La taxe professionnelle est un impôt payé chaque année par les entreprises aux collectivités territoriales pour financer en partie leur budget et est calculée à partir de l'investissement, du parc foncier et de la valeur ajoutée de ces entreprises.
Question 1 : jusqu’où peut-on financer les collectivités territoriales en surchargeant davantage nos outils de production créateurs d’emploi, d'investissement et de richesse nationale? Ainsi François Mitterrand « taxait » la taxe professionnelle « d’impôt imbécile ».
Question 2 : alors comment alléger les charges des entreprises et des ménages pour résister à cette tempête conjoncturelle sans perturber le financement des collectivités territoriales ?
La logique implique des efforts de tous. Une solution doit être trouvée pour un financement rationnel des collectivités et dans le même temps, en cette période de tempête, les collectivités ne peuvent poursuivre leur rythme de dépenses et d’investissement des « grandes glorieuses » sans écarter les dépenses de prestiges ou superflues qui créent peu ou pas d'emplois, alourdissent la dette publique au dépens des investissements productifs innovants qui renforcent notre richesse nationale et notre compétitivité.
C’est cela la solidarité nationale.
Par R.D.
Article paru dans le journal "Le Kremlinois" d'avril 2009 dans la rubrique "Tribune d'expression des groupes du Conseil Municipal"
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