Paru dans la tribune de la Revue "Le Kremlinois de
juillet 2012"
Les kremlinois(e)s ont vécu ces dernières semaines des
élections présidentielles qui ont réconfortées ou déçues les uns et les autres
et c’est la valeur démocratie qui nous unie, à chaque fois, autour du choix des
urnes. Par contre, au deuxième tour des législatives, nous n’avions pas le
choix, seul le bulletin du candidat-Maire Jean-Luc Laurent, vous était présenté
pour cause « d’accords internes », l’ex député sortant du Front de gauche Mr Gosnat s’étant retiré
avant que vous ayez choisi.
Sans aucun doute, si la technique est légale, la procédure
nous fait réfléchir quand à la qualité de la démocratie locale symboliquement
évaluée par « le poids du citoyen sur les décisions de sa ville » laquelle est
quelque part malmenée.
Sans aucun doute aussi, l’ancien système est devenu
désuet et il mérite d’être revu et
corrigé car ne vous y trompez pas, il
donne aux maires et à leur entourage rapproché, tous les pouvoirs aux dépens de
tous les autres élus du conseil municipal de gauche comme de droite, confinés
durant 5 ans à plus de figuration que de participation effective aux décisions.
Cela avait été ma première grande surprise à ma prise de fonction d’élu
municipal. Une parenthèse : introduire le vote des étrangers ( dont je partage l'esprit de générosité s'il est sincère) dans ce contexte de précarité du rôle des élus, je vous laisse le soin de conclure.
Nous n’attendrons pas la rentrée pour demander au gouvernement actuel une réforme du fonctionnement de l’exécutif des collectivités locales pour une meilleure transparence démocratique de la représentation des citoyens dans la gestion de leur ville..
Nous n’attendrons pas la rentrée pour demander au gouvernement actuel une réforme du fonctionnement de l’exécutif des collectivités locales pour une meilleure transparence démocratique de la représentation des citoyens dans la gestion de leur ville..
Cette proposition est une des branches du tronc des réformes
structurelles de notre système ( accompagnant les nécessaires maîtrise
budgétaire et croissance) à engager en profondeur si l'on veut l'oxygéner et
l'alléger en vue de dépasser le cap de la crise profonde économique et
financière. Tout se tient et tout est lié.
Dans un monde nouveau et changeant, tourner en rond avec les
mêmes inerties, ce n'est probablement pas la
meilleure solution.
Raphaet Dali
Conseiller municipal, président de groupe, et conseiller
communautaire du Val de Bièvre.
Changeons Bicêtre, groupe municipal d’opposition de la
ville, pour la ville
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