mercredi 7 janvier 2009

Réforme de l’audiovisuel, le déclin des monopoles...et la nécessité d'un équilibre.

Soyons justes, il est de notoriété publique quant à l’omniprésence de certains groupes d’influence sur le fonctionnement des chaines publiques ex : France2, Fr3 etc.. et leur conséquence sur la qualité des programmes en cours et sur la gestion administrative et financière de ces chaines. Face à cette réforme, l’argument de l’indépendance des chaines publiques ( nous disons bien chaines publiques), réclamé à grands cris par certains, fait sourire. Posez la question aux journalistes, aux salariés et aux cadres de ces chaines. Une belle hypocrisie.
Est-il utile de préciser qu’il s’agit bien de chaines publiques, donc sous la responsabilité légale de l’état.
Alors, selon quelle logique, l’état ou ses représentants ne seraient pas en droit d’être présent(s) dans la gestion de ces chaines stratégiques.
Décidément les monopoles n’apprécient pas qu’on les dérange mais les français apprécieront l’absence du casse tête des publicités, les modifications de certains programmes "insignifiants" que l’on nous impose sans consultation et qui n’ont rien à voir avec l’enrichissement de la culture et de l’esprit des français. Ils apprécieront sans doute une plus grande objectivité du contenu des journaux et débats télévisés dont chacun percevait certaines dérives cathodiques désespérantes pas toujours acceptables déontologiquement.
En contrepartie, cette reforme appelle bien sûr l'épanouissement de la créativité et l’encouragement à la multiplication des chaines privées préservant ainsi le pluralisme, la liberté de l’information ainsi que la saine compétition, piliers de notre démocratie.

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