Mardi 12 mai
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, "va proposer" aux seize associations de défense des droits des plus démunis et des immigrés en situation irrégulière qui ont dénoncé son "mode de relation agressif" de "venir débattre du fond ". Ces associations rappellent que le ministre leur a "envoyé un courrier très critique" à l'occasion des rassemblements contre le "délit de solidarité" organisés le 8 avril dans 90 villes de France. Ils lui ont écrits dans ce sens. M. Besson assure ne pas encore avoir reçu ce courrier.
Dans une volonté de dialogue et de clarification, il a déclaré vouloir proposer à ces 16 associations de venir débattre du fond "."Il n'y a pas de délit de solidarité ", a une nouvelle fois soutenu mardi M. Besson qui s'exprimait devant la presse. Cette lettre est notamment signée par Emmaüs France, la Cimade, le Secours catholique-Caritas, le Réseau éducation sans frontières (RESF), le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), Médecins du Monde et la Ligue des droits de l'Homme.
Mr Besson est surement de bonne foi en déclarant qu'il n'y avait pas de délit de solidarité, mais la réalité est que cette loi n'est pas bien comprise par les associations et les défenseurs de l'humain qui lui reprochent de laisser une certaine place à l'amalgame..entre les réseaux criminels à l'origine de cette immigration sauvage et les associations caritatives. Là aussi, la communication méritait d'être mieux étudiée..
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