lundi 26 mai 2014

Européennes : non, le séisme n'est pas europhobe. Les français, exaspérés, ont souhaité et voulu ce choc. Ils l'ont obtenu.

La toile d'araignée serrée du système, bâtie au fur et à mesure et sur mesure par les principales formations politiques, les mille feuilles institutionnels ( doublons), les corporatismes et le même refrain des médias étouffe par sa rigidité ce système et ne peut donc laisser place qu'à des déficits démocratiques, économiques, financiers, culturels et de valeurs parce qu'il lui est difficile de changer ni d'évoluer quand le monde change à grande vitesse. Les français, exaspérés par ce qu'il leur est imposé malgré eux au quotidien par le "système", ont souhaité et voulu ce choc. Ils l'ont obtenu.
Cela fait six ans, qu'en tant qu'élu ( tête de liste non partisan, un record national....pour un "indigène"), je me suis battu et exprimé parmi les premiers en vain dans ce sens dans les multiples conseils et commissions pour des réformes rapides structurelles en vue de fluidifier le système ( en particulier des collectivités territoriales, voir dates et articles correspondants) accompagnées d'une meilleure démocratisation et moralisation de la vie publique. Exemple parmi d'autres, tous les quadras de l'UMP étaient au courant de sa drôle de gestion interne et personne n'avait le courage de parler ou de réagir. Contexte ciblé hautement symbolique du général. Face aux barons, habiles pour s'entourer de couleuvres dociles, éloignées de la représentation réelle de la population française et de ses exigences, aucune reconnaissance pour les "réformateurs", nous ne sommes rien que des farfelus, utiles à la figuration et pour avaler et mal digérer toutes "les couleuvres". Comme pour beaucoup d'entre nous,  pour cause de déficit démocratique, je ne me suis plus représenté aux élections. Le "tourner en rond" n'est pas mon fort. Horizons bouchés pour toute innovation ou imagination, le guerrier a abandonné son épée, je me suis détourné des hommes pour ne m'intéresser qu'aux roses ( la poésie), aux chats et à . ....... La France est, de mon point de vue,  un grand capital que l'on dilapide à petit feu. La responsabilité est partagée par toute la classe politique et un grand nombre de médias peu pédagogiques envers les grands enjeux ( l'emploi par exemple, la mère des batailles) et les propositions correspondantes. Le président de la république et son gouvernement doivent agir fort et vite même dans la douleur.

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