jeudi 4 novembre 2010

Remaniement : une bonne sauce, avec ses ingrédients multiples, se mijote à feu doux.


La majorité n’est pas  à court de talents et les choses ne sont pas aussi compliquées quand on les aborde sereinement,  dans l’écoute, l’analyse, la réflexion, et l’évaluation. C’est ce que semble être la démarche du chef de l’état.
La dernière semaine de novembre, parait être le bon timing décidé compte-tenu aussi d’un agenda chargé.
On ne s’en tient pas, en priorité, aux sondages pour prendre la bonne décision. Les enjeux classiques précédents en savent quelque chose..
  
A travers les différentes déclarations des leaders de la majorité, il se dessine des défis à relever d’ici 2012. En voilà 5  comme les doigts de la main. 
Certains sont à relever  et d’autres à  compléter afin de renforcer la confiance et construire l’avenir. Ils sont dans la logique des objectifs prioritaires à fixer et construisent les futures feuilles de route.
Ils sont bien sûr, dépendants les uns des autres ++.
- celui en premier lieu de la poursuite et la consolidation de l’action courageuse des réformes et de la modernisation menées par le chef de l’état et le gouvernement de François Fillon  (emploi, croissance,  solidarité..) avec les réadaptations si nécessaires selon les données des évaluations ..
- celui de la pédagogie (communication), non moins prioritaire, pour mieux expliquer, renforcer la confiance et la cohésion des français ?  Celui-ci rejoint
- celui de la bataille de l’image à tous les niveaux en interne et en externe.
- celui de l’innovation et de la prospective qui imagine et prépare l’avenir.
et, bien sûr, celui des élections présidentielles de 2012.

Par ailleurs, à travers les indiscrétions relevées par la presse, des esquisses intéressantes semblent se dessiner :
L’idée de concevoir quelques ministères- pôles intégrés ( pôle industrie-pôle affaires étrangères- commerce extérieur aux cotés d’autres ministères et secrétariats d’état classiques, ) apportant une touche d’austérité, de réduction de cumul de mandats ( ministres multifonctions !!), de  simplification, et  de pragmatisme sont appréciables.


Une image : 
Dans les films, on est toujours du coté du héros bon, juste et courageux opposé à l’adversaire  méchant, injuste et non loyal. En scène politique, idem. 
L’adversaire fait tout en sorte pour vous faire passer pour l’antihéros..  A esquiver..

Le temps au temps, le tempo à la stratégie, à l’efficacité et aux prochains défis.

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