Les grandes lignes du discours de Nicolas Sarkozy à Toulon ce jeudi.
Une stratégie européenne globale
"L'Europe, ce n'est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté parce que c'est davantage de capacité d'agir. On défend mieux sa souveraineté avec des alliés, que tout seul."
" L'Europe plus démocratique, c'est l'Europe où ce sont les responsables politiques qui décident."
"La refondation de l'Europe, ce n'est pas la marche vers plus de supranationalité... C'est par l'intergouvernemental que passera l'intégration européenne parce que l'Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques."
La France et l’Allemagne unies
"L'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe toute entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe toute entière qui est désunie et qui est affaiblie."
"La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence .. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre."
L’Euro
" Si nous voulons que l'euro survive, nous n'avons pas le choix : nous devons opposer une solidarité sans faille à tous ceux qui doutent de la viabilité de l'euro et qui spéculent sur son éclatement."
La BCE est indépendante. Elle le restera.
"L'Europe, ce n'est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté parce que c'est davantage de capacité d'agir. On défend mieux sa souveraineté avec des alliés, que tout seul."
" L'Europe plus démocratique, c'est l'Europe où ce sont les responsables politiques qui décident."
"La refondation de l'Europe, ce n'est pas la marche vers plus de supranationalité... C'est par l'intergouvernemental que passera l'intégration européenne parce que l'Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques."
La France et l’Allemagne unies
"L'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe toute entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe toute entière qui est désunie et qui est affaiblie."
"La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence .. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre."
L’Euro
" Si nous voulons que l'euro survive, nous n'avons pas le choix : nous devons opposer une solidarité sans faille à tous ceux qui doutent de la viabilité de l'euro et qui spéculent sur son éclatement."
La BCE est indépendante. Elle le restera.
« Je suis convaincu que face au risque déflationniste qui menace l'Europe la Banque Centrale agira. A elle de décider quand et avec quels moyens. C'est sa responsabilité. Nul ne doit douter qu'elle l'assumera."
La crise
La crise
Celui de répondre à la crise par le travail, par l'effort et par la maîtrise de nos dépenses. C'est un ajustement par le haut. C'est un choix qui préserve le niveau de vie."
L’emprise des marchés
"Il nous faut d'abord de nouveau parer à l'urgence, en évitant de devenir une cible pour la spéculation en brisant le doute sur notre capacité à maîtriser notre endettement et à rembourser nos dettes"
"En réduisant nos déficits, nous diminuons l'emprise que les marchés exercent sur nous, nous préservons la maîtrise de notre destin."
"En réduisant nos déficits, nous diminuons l'emprise que les marchés exercent sur nous, nous préservons la maîtrise de notre destin."
L’endettement
"Le cycle qui s'annonce sera un cycle de désendettement qui ramènera le balancier de l'économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier."
Le financement du modèle social
"On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu'il faut faire face à la concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue urgente."
L’emploi
"Il faudra avoir le courage d'affronter les grandes questions et de lever les tabous sur les freins à la compétitivité française. Sur l'emploi on n'a pas tout essayé. Mais à la fin il n'y a que la croissance qui viendra à bout du chômage de masse."
Politique budgétaire
"Le cycle qui s'annonce sera un cycle de désendettement qui ramènera le balancier de l'économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier."
Le financement du modèle social
"On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu'il faut faire face à la concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue urgente."
L’emploi
"Il faudra avoir le courage d'affronter les grandes questions et de lever les tabous sur les freins à la compétitivité française. Sur l'emploi on n'a pas tout essayé. Mais à la fin il n'y a que la croissance qui viendra à bout du chômage de masse."
Politique budgétaire
« Nous devons discuter ensemble de nos politiques budgétaires, non pour qu'elles soient les mêmes partout alors que les situations sont différentes, mais pour qu'elles se rapprochent au lieu de s'écarter les unes des autres."
"Examinons en commun nos budgets. Instaurons des sanctions plus rapides plus automatiques et plus sévères pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements. Renforçons les dispositifs de prévention pour que les dérives que nous avons connues ne se reproduisent plus."
"Examinons en commun nos budgets. Instaurons des sanctions plus rapides plus automatiques et plus sévères pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements. Renforçons les dispositifs de prévention pour que les dérives que nous avons connues ne se reproduisent plus."
Commentaire :
Toujours dans l’action, Nicolas Sarkozy a tenu à clarifier l’évolution des défis économiques et financiers auxquels sont confrontés la France, l’Europe et la mondialisation face à une crise grave semblant évoluer sûrement vers la chronicité.
Toujours dans l’action, Nicolas Sarkozy a tenu à clarifier l’évolution des défis économiques et financiers auxquels sont confrontés la France, l’Europe et la mondialisation face à une crise grave semblant évoluer sûrement vers la chronicité.
Des mesures importantes ont déjà été prises en compte au niveau national pour réduire l’endettement et les déséquilibres budgétaires. Mais face aux inerties locales, d’autres sont nécessaires, qui pour être acceptées et prises en compte par chaque pays, nécessitent des mesures et une stratégie globale au niveau européen.
Les prochaines mesures et non des moindres vont avoir à se concentrer davantage sur la productivité et la croissance, la préservation et la consolidation des emplois. Elles pourraient nécessiter d’autres réformes structurelles s’orientant vers une flexibilité et une souplesse plus larges des contraintes législatives et réglementaires régissant, entre autres, les autorisations, les recrutements, les diplômes et les emplois (réglementations anciennement façonnées par des corporatismes puissants devenus désuets creusant davantage l’écart avec nos concurrents). Oui de la flexibilité marquée, associée dans le même temps à un renforcement des structures de contrôle et de mises à niveaux en amont. Avec une lutte prononcée contre le gaspillage, c’est possible, cela pourrait créer des milliers d'emplois nouveaux.
Ceci dit, à travers les discours de Nicolas Sarkozy et d’Angéla Merkel, il est juste de noter que « l’esprit, la parole et les actes » y figurent en bonne place.
NB: mercredi 7 décembre 2012 : l'Allemagne vient de prendre des mesures annoncées ce jour, allant dans le sens de la flexibilité et de la souplesse face à certaines contraintes liées à l'emploi et au recrutement.
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