lundi 7 mars 2016

Tunisie : la fièvre et la pieuvre....un signe. Ben Gardane aussi.



Le navire Tunisie dérive au large au gré des vents contraires et des dures marées… L’équipage, inexpérimenté, peine à conduire le navire au port. Les passagers divisés, isolés, individualisés, affaiblis, noyautés certains hystérisés et remplis de haine, ne voient rien à l’horizon et leur esprit reste ballotté au gré de leur idéologie, des écrans et des réseaux sociaux. Pour beaucoup, Nasrallah le religieux politique templier des chiites et du schisme, Poutine le tsar au muscle bombé, la Corée du nord la brute entretenue et armée par qui l’on sait, deviennent des héros quasi divinisés. La machine de communication de l'ex système et de la mafia, toujours omniprésente, fait de la manipulation scientifique.  En langage sociologique, les voilà devenus des « contraires ». L’incapacité de l’équipage fait des dictateurs d’hier et d’aujourd’hui des héros. Tunisie sacré laboratoire expérimental : les passagers, les pieds dans la boue mais toujours debout….. pointant du doigt tous les voisins même lointains, se souciant moins de la maladie qui ronge à l'intérieur en attendant une hypothétique rentrée à bon port…… Belaid, Brahmi attendent toujours la justice terrestre bizarrement niquabée ou dénudée selon les angles....…..un signe. Ben Gardane aussi.
Ceci dit, je suis un optimiste de nature. Comprendra qui comprendra.....

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