A la demande d'un collectif du Kremlin Bicêtre "Kremlin-Village", qui me demande de donner ma position et celle de notre association à ce sujet…..
Constat :
Toutes les questions techniques en rapport avec ces outils de communication ont été largement étudiées sauf celles concernant les préoccupations de santé et d'environnement qui sont hélas rares ou non objectives. Les pollutions électromagnétiques engendrées par les antennes relais et la téléphone mobile bénéficient de la politique de l'autruche pratiquée par tous les opérateurs. Il y a donc peu de recherche. Concernant les concentrations simultanées de plusieurs téléphones mobiles ou de relais dans une zone déterminée (un bâtiment, une école etc) il n'y pas d'études réelles sur les effets possibles visibles de cette concentration.
Dans ce cas, les collectivités locales qui délivrent les autorisations peuvent être également soumises à responsabilité aux cotés des autres opérateurs.
Le bénéfice incontestable de la communication rapide de l'information rapporté à l'utilisation du téléphone portable et ce dans tous les domaines ne présente pas l’ombre d'un doute. Le téléphone et ses antennes vivent avec nous et nous suivent partout et rationnellement utilisés, ils nous rendent de grands services.
Avant que des surprises d'ampleur ne viennent un jour nous secouer, des études sérieuses indépendantes et transparentes sont nécessaires. Au delà des états qui n'ont pas suffisamment de moyens pour en assurer seuls la gestion, l'Union Européenne est en mesure de rassembler les fonds nécessaires pour cadrer les études actuelles et lancer une recherche objective à large échelle incluant plusieurs pays participants. Les résultats permettront de mettre en place les limites quantifiées scientifiquement de leur utilisation sous la forme de mentions légales avec leur cortège de clarification des effets secondaires possibles, de précautions d'usage, de contre-indications et des risques de surdosage et donc des mesures préventives associées.
En attendant, sur ce sujet trop sérieux et sensible, tout en veillant à éviter toute forme de démagogie ou de volonté de semer la panique, il faut clairement annoncer :
- un oui à la présence et à la vigilance de comité comme le vôtre,
- oui à l'interpellation des collectivités territoriales pour le principe de précaution (Dans le cadre du Grenelle des ondes, la secrétaire d’état à l’écologie madame Chantal Jouanno s’est déclarée le 23 mai dernier, favorable à une modification des seuils d’émission maximale à titre expérimental d’abord dans certaines villes. Par ailleurs, certaines d’entre elles ont interdit aux opérateurs d’installer des antennes relais dans un périmètre de 100 m de tout équipement scolaire ou des crèches. J’invite la municipalité du Kremlin Bicêtre à en faire autant.)
- et oui pour sensibiliser les pouvoirs publics quand à la nécessité d'évaluer sérieusement les effets sur la santé, parce que dans ce contexte sensible, à moyen et long terme, la clarté et la transparence paieront mieux que le flou actuel. A moins que, dans un proche avenir, le téléphone mobile de demain ne soit relié directement aux satellites, alors …....on lèvera les yeux au ciel…
Raphaet Dali
Association "Changeons Bicêtre"
Constat :
Toutes les questions techniques en rapport avec ces outils de communication ont été largement étudiées sauf celles concernant les préoccupations de santé et d'environnement qui sont hélas rares ou non objectives. Les pollutions électromagnétiques engendrées par les antennes relais et la téléphone mobile bénéficient de la politique de l'autruche pratiquée par tous les opérateurs. Il y a donc peu de recherche. Concernant les concentrations simultanées de plusieurs téléphones mobiles ou de relais dans une zone déterminée (un bâtiment, une école etc) il n'y pas d'études réelles sur les effets possibles visibles de cette concentration.
Dans ce cas, les collectivités locales qui délivrent les autorisations peuvent être également soumises à responsabilité aux cotés des autres opérateurs.
Le bénéfice incontestable de la communication rapide de l'information rapporté à l'utilisation du téléphone portable et ce dans tous les domaines ne présente pas l’ombre d'un doute. Le téléphone et ses antennes vivent avec nous et nous suivent partout et rationnellement utilisés, ils nous rendent de grands services.
Avant que des surprises d'ampleur ne viennent un jour nous secouer, des études sérieuses indépendantes et transparentes sont nécessaires. Au delà des états qui n'ont pas suffisamment de moyens pour en assurer seuls la gestion, l'Union Européenne est en mesure de rassembler les fonds nécessaires pour cadrer les études actuelles et lancer une recherche objective à large échelle incluant plusieurs pays participants. Les résultats permettront de mettre en place les limites quantifiées scientifiquement de leur utilisation sous la forme de mentions légales avec leur cortège de clarification des effets secondaires possibles, de précautions d'usage, de contre-indications et des risques de surdosage et donc des mesures préventives associées.
En attendant, sur ce sujet trop sérieux et sensible, tout en veillant à éviter toute forme de démagogie ou de volonté de semer la panique, il faut clairement annoncer :
- un oui à la présence et à la vigilance de comité comme le vôtre,
- oui à l'interpellation des collectivités territoriales pour le principe de précaution (Dans le cadre du Grenelle des ondes, la secrétaire d’état à l’écologie madame Chantal Jouanno s’est déclarée le 23 mai dernier, favorable à une modification des seuils d’émission maximale à titre expérimental d’abord dans certaines villes. Par ailleurs, certaines d’entre elles ont interdit aux opérateurs d’installer des antennes relais dans un périmètre de 100 m de tout équipement scolaire ou des crèches. J’invite la municipalité du Kremlin Bicêtre à en faire autant.)
- et oui pour sensibiliser les pouvoirs publics quand à la nécessité d'évaluer sérieusement les effets sur la santé, parce que dans ce contexte sensible, à moyen et long terme, la clarté et la transparence paieront mieux que le flou actuel. A moins que, dans un proche avenir, le téléphone mobile de demain ne soit relié directement aux satellites, alors …....on lèvera les yeux au ciel…
Raphaet Dali
Association "Changeons Bicêtre"
1 commentaire:
Merci pour votre implication sur ce dossier et pour votre soutien.
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