Les référents, le poids de l'opinion publique, le cumul et les gardes fous en temps de crise ; Extraits du blog du vendredi 22 janvier 2010 ( partie 4) mes prévisions...et pronostics..
Il n’y a pas de décentralisation ou d’autonomies réussies en moyen ou long terme sans systèmes de contrôle et d’évaluation rigoureux en amont.
Notre pays a engagé de grandes et audacieuses réformes pour la modernisation de ses institutions et nous y avons mis de grands moyens. Nous devons les réussir et les mener à bon terme coûte que coûte. Nous n’avons pas le choix. J’ai suivi les travaux de certaines commissions, pour « le grand emprunt », pour la « réforme des collectivités territoriales ». De grands projets de restructuration et d’investissements sont lancés dans le cadre de la relance. Ils sont justifiés et nécessaires. La majorité a fait au mieux pour cette première étape. Nous devons nous assurer maintenant de leur donner le maximum de chances de réussite. Au vu de ma modeste expérience passée avec les collectivités qui, rappelons le, gèrent 72% des investissements nationaux et qui ont bénéficié de finances supplémentaires en 2009 dans le cadre du plan de relance, je pense nécessaire la mise en place de cellules de veille pour le choix, le suivi et l'évaluation critique en temps presque réel de chacun des projets financés. Elles doivent être indépendantes des gestionnaires de ces projets et privilégier parallèlement les investissements créateurs de richesse nationale et d’emplois. Les collectivités territoriales se sont avérées de "grands promoteurs immobiliers" tout en renforçant une "bureaucratie pénalisante". Elles doivent évoluer également en "grands promoteurs économiques" et se sentir responsabilisées pour l’emploi générateur de richesse et pour la croissance dans leurs régions.
Dans ce cadre, les PME, TPE bases de notre tissu économique, les incubateurs et pépinières d’entreprises doivent disposer d’une sollicitude approfondie de la part des collectivités territoriales parce que c’est eux les grands pourvoyeurs de demain, du talent et du savoir-faire mais aussi de nouveaux emplois du privé en particulier des jeunes. La décentralisation et l’autonomie économiques et financières sont une excellente chose à la condition qu’elles soient accompagnées de structures d’évaluation (des objectifs et des actions) et de contrôle adéquates et indépendantes. L’état, parce qu’il est le dernier recours en cas de difficultés en amont, doit disposer d'un réel droit de regard en aval pour rectifier le tir.
Publié par Raphaet Dali
Voir post du 22 janvier 2010 : http://dali-raphaet.blogspot.com/2010/01/le-bon-cote-et-les-benefices-de.html
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