vendredi 11 décembre 2009

Johnny Halliday, la grande bataille du géant


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Johnny se bat farouchement contre l’inflammation et l'infection.
Une infection nosocomiale, suite à une intervention sur hernie discale probablement mal gérée chirurgicalement, présente systématiquement un caractère de gravité. Et ce d'autant plus que Johnny se bat sur d'autres fronts celui du cancer mais aussi celui de l'âge.
L'évolution de l'état de santé, suite à cette seconde intervention le plus souvent justifiée en cas d'infection ou d’aggravation, reste une variable difficile à évaluer et la grande prudence est de mise. Lui c'est un battant. Il se battra mais jusqu'à quelle limite ?
Parler d'un éventuel retour sur scène, suite aux engagements contractuels de notre Johnny national, a quelque chose d'indécent. Son organisme, déjà épuisé par des galas et concerts éprouvants durant de longues années, est en lutte contre ce néo quoique localisé, doublé actuellement d'une infection nosocomiale post-chirurgicale, autant de facteurs sans appel qui, ajoutés à l'âge, imposent un changement de cap clair dans son mode de vie. Johnny n'a plus rien à prouver, il a tout donné. Après son rétablissement, laissons le savourer sa gloire dans le calme, la sérénité, la tranquillité autour des siens.
Johnny, toi qui nous a tant donné, ressaisis toi, bas-toi, tiens bon et prend le dessus.




Après plusieurs jours de silence, le docteur Delajoux, qui a opéré Johnny Halliday, s'est exprimé vendredi par le biais de son avocat, Me David Koubbi. Celui-ci a indiqué que l'intervention s'était "parfaitement bien déroulée" et que les examens post-opératoires étaient "normaux". L'opération "n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain", a-t-il précisé.
Cette dernière affirmation "L'opération n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain" n'est pas un argument valable, bien au contraire. En cas de procédure judiciaire, elle risque de peser en défaveur du chirurgien.

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