant de messages aux enfants, aux citoyens et nations du monde. Des valeurs, monsieur, oui des valeurs humaines…..qui font à la fois la spécificité et l'universalité d'une identité.

Raphaet Dali

Enseigne aux autres la bonté, tu peux avoir besoin de leurs services.. André Gide

vendredi 4 décembre 2009

Identité nationale: François Fillon. Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à ....


Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de Déroulède et de Vichy.
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Mosquées ou caves
"Il est normal et légitime que les pratiquants puissent exercer leur foi dans des conditions dignes. Je préfère des mosquées ouvertes à des caves obscures"
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Minarets aux maires
"Quant aux minarets, qui sont d'ailleurs assez peu nombreux en France, je dis simplement qu'ils doivent s'inscrire de façon raisonnable et harmonieuse dans notre environnement urbain et social. Et la meilleure façon qu'ils le soient, c'est de faire confiance pour cela aux maires de nos villes"
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Un Islam Français
"Ce qui doit être recherché, c'est un islam de France, plutôt qu'un islam qui s'impose en France. C'est cet objectif que le gouvernement poursuit avec les représentants de la communauté musulmane"
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Dépassionner le débat
"On nous a soupçonnés d'instrumentaliser la question nationale, comme si cette question n'était pas lancinante, et cela, depuis longtemps"
"Ici ou là, on a prétendu que ce débat était dangereux, qu'il allait raviver les défiances. Mais le danger n'est pas de débattre ! Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de Déroulède et de Vichy"