mardi 24 mars 2009

OTAN : les conditions sont t'elles requises pour un Néo-OTAN?..

Pour ou contre l'adhésion à l' OTAN ?

L’OTAN d’aujourd’hui (l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ne peut être vue sous l'angle de l’OTAN d’hier, celui de la guerre froide classique, parce que le monde d’aujourd’hui a bien changé et n’est plus le monde d’hier. Les mutations ont été rapides, imprévisibles et ont abouti à de nouveaux équilibres.
La mondialisation est venue bousculer tous les pronostics économiques et politiques.
L'OTAN est dans l'obligation de revoir ses anciennes copies et de s'y adapter. Rien ne sera plus comme avant. La carte géopolitique est devenue celle d'un village. La coexistence intelligente devient le passage obligé. La dissuasion classique est vouée à la révision pour ne pas tomber dans l'échec et l'impuissance. La course aux armements ne profite plus à personne.
Evaluez les "bénéfices" de toutes les guerres, elles sont toutes dans le rouge. Les pseudo-gagnants comme les perdants officiels. La solution : "Les tracteurs avant les tanks" disait Obama dans son discours d'investiture. L'humain avant le matériel. Le naturel avant l'artificiel. Le respect des autres avant l'ingérence, en dernier recours. La justice pour tous avant le "2 poids 2 mesures". Ces règles étant respectées, le gnedarme peut exercer. Le monde a changé, l'état d'esprit des peuples a évolué, les dirigeants de ce monde se doivent de le percevoir afin de ne pas se trouver confrontés à des fronts internes puissants pouvant être à l'origine de graves déséquilibres. Bien balayer d'abord devant sa porte, traiter tous nos points faibles internes pour rendre nos sociétés plus fortes, plus saines, plus équilibrées, plus justes pour être justement suffisamment solides et armées pour vaincre toute agression extérieure ou tout terrorisme qui sera, sans aucun doute, plus financier et technologique que militaire.

Le partenaire principal et le moteur de l'OTAN sont les USA. Ce partenaire évolue.
Bush, le "va t’en guerre", n’est plus à la tête des USA et les USA d’Obama ont engagé les corrections nécessaires pour un virage politique conséquent même si le discours évolue progressivement pour ne pas choquer les faucons encore à l'affût.
Il ne faut pas sous estimer le fait que les USA sont en train de vivre une véritable révolution à suivre de près. Derrière toute profonde mutation, il y a d'abord l'homme, un président hors de l'ordinaire, riche de ses brassages multiculturel, multisocial, multi politique, multi religieux et qui a traversé avec succès un véritable « parcours du combattant » truffé de tous les pièges de la politique et du racisme, l’ensemble forgeant une personnalité hors du commun. Obama, un phénomène à la tête des USA. Sa personnalité mariée à cette formidable flexibilité et capacité d’adaptation des institutions US, voilà les ingrédients du début de la plus profonde réforme structurelle en cours dans ce pays. Les USA vont prendre une avance déterminante sur le monde et de ce fait conserveront leur place de première puissance économique mondiale loin derrière les suivants.
Un rapprochement avec cette formidable machine, en pleine mutation, plus rassurante car plus humanisée que la précédente, qui se doit de tirer le reste du monde vers le haut et non vers le bas, voilà alors un bon pari et sûrement un ticket gagnant.

L’Europe a incontestablement fait du chemin dans la monnaie unique et l’élargissement mais à ce jour, a-t-elle tous les moyens de pouvoir compter que sur elle-même ? Dans cette organisation, elle avançait en rang divisé même si certains états sont déjà membres de l'OTAN. Une Europe plus unie et plus forte au sein de l'OTAN, voilà un bon équilibre préventif.

La dissuasion moderne, nécessite de gros moyens financiers, technologiques et humains.
La France peut- elle en assumer seule le coût et la gestion? Mutualiser ces moyens et donc ces coûts avec d'autres partenaires et permettre le redéploiement de certains services vers d'autres types de protection contre les agressions "intelligentes", voilà une démarche vers la simplification et la rationalisation ........ si nécessaires dans tous les domaines.

Intégrez tous les éléments de cette équation et vous obtiendrez la réponse.
Nicolas Sarkozy, de mon modeste point de vue, n’a pas tord de vouloir adhérer à "l'OTAN" dans le contexte géopolitique actuel. Une  intégration dans le cadre d'un néo-OTAN : je pense que l’avenir lui donnera alors raison.
R.D.

Le pape Benoit XVI …. a ses raisons que la raison du commun des mortels ne comprend pas…

Une sacrée levée de bouclier sans précédent à travers les médias et les déclarations d’hommes politiques au vitriol.
Une unanimité inquiétante contre les déclarations du Pape Benoit XVI sur le préservatif.
Inquiétante parce que l’on n’a pas entendu de voix ou discours en faveur de ses propos. Une certaine diabolisation était à l’honneur.
La logique de l’équilibre aurait voulu la présence d’un minimum de rapport de force soutenant son point de vue. Rien, Eh bien, je vais en choquer plus d’un en disant que le Pape n’a pas vocation d’être un mouton de Panurge et de suivre la philosophie ou la mode de «Monsieur Tout Le Monde ».
Il est de par sa fonction le défenseur du dogme qui se veut le contrepoids de tous ces fléaux qui surgissent ça et là et dont on n’a pas encore mesuré les conséquences et les éventuels dégâts : le matérialisme débordant, l’individualisme destructeur, le contre nature à la mode, la perte des valeurs humaines essentielles – qui sont en train de nous affaiblir et même , peut être, nous détruire lentement.
Le patron du Saint-Siège est en droit de s’interroger sur un certain nombre de questions :
- Quelle civilisation, voulons-nous ?
- Quel profil d’humain, souhaitons-nous nous rapprocher ou façonner ?
- Quelles valeurs essentielles avons-nous à défendre ?
- Quelle qualité de vie aspirons-nous à atteindre ?
Le pape met la barre très haute dans sa déclaration quitte à déplaire ou paraitre hors norme. C’est son Job. Son rôle n’est il pas de ramener vers l’équilibre les jusqueboutistes de la direction opposée ?
En d’autres termes, pour rapprocher cette majorité silencieuse autant que possible de l’antidémesure et du juste milieu, ne fallait-il pas qu’il adopte cette stratégie à ligne dure et agisse ainsi quitte à mettre en difficulté certains de ses propres fidèles?
Chassez le naturel, il revient un jour, tôt ou tard, au galop.
Cette crise financière et économique, symbole de la dérive de la démesure, n’est elle pas là pour nous rappeler les dangers des excès, et dans le même temps, ne nous appelle t’elle pas à méditer sur « la loi des équilibres qui rappelle souvent, pour ne pas dire toujours, les extrêmes à l’ordre », et pourquoi pas à l’existence d’une force au dessus des puissants, des hommes et de leurs lois qui gère les choses à un autre niveau immatériel et qui est là pour nous rappeler, de temps à autre, que nous sommes, dans notre rationalisme hypertrophié ou notre démesure démesurée, bien fragiles et rien que des « roseaux pensants ».
Le pape a ses raisons que la raison du commun ne comprend peut être pas…Et béni soit le juste milieu.
R.D.

Crise financière et économique. Nicolas Sarkozy met les pendules à l’heure : "Quand Saint Quentin est avec Nicolas Sarkozy"

Voici les grandes lignes de la déclaration de Nicolas Sarkozy ce 23 mars 2009

Pragmatisme, pas de précipitation, flexibilité : plan de relance modulable en fonction de l’évolution et des priorités
« Si la situation devait se dégrader, nous ferions davantage'. Mais 'la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets »
« Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures »,


Pas d'augmentation des impôts
« Je ne serai pas le président de la République qui augmente les impôts ». « Augmenter les impôts, ce serait diminuer un peu plus nos chances de renouer avec la croissance »

Les réformes se poursuivront ….

L'argent aux banques n'est pas un don mais un prêt
« Cet argent, il n'a pas été donné, il a été prêté et il rapporte des intérêts »
« l'État n'a eu à prendre le contrôle que d'une seule banque pour la sauver de la faillite ».

La priorité c'est le soutient à l'emploi
« ..sauver 'des milliers d'emplois', ainsi que l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel, 'parce qu'il vaut mieux une activité à temps provisoirement partiel que pas d'emploi du tout »
Plan de Soutient à 25 basins d'emploi en difficulté mais soutient controlés
Généralisation du contrat de transition professionnelle à 25 bassins d'emploi en difficulté et la mise en place d'un fonds social d'investissement. Ces mêmes bassins auront droit à des 'commissaires à la ré industrialisation


Patronat : la transparence et la justice sociale avant tout..
« Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés. Il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en œuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel »

Les jeunes : un plan d'urgence
Exige avant le 15 avril, "un plan d'urgence en faveur des jeunes…. " Que toutes les pistes" soient explorées, notamment des mesures en faveur de l'alternance ».

Ile de France : corriger les insuffisances en matière de transport par une refonte du système
le système de transport francilien est "à bout de souffle, saturé" et impose tous les jours à des millions de Franciliens une vie infernale".
« A la fin du mois d'avril nous prendrons des décisions à la hauteur du défi que représente l'amélioration de la vie quotidienne de 12 millions de Français"


Sécurité : la liberté c'est avant tout le respect. La violence en bande durement sanctionné
"Désormais, la seule appartenance à une bande pourra être sanctionnée pénalement d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et l'intrusion dans un établissement scolaire sera considéré comme un délit sanctionné par le code pénal",

Le G20 : oui à la régulation et à la refonte du capitalisme. Non à l'anticapitalisme
« Attendre des résultats concrets en matière de régulation du capitalisme au sommet du G20 à Londres le 2 avril. Le sommet de Londres ne doit pas être un sommet technique mais un sommet politique où se jouera la question de savoir si l'on réforme le capitalisme ou si on laisse le champ libre à ceux qui veulent le détruire et qui en même temps, ne nous y trompons pas, détruiront la liberté"
"Nous savons où mène l'anticapitalisme. Nous n'avons pas envie de recréer les drames du passé ? alors n'attendons plus. Finissons-en avec les dérives, avec les abus."


Environnement : taxer l'anti environnement pour financer la protection sociale
Pourquoi pas une "taxe carbone" qui "permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale" et de lutter contre le "dumping environnemental".

Par R.D.

jeudi 19 mars 2009

Crise financière : la logique veut que le traitement soit basé sur 3 démarches, l’anti traitement aussi :

Nous sommes tous sur un bateau naviguant en pleine tempête. Cette tempête s'appelle crise financière et économique dont chacun sait qu'elle touche tous les pays.
Les symptômes de cette crise sont tous liés à la rareté plus ou moins aigüe des moyens financiers. Ce constat est bien compris de tous. La logique veut alors que le traitement soit alors basé sur 3 démarches :
1/utiliser à bon escient l'argent dont nous disposons, c'est à dire le gérer de la façon la plus rationnelle en tenant compte des erreurs du passé et des impératifs du présent,
2/Éviter qu'une partie de notre réserve, au main de l'épargne ou des capitaux, quitte le territoire pour aller s'installer ailleurs dans des mers qui peuvent paraitre plus calmes pour certains..
3/ mettre toutes les chances de notre coté pour ramener des sous de l'extérieur en encourageant et en mettant en confiance les investisseurs étrangers et les détenteurs de capitaux. La France par ses atouts multiples peut, avec les ajustements nécessaires, réussir ce pari.
Pour revenir à la mobilisation syndicale. Un constat accepté de tous : le syndicat est un pilier de la démocratie en tant que contre pouvoir important parmi d’autres. Mais attention au dérapage. Tout ce qui est excessif est insignifiant. La surenchère syndicale excessive en ces temps exceptionnels ne peut être qu'illogique parce qu'elle représente tout à fait l'anti traitement de la crise.
1/ Elle pousse, contrairement au bon sens, le gouvernement à des dépenses supplémentaires et précipitées et défend l’immobilisme vis-à-vis des réformes, nécessaires pour corriger les points faibles structurels,
2/ en soulevant les pauvres contre les riches, elle divise davantage les français, réduit considérablement la confiance et elle encourage nos entreprises et les détenteurs de capitaux à aller s'installer ailleurs et enfin,
3/par l’image négative qu’elle donne dans le monde, et chacun sait que ce monde est réduit à un village, elle décourage les investisseurs étrangers à venir placer leur argent en France ou l'investir et créer des emplois.
Nicolas Sarkozy, le 18 mars dans le Doubs, a clairement marqué les limites de cet emballement :
« Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts mais pour réconcilier la France avec l'entreprise et avec l'usine (...) Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l'argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n'est pas de les faire partir ».
R.D.

lundi 16 mars 2009

Yazid Sabeg, avis favorable...les champions de la transparence et ceux de l'opacité..

Par R.D.

Lundi 16 mars 2009 : excellent débat hier soir à l’émission de TV « Mots croisés » en présence de
Yazid Sabeg (Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances), Patrick Lozes ( président du CRAN), Ivan Rioufol (du figaro), Dominique Sopo (SOS Racisme). Sujet : la peur des statistiques ethniques, mesure de la diversité..
Le match de l'opacité et du flou contre la transparence.
Ce sont les défenseurs du flou qui entretiennent et favorisent le communautarisme tout en se clamant tenant de l'anticommunautarisme. Stratégie vouée à l'echec car le jeu est bien compris de tous. On ne pourra pas échapper à la mesure de la diversité, aujourd'hui ou demain.
Il y a quelques mois, suite à un débat sur le sujet «population et diversité», nous avions écrit au Président de la république pour demander la création d’un « Observatoire français de la diversité et de l’égalité des chances » dans le but premier était d’évaluer et de favoriser l’accès des français de la diversité à la fonction publique, à l’enseignement, aux médias et à la politique. Ce n’était que demander de la transparence et de la justice. Et c’était sans insister sur l’apport potentiel extraordinaire de cette injection sur le social, l’économique, le politique et le rayonnement de notre pays à l’extérieur. C’était avant l’élection d’Obama et les événements de la Guadeloupe. Le cabinet nous avait répondu que le dossier avait été transmis au Ministère de l’intérieur et que l’on donnerait une suite à cette demande. Depuis, une info que le ministre de l’intérieur ou son cabinet était réservé sur cette requête !!!.Déception de nombreux amis et rebelote : encore de beaux jours et place nette pour les inamovibles associations balisées, autant que l’état de la diversité depuis quelques années, que sont « SOS racisme », « ni putes ni soumises » ou la Halde, qui ont beaucoup donné, il faut le reconnaitre, mais qui sont, sur la question de l'égalité des chances, les champions du flou et de l'opacité. Notre confiance constante au pragmatisme de Nicolas Sarkozy n’a pas été altérée pour autant. Nous n’avions pas tord. Enfin, le geste, une nomination : Yazid Sabeg, commissaire à la diversité. Prudence jusqu’à l’émission TV « mots croisés » hier soir. J’ai été agréablement surpris par le personnage... Objectif, rationnel, dominant le débat, il a bien cadré la défense de l’égalité des chances dans le cadre des valeurs de la république. Opinion et avis favorables donc Yazid, attention aux faux pas et aux peaux de bananes, engage un bon équilibre face aux forces de l'immobilisme qui veulent que l'on se cantonne au "statut d'éternels invités", sois toujours, si on t’en donne les moyens, en avance comme pourrait l’indiquer ton nom d’origine arabe (tous les noms arabes ont une signification : Sabeg veut dire celui qui est « en avance » ou « le précurseur » si je ne me trompe pas..). Que les esprits mals tournés ou complexés ne le prennent pas mal. Un franco-arabe riche de 2 grandes cultures est et reste français avant tout. Il est également un véritable ambassadeur de la francophonie dont on n'a pas su tirer le meilleur. Je dois avouer que dans le pays des libertés, il y a quelques poches de résistance et pour l'une d'entre elles j’ai longtemps hésité avant de placer le mot arabe dans ce post compte-tenu des préjugés et amalgames enfantins qui occupent le petit esprit de certains …). Barack (le bénie) Hussein ( le bienfaisant), 2 prénoms arabes du chef de l'état US vont, je l'espère, rentrer dans les mœurs et banaliser la question..L'Amérique a toujours su prendre de l’avance sur nous sur cette question. Je me souviens, il y a plus d’une dizaine d’années à Paris, aucun laboratoire pharmaceutique français ne voulait m'employer ou collaborer parce que… « sang mélé » et de nom à consonance étrangère... malgré un C.V. honorable. Ils avaient peur. Ils s'excusaient poliment à chaque fois, il faut le dire. Par ailleurs, les laboratoires américains et anglo-saxons installés en France nous recrutaient ou nous confiaient des missions les plus importantes à l’époque. Donner sa chance à chacun et aiguiser le sens de l'efficacité étaient privilégiés avant la couleur, le copinage ou le cousinage..

samedi 14 mars 2009

Taxe professionnelle : rationnelle ou « imbécile» ?

La taxe professionnelle est un impôt payé chaque année par les entreprises aux collectivités territoriales pour financer en partie leur budget et est calculée à partir de l'investissement, du parc foncier et de la valeur ajoutée de ces entreprises.
Question 1 : jusqu’où peut-on financer les collectivités territoriales en surchargeant davantage nos outils de production créateurs d’emploi, d'investissement et de richesse nationale? Ainsi François Mitterrand « taxait » la taxe professionnelle « d’impôt imbécile ».
Question 2 : alors comment alléger les charges des entreprises et des ménages pour résister à cette tempête conjoncturelle sans perturber le financement des collectivités territoriales ?
La logique implique des efforts de tous. Une solution doit être trouvée pour un financement rationnel des collectivités et dans le même temps, en cette période de tempête, les collectivités ne peuvent poursuivre leur rythme de dépenses et d’investissement des « grandes glorieuses » sans écarter les dépenses de prestiges ou superflues qui créent peu ou pas d'emplois, alourdissent la dette publique au dépens des investissements productifs innovants qui renforcent notre richesse nationale et notre compétitivité.
C’est cela la solidarité nationale.
Par R.D.

Article paru dans le journal "Le Kremlinois" d'avril 2009 dans la rubrique "Tribune d'expression des groupes du Conseil Municipal"

mercredi 11 mars 2009

Diversité :cacher les statistiques ethniques ou « la vertu qui cache le vice ».

1/Nous ne connaissions pas Yazid Sebag, nouveau commissaire de la diversité, et sans s’attarder sur le sens et la portée de sa nomination pour l'égalité des chances ainsi que du champ de ses responsabilités, il n’a probablement pas tord de poser le problème de la mise en place des statistiques ethniques.

2/ Les statistiques ethniques : les occulter, c'est un peu la vertu qui cache le vice..Elles fourniront des renseignements objectifs de la réalité de la représentativité républicaine et des surprises douloureuses seront à attendre. Les partisans de la "politique de l'autruche" avaient jusqu'à une époque peu lointaine toujours eu le dessus.
Un exemple : combien de cadres, de médecins ou d’ingénieurs, la république a t’elle formée parmi la population française issue des communautés beurs et blacks de 1e ou 2e générations ? les résultats feront hérisser beaucoup de chevelures.. mais il faut positiver, les choses changent certes lentement mais évoluent.

3/Et je ne comprends pas le refus de « Ni putes ni soumises », association qui a réalisé des actions positives pour certaines femmes en difficultés mais que très peu de citoyens des quartiers ou des communautés de la diversité ne se reconnaissent par ailleurs. Nos responsables politiques devraient s’interroger sur les personnes qui leur ont conseillé de mettre au premier plan cette association pour en faire une « référence de la diversité » et que l’on tient debout à force d'omniprésence médiatique avec le risque possible de stigmatiser davantage ces communautés. Franchement, je ne vois que peu ou pas de famille française black ou beur qui se reconnaît dans cette association, ni de par leur culture riche de diversité, ni par leur mode de vie, ni de par leurs espoirs. Cela témoigne d’une mal connaissance évidente de cette situation. …qui peut expliquer certaines inerties pour l'application de certains plans audacieux mis en place par le politique.

4/ Pour aller droit au but, et de mon modeste point de vue de "double culturel", la question de l'égalité des chances ne pourrait réellement avancer, pour une période délimitée dans le temps, que par la nomination ou désignation, par quota à définir, de personnes de qualité ++++sélectionnés pour leur qualité humaine, issus de la diversité dans toutes les structures de décisions et d’autorité : Collectivités territoriales, partis politiques, cabinets ministériels, médias publiques, ambassades, armée (c'est déjà fait) , police ( en bonne voie), finances publiques. Cela leur apportera dans le quotidien, de la couleur, de l'imagination, de l'humain, de l'unité et de la solidarité qui ne peuvent que nous enrichir davantage sans exception et sur tous les plans. Le rayonnement de notre pays dans le monde ne sera que plus large et sa richesse plus grande. Pouvons-nous faire mieux qu'Obama et les USA? Pourquoi pas.
En parcourant la liste de certains cabinets ministériels, j’ai été tout simplement surpris et décu par l'ampleur du désert de la diversité…..C'est bien dommage, ils auraient beaucoup donné. Il y a encore à faire pour la "diversitification"...Cela vaut vraiment la peine dans ce contexte de mondialisation où tous les pronostiqueurs pensent que le monde ne sera plus comme avant...

R.D.

mardi 10 mars 2009

Réforme des collectivités territoriales : "surréaliste, la défense de l’immobilisme en ces temps de crise".

Conseil de la communauté d’agglomération du 2 mars 2009 (suite 2)
Réponse au vœu présenté par les groupes : MRC, PRG et apparentés ; élu(e)s communistes, partenaires et citoyennes, socialistes et apparentés, gauche citoyenne sur la taxe professionnelle

Éléments essentiels du vœu présenté :
- contre la suppression de la TP dès 20010 sans qu’il ne soit proposé une solution sérieuse de remplacement
- contre la suppression des agglomérations proposée par la commission Balladur des collectivités territoriales.

Intervention de Raphaet Dali au nom du groupe d’opposition divers droite
Préambule :
1/La taxe professionnelle est un impôt payé chaque année par les entreprises aux collectivités territoriales. Elle est calculée à partir de l'investissement, du parc foncier des entreprises et de leur valeur ajoutée.
Cet argent collecté sert à financer en partie le budget des communes, des départements et des régions, ainsi que d'autres organismes, tels que les chambres de commerce et d'industrie. Par ailleurs, selon les chiffres, l'État supporte toujours plus de 92% du coût des dégrèvements.
2/ La conjoncture actuelle n’est pas bonne pour les entreprises. Leur chiffre d’affaire baisse, leur marge bénéficiaire aussi ainsi que leur visibilité dans le temps. L’enjeu est le suivant : comment alléger leur charge pour résister sans mettre en péril le financement des collectivités territoriales ?

La Taxe Professionnelle est un "impôt imbécile"
François Mitterrand disait que la T.P. était" un impôt imbécile".
En effet, on est en droit de se demander s'il est logique de financer les collectivités territoriales en surchargeant davantage les outils de production et donc l'emploi, l'investissement, l’économie réelle représentés par les entreprises. Par ailleurs, les critères choisis pour la calculer ne sont pas toujours rationnels. Cette disposition pouvait tenir lorsque les profits étaient substantiels mais les crises sont là pour dévoiler tous les points faibles d’un système. Peut-on continuer à surcharger et pénaliser davantage les entreprises en difficultés pour que les collectivités et les territoires poursuivent leur rythme de dépenses et d’investissement des « grandes glorieuses » comme si la crise n’existait pas ?
La logique implique des efforts de tous et non d’un secteur ou d’une catégorie aux dépens de l’autre.
Pour cette période conjoncturelle et transitoire, il est logique que la T.P. soit remplacée et compensée en partie et non dans sa totalité par un autre type de prélèvement que les experts auront à analyser.
Il est logique que les territoires fassent des efforts pour prendre conscience que les dépenses et les investissements doivent être cadrés par un budget de crise qui écarte pendant cette période de tempête, les dépenses de prestiges ou superflues ou superficielles qui créent peu d'emplois et qui alourdissent la dette publique.
C’est cela la solidarité nationale.
Quand au second point soulevé par ce vœu, le comité Balladur n’a pas spécifiquement conseillé la suppression des agglomérations mais préconise un nouveau découpage territorial qui réduit la bureaucratie, la confusion et le double emploi du feuilleté institutionnel. Ce découpage est appelé bien sur à être précisé avec le concours des élus et des représentants des communes, des agglomérations, des régions et des départements concernés.
Pour toute ces raisons, monsieur le Président, nous n’allons pas voter contre ce vœu mais nous nous abstenons. Vote : abstention

Suite.
L’intervention de Raphaët Dali a soulevé un petit tollé chez certains élus de gauche qui lui reproche son acharnement à défendre Nicolas Sarkozy et sa politique.
- Un maire d’une ville de l’agglo : " c’est surréaliste et je sais en tant que spécialiste des arts la signification de ce terme, surréaliste votre acharnement à défendre Nicolas Sarkozy et sa politique".
- Réponse de Raphaet Dali : "Monsieur, surréaliste, oui surréaliste votre acharnement à défendre farouchement l’immobilisme en ces temps de grande crise".

lundi 9 mars 2009

Brèves

Guadeloupe : Elie Domota dérape.
En politique, lorsque l’on devient un personnage public, le plus difficile est de rester soi-même et surtout de s’imposer une certaine modestie et une certaine humilité.
Elie Domota, le voila qui dérape .. Il vient de déclarer :
"Soit [les chefs d'entreprises] appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe" …et "Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage".
Paroles excessives donc malheureuses et insignifiantes.
Triste pour lui de laisser penser que le voilà devenu maître de la Guadeloupe.

mercredi 4 mars 2009

Conseil de la communauté d’agglomération du 2 mars 2009 (suite) : Réponse au vœu sur la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche




Conseil de la communauté d’agglomération du 2 mars 2009 (suite) : Réponse au vœu présenté par les groupes ; élu(e)s communistes, partenaires et citoyennes, socialistes, MRC, PRG et apparentés sur la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Voici les grandes lignes de ce vœu, présenté par la gauche et contestant la réforme :
- contre la suppression de 900 postes
- Le nombre de postes ouverts aux concours de l'enseignement, baisse de 15%
- les financements seront accordés aux universités performantes ce qui pénalisera nécessairement celles qui accueillent les étudiants les plus en difficulté.
- Remise en cause le statut d'enseignant-chercheur
- La Communauté d'agglomération de Val de Bièvre compte une vingtaine d'établissements d'enseignement supérieur et mille chercheurs (CNRS, INSERM, hôpitaux...). Nous sommes donc touchés par ces reformes, notamment à travers le « plan Campus » de Mme Pécresse et de M. Blanc, qui prévoit le départ de l'ENS Cachan pour le plateau de Saclay.
- volonté de l'État de créer des campus loin des villes
- Installer des équipements de recherche les uns à côté des autres, comme veut l'imposer le gouvernement, ne suffit pas à réaliser des synergies……

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Réponse de Raphaet Dali qui s’exprimait au nom du groupe d’opposition divers droite.
La question qui se pose est de savoir si notre université, son système d’enseignement et le fonctionnement de la recherche nécessitent une réforme ou pas.
Si vous jugez que notre système est parfait et ne nécessite aucun ajustement, comme pourrait laisser à penser votre texte, alors il n’est pas nécessaire de faire des réformes.
L’enseignement et la recherche sont les piliers du développement d’un pays .
Tout en rendant un hommage appuyé à nos universités, nos enseignants, nos centres de recherche qui ont enseignés, formés et développés de hautes technologies, nous nous devons, dans ce domaine plus particulièrement, conserver la rigueur de l’esprit scientifique qui veut que l’on doit à chaque instant savoir se remettre en question et ce de façon constante pour mieux faire et mieux être.
Pourquoi cette réforme est nécessaire ?
Parce que tout évolue très vite dans ce monde mondialisé et nous devons non seulement nous adapter à ces évolutions mais aussi les prévoir. Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner avec des institutions et des règles figées depuis 20 ans qui affaiblissent les objectifs fondamentaux de nos universités. Voici quelques exemples pratiques parmi d'autres :
- Le numérus clausus imposé par les universités qui a fait des ravages dans certaines spécialités, on peut citer les médecins mais aussi les ingénieurs avec pour résultat quelques années plus tard un manque flagrant de spécialistes nous obligeant actuellement à recruter à tour de bras des étrangers pour combler le vide laissé aprés avoir sacrifié beaucoup de nos jeunes en cours de formation.
- Malgré des études longues et couteuses, un grand nombre de nos étudiants ne sont pas sûrs de trouver un stage dans les spécialités correspondantes à leur formation et même pour certains des emplois dans leur spécialité (nomadisme des spécialités). Donc des situations d'inadéquation entre la formationd'une part et l’environnement de l'emploi et de l'économie d'autre part.
- En matière de recherche, malgré d’excellentes potentialités individuelles, les enquêtes montrent que nous avons pris un sérieux retard dans certaines spécialités à haut développement technologique par rapport à certains pays en particulier les USA et le Japon.
- les liens nécessaires entre les industries et les établissements de recherche tant du point de vue fonctionnel que législatif ne sont pas encore bien au point malgré la mise en place louable de pôles régionaux comme vous venez de le citer en évoquant la vallée scientifique du Val de Bièvre. Ils méritent d’être mieux organisés au niveau de l'intégration et des passerelles.
- Vous n'êtes pas sans savoir que certains centres de recherche et certaines universités ne se concertent pas suffisemment et travaillent chacun dans son coin, et que de véritables tours d’ivoire se dressent encore quelquefois au sein d’une même université.
Le mandarinat ne vous est pas inconnu. Nous sommes un des rares pays où des postes fonctionnels dans l’enseignement et la recherche (ex chefs de service) sont pratiquement des postes à vie favorisant ainsi une certaine bureaucratie ( aggravée quelquefois par le copinage sous- jacent) laissant moins de place à l’évaluation, la compétition et au renouvellement, bases du dévelloppement de la recherche et de la technologie .
Pour prendre l’exemple de notre CAVB et de la vallée scientifique du Val de bièvre qui nous concernent, Il y quelques mois j’avais posé, en conseil, la question de savoir s’il était organisé au moins une fois par an une réunion scientifique, un sorte de congrès ou forum local regroupant tous les acteurs de la recherche et de l’innovation de la vallée scientifique du Val de bièvre pour permettre aux différents acteurs de se connaître, de présenter entre eux leur projets de recherche et chercher ensemble de possibles synergies pour certains études et pourquoi pas s’associer à des recherches communes. On m’a répondu NON.
Donc pas suffisamment de vases communicants et peu de circulation de l’information entre eux alors qu’ils appartiennent à un même pôle.


Eh bien, c’est cela que veut corriger entre autres la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle n’est pas parfaite mais elle est la moins mauvaise dans le contexte actuel. Elle pourrait être appelée à des corrections au fur et à mesure de sa mise en place, elle n'est pas figée comme l'a soulignée Valérie Pecresse mais elle reste nécessaire. Sans cette réforme, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs et nous prendrons un retard supplémentaire certain.

La lecture de ce vœu nous donne le sentiment que l’on ne veut toucher à rien, que l’on ne change rien, que nous ne fassions aucune réforme.
De plus, aucune proposition n’est formulée dans ce texte pour améliorer notre système d’enseignement supérieur ou notre recherche.
C’est pourquoi, nous votons contre ce vœu.

lundi 2 mars 2009

Conseil de la Communauté d’agglomération du val de Bièvre : lundi 2 mars 2009


« Face à une crise sans précédent, nous ne voyons pas là un budget local de crise » Intervention de Raphaet Dali au nom du groupe d’opposition divers droite.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Notre groupe a lu avec beaucoup d’intérêt le compte-rendu présenté par le bureau de notre communauté d’agglomération du Val de Bièvre et écouté avec beaucoup d’attention l’intervention explicative de Madame Cordillot concernant le débat d’orientation budgétaire 2009.
Au vu de ce compte-rendu, et au vu de toutes les informations à notre disposition, il y a entre nous un point sur lequel nous sommes unanimement d’accord.
Nous sommes face à une crise financière et économique sans précédent.

Situation de crise extraordinaire, nous en convenons, appelle mesures thérapeutiques extraordinaires de cette crise.
Gagner une bataille ou du moins réduire au maximum les pertes, suppose
1/ d’abord un état d’esprit (une prise de conscience exceptionnelle) et
2/ bien sur de mesures exceptionnelles adaptées.
Hélas, nous n’avons pas vu, dans cette présentation, un budget de crise.
Les dépenses et les recettes programmées pour la communauté d’agglo sont classiques et l’investissement aussi comme si de rien était.
Cette crise, la France n’en est pas responsable. Elle est mondiale. Nous en subissons les conséquences, probablement moins que d’autres pays grâce à notre système d’amortisseur social. Elle est plus conjoncturelle que structurelle. La bulle financière, la mondialisation, la crise économique, il n'est pas évident d'en prévoir ni préjuger de leurs conséquences.
Elle est donc belle et bien là. Les chiffres dont certains sont cités dans votre exposé et qui sont publics, nous interpellent. Vous les connaissez, nous les connaissons :
- Une dette de l’état exponentielle
La dette de l’État représente 65% du PIB et même 112% si on ajoute le paiement des retraites des fonctionnaires.
A partir de 2012, les actifs risquent de ne pas être assez nombreux pour financer les retraites
Avec l’ajout du trou de la sécurité sociale, la dette publique explose.

- Un PIB (richesse nationale) en baisse de 1.5 %

- Un investissement productif en diminution en 2009 (investissement 70% pour les collectivités)

- Des dépenses publiques représentant cruellement 53.55 % du PIB avec un déséquilibre des recettes publiques

- Un déficit public qui dépassera forcément 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 (86 milliards d'euros cette année).
En 2008, il avait déjà bondi à plus de 56 milliards d'euros, contre 34,7 milliards fin 2007, le ralentissement économique ayant pesé sur les recettes fiscales.

- Le déficit de la Sécurité sociale "frôlera 15 milliards d'euros en 2009" en raison de "la dégradation de la conjoncture". Les prévisions de déficit du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) 2009 faisaient état dans un premier temps d'une impasse de 11,4 milliards, portée en janvier à 12,6 milliards d'euros.

- Un seuil de pauvreté qui grimpe
13 % de la population. « 7,9 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, estimé à 880 euros par mois, dont 4,2 millions avec moins de 603 euros.

Les économistes pensent que pour éviter un cauchemar, il nous faudrait une croissance supérieure à 3% et une baisse du chômage à 4,5% en 2012 et 2025.

Alors quelles références et quelles réponses dans ce budget à ces chiffres et à cette situation exceptionnelle qui risque de déverser sur le marché la précarité, le sous emploi et la fragilisation de notre maillon économique ?

Bien entendu, la gauche pointe du doigt la droite au niveau national, c’est ce qu’on lit dans votre compte rendu, la droite pointe du doigt la gestion de la gauche au niveau des collectivités territoriales (23 régions sur 25 et 70 % des investissements).
En fait, la gravité de la situation nous impose de dépasser cet état d’esprit. Nous n’en sommes, hélas, plus là. De droite comme de gauche, nous avons à faire de gros efforts pour traiter le problème selon le contexte du champ de responsabilité de chacun et en ce qui nous concerne, il s’agit de la communauté d’agglomération du Val de Bièvre..
La fuite en avant dans l’accroissement des dépenses publiques et des investissements non productifs donc non créateurs de richesses ne posaient pas de problème lorsqu’il y avait des sous, lorsque le pays produisait beaucoup et était au premier plan des pays riches.
Maintenant, ce n’est plus possible, tout simplement parce que l’argent que nous produisons et avec lequel nous fonctionnons devient rare et précieux. Oui rare à moins de continuer à emprunter et à ’alourdir davantage la dette publique mais jusqu’à quelle limite ?

Alors que faire ?
Indépendamment des clivages politiques et très objectivement, nous n’avons pas eu le sentiment, au vu de cette lecture préalable, que ce budget était un budget de crise, ou même de prévention de la crise au niveau local.
Dans tous les cas, au niveau de notre communauté d’agglo, nous sommes convaincus que des mesures spécifiques locales à notre niveau peuvent être étudiées et adoptées indépendamment de nos profils politiques. Un certain nombre de dépenses de prestige est à revoir, peu d’investissements productifs créateurs de richesse sont répertoriés.

La communauté d’agglomération du Val de Bièvre pourrait être l’exemple de cette prise de conscience et de cet état d’esprit au nom de la solidarité nationale. Les élus de droite le souhaitent et s’y associent.
Le conseil de la communauté d’agglo et principalement son bureau composé uniquement d’élus de gauche (absence de proportionnelle au détriment, hélas, de la démocratie locale) assume une lourde responsabilité s’il ne prend pas des dispositions nécessaires adaptées à la situation. Nous invitons ce bureau à y réfléchir.
R.D