"L'image et la fiabilité de la France, c'est quelque chose de très concret" a déclaré Laurence Parisot, la présidente du Medef, le syndicat patronal sur France Info.
L'image de la France "dégradée".
Elle a estimé aujourd'hui sur France Info, à la veille de la journée pour les retraites et les éventualités de perturbations d'activités, que cela participait "à une dégradation très préjudiciable" de la "réputation" française.
La journée d'action "peut avoir un impact sur les relations commerciales, sur les relations de partenariat".
"Le nombre de réunions qui dans la semaine vont être annulées parce que le partenaire français de la réunion européenne ne pourra pas être présent, c'est incalculable", a souligné la patronne du Medef.
"J'ai l'impression que beaucoup ne mesurent pas que tout ceci participe à une dégradation très préjudiciable pour chacun de nous et de notre réputation", a-t-elle ajouté, alors que "ce que nous sommes en train de faire en ce moment, c'est tout simplement de sauver le système de répartition".
"Cette réforme est le fruit d'une très grande concertation et de beaucoup de compromis. Je suis étonnée de voir que certains considèrent qu'il n'y a pas eu de dialogue alors qu'il y a eu de nombreux échanges et que chacun a apporté ses idées et sa contribution"
Pour Mme Parisot, "cette réforme, c'est un bon compromis, et c'est un compromis que chaque Français devrait s'approprier". En outre, à ceux qui estiment qu'il faudrait agir d'abord contre le chômage pour aider les retraites, Mme Parisot a répondu que "le fait majeur qui explique le déficit du système par répartition, c'est l'évolution de la démographie".
"Même si on fait l'hypothèse d'un taux de chômage très bas, ce déficit sera présent", d'après elle.
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