Par R.D
Inspecteur des finances puis ancien banquier d'affaires, François Pérol, actuel secrétaire général adjoint de l'Elysée est appelé à diriger la fusion des 2 banques Caisse d'épargne-Banque populaire.
Personne, à ce jour, n'a mis en doute les qualités de l'homme, son passé, l'exercice de ses fonctions. Donc à priori, et jusqu'à preuve du contraire, c'est un type bien.
En toute logique, l'intérêt public veut que l'on place des gens bien à la tête de nos grandes institutions. Alors où est le problème ?
Hélas, chassez la politique politicienne, elle revient au galop parce que semble-t’il pour certains, les qualités de Monsieur Pérol ne sont pas la priorité.
Parce que c'est un proche du président, il faut trouver tous les alibis pour empêcher cette nomination. La Commission de déontologie de la fonction publique .. qui n’a jamais fait la "une" pour les précédentes nominations de nos banquiers ou grands fonctionnaires.
En fait que veulent-ils ? Empêcher le président de la république d’un pays en pleine crise d'exercer son autorité, de choisir les personnes qui seront à la tête de nos institutions alors qu'il en est le premier responsable. La logique, encore une fois, est sens dessus-dessous et on ne comprend plus rien.
Pendant ce temps, dans les collectivités territoriales où ils sont majoritaires (une certaine gauche, parce qu'honnêtement je n'aime pas l'amalgame. Il ya des gens bien dans toutes les sauces politiques), ils ne se privent pas d'exercer entièrement la gestion financière (dont 70 % des investissements de l’état et les plus grandes hausses d'impôts) , la gestion des ressources humaines sans aucune forme de participation des autres élus de l’opposition ni dans les bureaux et ni dans l’exécutif des territoires. Même pas une présence proportionnelle. Seulement la timide autorisation pour un vote minoritaire. C'est là aussi un point essentiel que la réforme Balladur devrait revoir parce que c'est la démocratie locale et la transparence qui sont en jeu.
Belles, les déclarations "la démocratie locale" en danger face à la réforme des collectivités. Alors qui contrôle la gestion dans ces territoires ? Liberté d’action et de dépenser sans limite pour les patrons des territoires. Et bien sûr, ils restent imbattables pour placer leurs amis et fidèles dans tous les postes administratifs, associatifs et culturels... et haro sur la droite, et ne comptez pas sur eux pour faire appel à quelques "lumières de la droite" pour contribuer ensemble à l'intérêt public comme le fait le gouvernement pour les "lumières" de la gauche. Parce que pour eux, il n'y a pas de lumières dans la droite. Chez eux, par contre, costaud est le sens de "la famille", et même si l'un des leurs est appelé au gouvernement ou en mission (ex.Jack Lang), ils se gardent bien d'en faire une maladie, considérant que ce sont de grands hommes….toujours nouveaux. A méditer..
Liens post du :
- Mardi 7 février 2009 : Frédéric Lefebvre ( UMP) et les hausses d’impôts dans les régions gérées par le PS
- Lundi 1er décembre 2008 : Intervention de Raphaet Dali au Conseil Municipal du 27 novembre 2008 : débat d’orientation budgétaire 2009
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