Pour ou contre l'adhésion à l' OTAN ?
L’OTAN d’aujourd’hui (l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ne peut être vue sous l'angle de l’OTAN d’hier, celui de la guerre froide classique, parce que le monde d’aujourd’hui a bien changé et n’est plus le monde d’hier. Les mutations ont été rapides, imprévisibles et ont abouti à de nouveaux équilibres.
La mondialisation est venue bousculer tous les pronostics économiques et politiques.
L'OTAN est dans l'obligation de revoir ses anciennes copies et de s'y adapter. Rien ne sera plus comme avant. La carte géopolitique est devenue celle d'un village. La coexistence intelligente devient le passage obligé. La dissuasion classique est vouée à la révision pour ne pas tomber dans l'échec et l'impuissance. La course aux armements ne profite plus à personne.
Evaluez les "bénéfices" de toutes les guerres, elles sont toutes dans le rouge. Les pseudo-gagnants comme les perdants officiels. La solution : "Les tracteurs avant les tanks" disait Obama dans son discours d'investiture. L'humain avant le matériel. Le naturel avant l'artificiel. Le respect des autres avant l'ingérence, en dernier recours. La justice pour tous avant le "2 poids 2 mesures". Ces règles étant respectées, le gnedarme peut exercer. Le monde a changé, l'état d'esprit des peuples a évolué, les dirigeants de ce monde se doivent de le percevoir afin de ne pas se trouver confrontés à des fronts internes puissants pouvant être à l'origine de graves déséquilibres. Bien balayer d'abord devant sa porte, traiter tous nos points faibles internes pour rendre nos sociétés plus fortes, plus saines, plus équilibrées, plus justes pour être justement suffisamment solides et armées pour vaincre toute agression extérieure ou tout terrorisme qui sera, sans aucun doute, plus financier et technologique que militaire.
Le partenaire principal et le moteur de l'OTAN sont les USA. Ce partenaire évolue.
Bush, le "va t’en guerre", n’est plus à la tête des USA et les USA d’Obama ont engagé les corrections nécessaires pour un virage politique conséquent même si le discours évolue progressivement pour ne pas choquer les faucons encore à l'affût.
Il ne faut pas sous estimer le fait que les USA sont en train de vivre une véritable révolution à suivre de près. Derrière toute profonde mutation, il y a d'abord l'homme, un président hors de l'ordinaire, riche de ses brassages multiculturel, multisocial, multi politique, multi religieux et qui a traversé avec succès un véritable « parcours du combattant » truffé de tous les pièges de la politique et du racisme, l’ensemble forgeant une personnalité hors du commun. Obama, un phénomène à la tête des USA. Sa personnalité mariée à cette formidable flexibilité et capacité d’adaptation des institutions US, voilà les ingrédients du début de la plus profonde réforme structurelle en cours dans ce pays. Les USA vont prendre une avance déterminante sur le monde et de ce fait conserveront leur place de première puissance économique mondiale loin derrière les suivants.
Un rapprochement avec cette formidable machine, en pleine mutation, plus rassurante car plus humanisée que la précédente, qui se doit de tirer le reste du monde vers le haut et non vers le bas, voilà alors un bon pari et sûrement un ticket gagnant.
L’Europe a incontestablement fait du chemin dans la monnaie unique et l’élargissement mais à ce jour, a-t-elle tous les moyens de pouvoir compter que sur elle-même ? Dans cette organisation, elle avançait en rang divisé même si certains états sont déjà membres de l'OTAN. Une Europe plus unie et plus forte au sein de l'OTAN, voilà un bon équilibre préventif.
La dissuasion moderne, nécessite de gros moyens financiers, technologiques et humains.
La France peut- elle en assumer seule le coût et la gestion? Mutualiser ces moyens et donc ces coûts avec d'autres partenaires et permettre le redéploiement de certains services vers d'autres types de protection contre les agressions "intelligentes", voilà une démarche vers la simplification et la rationalisation ........ si nécessaires dans tous les domaines.
Intégrez tous les éléments de cette équation et vous obtiendrez la réponse.
Nicolas Sarkozy, de mon modeste point de vue, n’a pas tord de vouloir adhérer à "l'OTAN" dans le contexte géopolitique actuel. Une intégration dans le cadre d'un néo-OTAN : je pense que l’avenir lui donnera alors raison.
R.D.
L’OTAN d’aujourd’hui (l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ne peut être vue sous l'angle de l’OTAN d’hier, celui de la guerre froide classique, parce que le monde d’aujourd’hui a bien changé et n’est plus le monde d’hier. Les mutations ont été rapides, imprévisibles et ont abouti à de nouveaux équilibres.
La mondialisation est venue bousculer tous les pronostics économiques et politiques.
L'OTAN est dans l'obligation de revoir ses anciennes copies et de s'y adapter. Rien ne sera plus comme avant. La carte géopolitique est devenue celle d'un village. La coexistence intelligente devient le passage obligé. La dissuasion classique est vouée à la révision pour ne pas tomber dans l'échec et l'impuissance. La course aux armements ne profite plus à personne.
Evaluez les "bénéfices" de toutes les guerres, elles sont toutes dans le rouge. Les pseudo-gagnants comme les perdants officiels. La solution : "Les tracteurs avant les tanks" disait Obama dans son discours d'investiture. L'humain avant le matériel. Le naturel avant l'artificiel. Le respect des autres avant l'ingérence, en dernier recours. La justice pour tous avant le "2 poids 2 mesures". Ces règles étant respectées, le gnedarme peut exercer. Le monde a changé, l'état d'esprit des peuples a évolué, les dirigeants de ce monde se doivent de le percevoir afin de ne pas se trouver confrontés à des fronts internes puissants pouvant être à l'origine de graves déséquilibres. Bien balayer d'abord devant sa porte, traiter tous nos points faibles internes pour rendre nos sociétés plus fortes, plus saines, plus équilibrées, plus justes pour être justement suffisamment solides et armées pour vaincre toute agression extérieure ou tout terrorisme qui sera, sans aucun doute, plus financier et technologique que militaire.
Le partenaire principal et le moteur de l'OTAN sont les USA. Ce partenaire évolue.
Bush, le "va t’en guerre", n’est plus à la tête des USA et les USA d’Obama ont engagé les corrections nécessaires pour un virage politique conséquent même si le discours évolue progressivement pour ne pas choquer les faucons encore à l'affût.
Il ne faut pas sous estimer le fait que les USA sont en train de vivre une véritable révolution à suivre de près. Derrière toute profonde mutation, il y a d'abord l'homme, un président hors de l'ordinaire, riche de ses brassages multiculturel, multisocial, multi politique, multi religieux et qui a traversé avec succès un véritable « parcours du combattant » truffé de tous les pièges de la politique et du racisme, l’ensemble forgeant une personnalité hors du commun. Obama, un phénomène à la tête des USA. Sa personnalité mariée à cette formidable flexibilité et capacité d’adaptation des institutions US, voilà les ingrédients du début de la plus profonde réforme structurelle en cours dans ce pays. Les USA vont prendre une avance déterminante sur le monde et de ce fait conserveront leur place de première puissance économique mondiale loin derrière les suivants.
Un rapprochement avec cette formidable machine, en pleine mutation, plus rassurante car plus humanisée que la précédente, qui se doit de tirer le reste du monde vers le haut et non vers le bas, voilà alors un bon pari et sûrement un ticket gagnant.
L’Europe a incontestablement fait du chemin dans la monnaie unique et l’élargissement mais à ce jour, a-t-elle tous les moyens de pouvoir compter que sur elle-même ? Dans cette organisation, elle avançait en rang divisé même si certains états sont déjà membres de l'OTAN. Une Europe plus unie et plus forte au sein de l'OTAN, voilà un bon équilibre préventif.
La dissuasion moderne, nécessite de gros moyens financiers, technologiques et humains.
La France peut- elle en assumer seule le coût et la gestion? Mutualiser ces moyens et donc ces coûts avec d'autres partenaires et permettre le redéploiement de certains services vers d'autres types de protection contre les agressions "intelligentes", voilà une démarche vers la simplification et la rationalisation ........ si nécessaires dans tous les domaines.
Intégrez tous les éléments de cette équation et vous obtiendrez la réponse.
Nicolas Sarkozy, de mon modeste point de vue, n’a pas tord de vouloir adhérer à "l'OTAN" dans le contexte géopolitique actuel. Une intégration dans le cadre d'un néo-OTAN : je pense que l’avenir lui donnera alors raison.
R.D.
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