jeudi 29 janvier 2015

Un enfant de 8 ans..de l'école au commissariat. Najet Vallaud soutient.


Un gamin de 8 ans, un enfant qui ne sait rien encore de la vie, qui ne l'a jamais exercé, Ahmed pour son prénom, trainé dans un commissariat de police et accusé « d'apologie au terrorisme »...Un autre, un enfant, oui un enfant Rom, oui Rom, empêché d'être enterré dans un cimetière public par un service publique. En l'espace de deux semaines, une symbolique qui en dit long d'un certain état d'esprit...de dérive confirmé par les multiples opérations judiciaires musclées sur des mineurs ( lire Mediapart : la France en guerre contre ses enfantshttp://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-alain/240115/la-france-en-guerre-contre-ses-enfants ). C'était à la famille de l'enfant d'être auditionnée, si nécessaire, suite à la plainte de la direction de l'école. Mais, hélas, au diable la prévention, la pédagogie et l'éducation suite aux terribles événements que nous avons vécu, place à la répression tout azimut à l'aveugle, tous les musulmans dans le même sac ( l'islam indélébilement collé au terrorisme) et sur la base du facile « deux poids deux mesures ». Nos dirigeants, dont la tache était loin d'être aisée pour gérer cette crise (François Hollande a su trouver les mots apaisants),  gagneraient davantage à écouter l'excellent Pape François, un sage, qui a dit ce qu'il fallait dire en de pareilles circonstances. Féru d'histoire, tout ceci me rappelle certains états d'âme, toutes proportions gardées, d'une certaine époque douloureuse de notre pays. Si cela continue ainsi, nulle nécessité de voyance pour prévoir de grands bouleversements dans les résultats des prochaines élections. On l'aura voulu et on y va au galop. Au final, je recommande la démission de Najet Belkacem, ministre de l'éducation qui, dans cette affaire et d'autres, en fait trop et mal pour paraître plus "intégrée"..Sinon, je n'ai rien compris à « l'intégration » et à leurs "symboles" appelés en haut lieu pour représenter la France dans la richesse de sa diversité ..Il faut lire les titres de la presse entre les lignes qui "rient sous cape" pour saisir la nuance. Tout cela « ne sent pas bon » pour la santé et l'image de notre pays, à l'intérieur comme à l'extérieur ( parcourir la presse internationale...). Trop de stress, trop de provocations, jusqu'où ?, jusqu'à quand. ? Épuiser ainsi la machine, la diviser, est- ce là la bonne voie pour améliorer le difficile présent et préparer un avenir meilleur?

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