25 août 2010 : A peine rentré de vacances, une dépêche sur mon écran. Nicolas Sarkozy réunit son premier conseil des ministres de la rentrée et fait une déclaration.
« Nous ne céderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique »
« éviter la confrontation stérile et face aux inquiétudes et interrogations, redoubler de dialogue et de pédagogie »
« s’armer de courage face aux critiques souvent excessives et infondées »
« la politique que le gouvernement mène est une politique équilibrée et à chacun des ministres de la mettre en œuvre ni plus ni moins... »
Je suis soulagé après ce que j’ai entendu loin d’ici et j’ai apprécié les recommandations pour l’équipe gouvernementale face à cette avalanche de tirs critiques sur la question de sécurité.
Restons ZEN avant tout et analysons froidement.
Auparavant, durant quelques temps, à 2300 Km d’ici et à 2 pas de l'immensité de l’océan, je me suis laissé aller à la farniente et à la ressource après deux années difficiles et épuisantes.
J’ai eu beau chercher volontairement à prendre mes distances sur les informations et les dépêches des médias en général, le tout me rattrape au galop. Des amis inquiets venaient me voir et m’interroger..
Ils connaissent ma sympathie, mon engagement et ma connaissance des efforts et des actions courageuses de Nicolas Sarkozy pour maintenir le cap au pays face aux conséquences multiples de la crise et de la mondialisation et ils ne comprennent plus..ce qu’ils interprètent comme une tendance à risque de « crédit politique". Et ce cap verbal à « droite droite toute » qui soulève tant de polémiques en interne et à l’étranger n’est pas sans interrogations..
Par nature et expérience, j’ai appris à ne jamais paniquer. J’expliquai que c’est là, et pour tout débat, le fonctionnement de la démocratie, sur la place publique le « pour et le contre », le «blanc et le noir », le « chaud et le froid » entretenus par les officiels et qu’ensuite, viendra le temps de la décantation et qu’il fallait faire confiance à l’ingéniosité et au sens politique de Nicolas Sarkozy qui, au final arbitrera avec toute la flexibilité et l’équilibre nécessaires.
- Oui mais attends....on a l’impression de partir en guerre contre le monde alors que l’on doit plutôt rassembler au max, non !
- Déchéance de la nationalité ? punir les parents des délinquants ? Sanctionner les maires (Estrosi) ? Les Roms ? la réaction de l’église ? celle de l’ONU ?...
- Certaines déclarations qui interpellent les analystes politiques qui considèrent que les premières préoccupations du politique sont également de ratisser le plus large possible l'électorat, déclarations qui font secouer les consciences...des opinions publiques qui restent fondamentalement sensibles à la forme même si l’on est dans le vrai dans le fond. Oui la forme.
Question : combien de décisions justes dans la vie se retrouvent en situation d’échec ou de faute car mal formulées ou présentées ?.
A la une : des syndicats qui se mobilisent, une presse qui se déchaîne, pointant en premier lieu et en première ligne le chef de l’état alors qu’il doit être protégé de la polémique par « des amortisseurs », des leaders de l’opposition qui ont trouvé matière toute prête et offerte à critiquer et à diviser.
Des sondages les uns plus douteux que les autres, poussant une fois X pour mieux l’affaiblir et qui revient le lendemain sur Y, avec entre les lignes des ficelles invisibles orientant l’opinion et les politiques dans un sens puis dans un autre.
La politique n’est elle pas de prévoir avant tout...et les conseillers de conseiller au mieux.
La sécurité des biens et des personnes est sans l’ombre d’un doute une des premières priorités politiques et de la responsabilité de l’état avant tout..
Peux t’on expliciter, compte tenu des statistiques et de notre population de 65 millions d’habitants que nous sommes en droit de paniquer et que notre pays est en danger car pas assez sécurisé?
Les médias n'en font t'ils pas un peu trop en nous bombardant quotidiennement de tout fait divers survenu à des centaines de Km à la ronde?
Comment traiter les symptômes et le fond du problème dans le calme et la sérénité en mariant, judicieusement et dans le même temps, l’application de la loi mais aussi le traitement de fond en amont ainsi que la prévention?
Alors voyons, me rétorque t’on, la France à notre connaissance, est-elle en manque de lois ou de réglementations en matière de sécurité au point que l’on surajoute à la couche existante d’autres plus ou moins aléatoires, alourdissants et compliquants encore le mille feuille législatif existant et tout ce qui s’en suit comme administration, justice, police et moyens supplémentaires?
Ne peux- t’on pas les appliquer sans tapages en respectant, bien sûr, les formes, d’abord en accord avec nos principes républicains historiques (une spécificité française) et ensuite parce que nous ne vivons pas dans un enclos isolé mais bien entourée d’un monde qui nous observe à la loupe et dont on ne peut se passer pour communiquer, échanger et vendre nos produits. L’image, bien sur, pour ne pas parler de bataille de l’image et ses conséquences. Il faut vivre à l’étranger pour en saisir la priorité.
Exemple : la bataille de l’export est un enjeu économique prioritaire, le professionnalisme seul ne suffit pas, il est assurément à compléter avec le relationnel qui est un savant mélange d’images, de sympathie, de respect et d’amitié. Nos ambassadeurs doivent en savoir quelque chose..
Tout projet, quel qu’il soit, nécessite une fois les objectifs tracés, le choix des hommes+++++++ correspondants qui vont accompagner les actions, la forme, le fond et les valeurs qui font sa réussite. Un remaniement bien étudié et ficelé dans ce sens contribuera, sans aucun doute, à renforcer l’image et l’efficacité des réformes entreprises et à entreprendre. Je porte beaucoup d’espoir sur la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012.
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