mardi 24 mars 2009

Le pape Benoit XVI …. a ses raisons que la raison du commun des mortels ne comprend pas…

Une sacrée levée de bouclier sans précédent à travers les médias et les déclarations d’hommes politiques au vitriol.
Une unanimité inquiétante contre les déclarations du Pape Benoit XVI sur le préservatif.
Inquiétante parce que l’on n’a pas entendu de voix ou discours en faveur de ses propos. Une certaine diabolisation était à l’honneur.
La logique de l’équilibre aurait voulu la présence d’un minimum de rapport de force soutenant son point de vue. Rien, Eh bien, je vais en choquer plus d’un en disant que le Pape n’a pas vocation d’être un mouton de Panurge et de suivre la philosophie ou la mode de «Monsieur Tout Le Monde ».
Il est de par sa fonction le défenseur du dogme qui se veut le contrepoids de tous ces fléaux qui surgissent ça et là et dont on n’a pas encore mesuré les conséquences et les éventuels dégâts : le matérialisme débordant, l’individualisme destructeur, le contre nature à la mode, la perte des valeurs humaines essentielles – qui sont en train de nous affaiblir et même , peut être, nous détruire lentement.
Le patron du Saint-Siège est en droit de s’interroger sur un certain nombre de questions :
- Quelle civilisation, voulons-nous ?
- Quel profil d’humain, souhaitons-nous nous rapprocher ou façonner ?
- Quelles valeurs essentielles avons-nous à défendre ?
- Quelle qualité de vie aspirons-nous à atteindre ?
Le pape met la barre très haute dans sa déclaration quitte à déplaire ou paraitre hors norme. C’est son Job. Son rôle n’est il pas de ramener vers l’équilibre les jusqueboutistes de la direction opposée ?
En d’autres termes, pour rapprocher cette majorité silencieuse autant que possible de l’antidémesure et du juste milieu, ne fallait-il pas qu’il adopte cette stratégie à ligne dure et agisse ainsi quitte à mettre en difficulté certains de ses propres fidèles?
Chassez le naturel, il revient un jour, tôt ou tard, au galop.
Cette crise financière et économique, symbole de la dérive de la démesure, n’est elle pas là pour nous rappeler les dangers des excès, et dans le même temps, ne nous appelle t’elle pas à méditer sur « la loi des équilibres qui rappelle souvent, pour ne pas dire toujours, les extrêmes à l’ordre », et pourquoi pas à l’existence d’une force au dessus des puissants, des hommes et de leurs lois qui gère les choses à un autre niveau immatériel et qui est là pour nous rappeler, de temps à autre, que nous sommes, dans notre rationalisme hypertrophié ou notre démesure démesurée, bien fragiles et rien que des « roseaux pensants ».
Le pape a ses raisons que la raison du commun ne comprend peut être pas…Et béni soit le juste milieu.
R.D.

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