Le navire
Tunisie dérive au large au gré des vents contraires et des dures marées…
L’équipage, inexpérimenté, peine à conduire le navire au port. Les passagers
divisés, isolés, individualisés, affaiblis, noyautés certains hystérisés et
remplis de haine, ne voient rien à l’horizon et leur esprit reste ballotté au
gré de leur idéologie, des écrans et des réseaux sociaux. Pour beaucoup,
Nasrallah le religieux politique templier des chiites et du schisme, Poutine le tsar au muscle
bombé, la Corée du nord la brute entretenue et armée par qui l’on sait,
deviennent des héros quasi divinisés. La machine de communication de l'ex système et de la mafia, toujours omniprésente, fait de la manipulation scientifique. En langage sociologique, les voilà
devenus des « contraires ». L’incapacité de l’équipage fait des dictateurs
d’hier et d’aujourd’hui des héros. Tunisie sacré laboratoire expérimental : les passagers, les
pieds dans la boue mais toujours debout….. pointant du doigt tous les voisins
même lointains, se souciant moins de la maladie qui ronge à l'intérieur en
attendant une hypothétique rentrée à bon port…… Belaid, Brahmi attendent
toujours la justice terrestre bizarrement niquabée ou dénudée selon les
angles....…..un signe. Ben Gardane aussi.
Ceci dit, je
suis un optimiste de nature. Comprendra qui comprendra.....
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