jeudi 24 novembre 2016

Primaires de la droite : Juppé - Fillon. François Fillon n’a pas joué franc jeu. Quand la désinformation gagne du terrain sur l'information réelle....

Quand la désinformation gagne du terrain sur l'information réelle, alors nous nous trouvons face à une tromperie de masse qui ne peut qu'affaiblir le sens des élections donc de la démocratie...

Primaires de la droite : Juppé -  Fillon. François Fillon n’a pas joué franc jeu.  De plus, il attise la haine religieuse et divise davantage les français. Cela ne peut être qu’improductif pour lui, pour le « mieux vivre » des français et pour l’unité de la France. Chaque citoyen français doit prendre conscience qu'en cette époque de mondialisation, de guerre économique aiguë, de réseaux sociaux incontrôlables à la fois productifs et dévastateurs, que l'unité de tous les français autour de leur maison est fondamentale et que la solidarité avec les voisins européens est indispensable et que toute forme de haine utilisée est à bannir.  Seule la loi régit les rapports entre les citoyens et le mieux vivre ensemble et non les discours opportunistes d'un dangereux  populisme. 

Raphaet Dali. Ex élu et grand électeur. Non encarté

Articles associés :  http://dali-raphaet.blogspot.com/2012/11/ump-cope-fillon-juppe-mes-pronostics.html

PS : ci dessous, pour lecture : analyse lue sur slate.fr

http://www.slate.fr/story/129107/campagne-contre-juppe-islamophobie

" Les ennemis de Juppé ont voulu faire de lui un allié des Frères musulmans pour jouer de la peur et de l'islamophobie. Ça a pris.
En cette journée venteuse, Alain Juppé perd peut-être sa superbe et son rêve. Si cela arrive, on empilera quelques nouvelles réflexions convenues sur les illusions sondagières, et d’autres plus précises sur la radicalisation de la droite française, en ses primaires appelées.
Autant le dire tout de suite. Dans ce qui l’aura déstabilisé, le fascisme aura joué son rôle. On parle ici du fascisme comme de la diffamation organisée d’un homme, par le mensonge et la propagande, en faisant appel à la peur et au racisme, et à l’islamophobie.
On peut tout dire sur ses choix politiques, son âge, ses raideurs, l’illusion peut-être de ses postures. Mais il est une limite, franchie depuis longtemps contre Alain Juppé. Depuis des semaines, celui que la fange d’internet a surnommé «Ali Juppé», est présenté comme un fourrier de l’islamisme, complice avéré ou idiot utile des frères musulmans. Dans le contexte de la droite, ceci est fait pour tuer. Cette opération mobilise la fachosphère, mais pas seulement. Elle est l’occasion d’une connexion entre le sarkozysme, ses marges et l’extrême droite: une recomposition in vivo aux détriments d’un homme n’ayant pas marché dans le préjugé du moment.
Il y a quelques jours le site Atlantico, de bonne droite autrefois buissonienne, depuis émancipée, publiait cette tribune au ton de chattemite. «Islamisme politique: la double erreur d'Alain Juppé». Elle est signée Patrick Karam, activiste multicarte, jadis dans le militantisme DOM, aujourd’hui porte-parole de Nicolas Sarkozy chargé des chrétiens d’orient. Elle explique en substance qu’Alain Juppé, en mars 2011, adouba les frères musulmans égyptiens, et serait donc responsable, le lien était fait, des souffrances des Coptes d’Egypte.

La diplomatie montée en épingle

Evidemment, c’est d’un ridicule achevé. En mars 2011, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de François Fillon, sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, alla, en Egypte et, dans un café, rencontra quelques jeunes acteurs de la Révolution égyptienne. La France, dans ses entrelacs de vieilles amitiés avec les dictateurs arabes, s’en voulait d’avoir manqué le printemps arabe. Juppé, pour le pays, essayait de recoller au monde. Parmi ses interlocuteurs, venus des manifestations de la place Tahrir, se trouvaient aussi de jeunes militants fréristes. On était des mois avant l’élection de Morsi, les dérapages subséquents, et le putsch de reprise en main qui reconduirait les militaires au pouvoir, ce dont nous nous arrangeons fort bien. On était dans l’émerveillement d’une liberté entraperçue, et les jeunes gens qui voyaient Juppé le lui dirent. Il en revint bienveillant. Il l’exprima sur son blog:
«Je retrouve une dizaines de jeunes, membres du mouvement du 25 janvier (date de la première manifestation monstre sur la place Tahrir). Pendant une heure et demie, je les écoute me parler de leurs projets, de leurs espoirs, de leurs craintes. Ils m’impressionnent par leur calme et leur détermination à la fois, par leur refus de se laisser confisquer leur victoire qui est celle du peuple, me disent-ils, et non celle d’un parti ou d’une religion. Je me laisse gagner par leur enthousiasme, je rêve avec eux d’une Egypte réconciliée, démocratique."




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