jeudi 17 décembre 2009

Identité nationale. Le président de la république cadre le débat et explique.

Par Raphaet Dali, conseiller municipal du (Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)


Mercredi soir sur Canal+ : Nicolas Sarkozy explique l'intérêt et le pourquoi du débat et pose les questions essentielles de cette initiative tout en condamnant les dérapages verbaux.

Réfléchir sereinement, ensemble et tranquillement. C'est possible.
"Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement"
Le débat sur l'identité nationale est "particulièrement noble"

.

L'accueil des étrangers en France et l'identité nationale : ce qu'on propose et ce qu'on attend

"Qu'est-ce que doit faire celui qui est accueilli en France et que doit faire la
France vis-à-vis de celui qui est accueilli?",
"Je sais parfaitement que la France s'est construite par vagues successives. Je n'ai jamais, dans ma vie politique, plaidé pour l'immigration zéro. Je dis une chose : celui qui vient en France est le bienvenu, mais il doit respecter la France, ses lois, ses valeurs, ses coutumes"
"celui qui vient en France, il a des droits, on doit le respecter. Et on doit combattre toute forme de discrimination. Mais qu'ensemble, on réfléchisse à ce qu'est l'identité de la France, à ce qu'on propose à ceux qu'on accueille, à ce qu'on attend de ceux qu'on accueille!"

Éviter les impasses
"C'est un débat particulièrement noble et ça évitera d'avoir des impasses comme celle qui a eu lieu en Suisse sur la question des minarets"

Condamner les dérapages verbaux
"Bien sûr", je condamne "les dérapages verbaux" du débat sur l'identité nationale. "C'est l'évidence même."

La réalité de ghettoïsation, la montée du racisme, la violence dans les écoles, l'absence de diversité dans les élites..
"Mais est-ce qu'il y a un problème d'intégration dans notre pays aujourd'hui ou est-ce qu'il n'y en a pas? Est-ce que c'est moi qui invente la ghettoïsation dans certains quartiers de nos villes, la montée d'une forme de racisme dans d'autres, la violence dans les troisièmes, l'absence de diversité dans les élites françaises ?".

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