mercredi 24 juin 2009

La nouvelle équipe gouvernementale : un bon équilibre..

Dans le contexte actuel et compte tenu des échéances à venir, la nouvelle équipe gouvernementale est à la fois le fruit de la recherche d'un bon équilibre pas toujours évident à retrouver et surtout de la volonté de centrer les cinq portefeuilles clés piliers des réformes et des grands défis à venir sur les hommes qu'il faut à la place qu'il faut...

Le gouvernement Fillon IV
- François Fillon, Premier ministre.
- Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement durable.
- Michèle Alliot-Marie, Ministre d'Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur
- Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères
- Christine Lagarde, Ministre de l'Economie et des finances
- Luc Chatel, Ministre de l'Education nationale
- Bruno Le Maire, Ministre de l'Agriculture
- Patrick Devedjian, Ministre, auprès du Premier ministre, chargé de la Mise en oeuvre du plan de relance
- Xavier Darcos, Ministre du Travail et des Relations Sociales
- Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
- Hervé Morin, Ministre de la Défense
- Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé
- Frédéric Mitterand, Ministre de la Culture
- Eric Wœrth, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique - Eric Besson, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire
- Henri de Raincourt, Secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, auprès du Premier ministre
- Pierre Lellouche, Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes
- Michel Mercier, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Agriculture, à l'espace rural et l'aménagement du territoire.
- Christian Estrosi, Secrétaire d'Etat à l'Industrie
- Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, auprès du Premier ministre
- Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire
- Jean-Marie Bockel, Secrétaire d'Etat à la Justice
- Marie-Luce Panchard, Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer
- Hubert Falco, Secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants
- Valérie Létard, Secrétaire d'Etat chargée de l'écologie et du développement durable
- Hervé Novelli, Secrétaire d'Etat chargé du commerce, PME, Artisanat, tourisme, auprès de la ministre de l'économie
- Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargé des Sports
- Nadine Morano, Secrétaire d'Etat famille et solidarité
- Nora Bera, Secrétaire d'Etat chargée des ainés
- Christian Blanc, Secrétaire d'Etat chargé de développement de la région capitale
- Benoit Apparu, Secrétaire d'Etat au logement et à l'urbanisme
- Anne-Marie Idrac, Secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur
- Alain Joyandet, Secrétaire d'Etat chargé de la coopération et de la francophonie
- Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat à l'écologie
- Alain Marleix, Secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, auprès de la ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales
- Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi
- Fadela Amara, Secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville, auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville
- Martin Hirsch, Haut-commissaire à la Jeunesse et aux solidarités

mercredi 10 juin 2009

Élections européennes du 7 juin 2009 : mon sentiment…

- Heureux que la majorité présidentielle ait eu le meilleur score par formation
- Prudent en tant que M.P. quant au résultat global affiché de toutes les formations de l’échiquier national
- Admiratif quant à la technique utilisée par Dany le vert devenu grand stratège après Dany le rouge le révolutionnaire de 68. Réellement de la haute voltige, objectif atteint 5/5. Je suis ébloui pour l'art..
- Troublé par la campagne réellement bien organisée pour promouvoir le film « Home » par le biais de la toile et relayé par les médias, le tout d'une seule voix toutes tendances confondues..
- Convaincu que cette projection, 2 jours avant le scrutin, a favorisé des milliers de voix à Europe Ecologie
- Pas surpris par les échanges au Vitriol entre Bayrou et Cohn- Bendit......programmation ??
- Troublé par le même son de cloche des mêmes médias toutes tendances confondues quand au communiqué-analyse du résultat final de ces européennes
- Prévisible la volonté de Bayrou de ne rien lâcher malgré l'invitation super médiatisée, tout azimut et sur la pointe des pieds de Corinne Lepage pour le pousser à la sortie.
- Convaincu que des tensions internes sont en cours ou surgiront dans « Europe écologie » à commencer par la répartition des responsabilités..
- Pas terminé le feuilleton des européennes. Des rebondissements sont à prévoir…
- Optimiste quand aux leçons à tirer de ces européennes pour les prochaines régionales…je l'espère en tous les cas..

vendredi 5 juin 2009

Parce que l'Europe, c’est notre avenir et notre destin

Parce que l'Europe, c’est notre avenir et notre destin,
Parce que l’Europe a encore beaucoup de chemin à faire pour se parfaire,
Parce que Nicolas Sarkozy a le poids et l’énergie pour accélerer les choses,
Parce que sa présidence francaise a été performante et innovante,
Alors faisons lui confiance pour changer l'Europe et
votons MAJORITE PRESIDENTIELLE

VOTEZ nombreux le 7 juin

Xavier Bertrand : « Nicolas Sarkozy a besoin de nous pour réussir, pour continuer à changer la France et l'Europe. »

François Fillon : s'abstenir, ce n'est pas seulement choisir le statu quo, c'est offrir à la technocratie le pouvoir de dominer la démocratie. »

jeudi 4 juin 2009

BABA OBAMA ( père OBAMA), le sage africain

A l’écoute du discours historique de Barack Obama, la première image qui m’est venue à l’esprit, c’est celle du grand sage africain, assis à l’ombre d’un chêne et qui s’adresse aux différentes tribus, habituées plutôt aux jeux des alliances et des conflits, à l’incompréhension des Us et coutumes des uns vis-à-vis des autres..ce n’était pas seulement un message aux musulmans…mais bien à toutes les tribus de la planète entière. Savant mariage de la puissance et du pragmatisme de l'Amérique avec le coeur et l'esprit de l'Afrique...Le monde change...

Le siècle futur sera celui de l’humain ou ne le sera pas....Merci Barack.

Voir posts précédents du 20 janvier 2009, il y a plus de 5 mois..
http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/01/barack-h-obama-president.html
http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/03/otan-les-conditions-sont-requises-pour.html

dimanche 31 mai 2009

Hymne à l’amitié et à la fraternité : intervention de Francois-Emile Truchet, grande figure nationale à nos retrouvailles à Toulon 9 mai 2009

Personne n'a su mieux que toi traduire l'héritage et le message des anciens de Mutu aux prochaines générations.
Au nom de tous les AGALMIENS, de tous les anciens de Mutu, tu as notre profonde reconnaissance. AGALM/PMF


Bien chers vous tous,

Comment aimez-vous les discours? La rime et la raison s'accordent et se conjuguent pour répondre: courts. Dont acte. Je veux dédier mon mot à tous ceux, fort nombreux ici présents, que je salue dans un même élan confratemel mais, aussi, à tous ceux disparus lesquels, en aucuns cas, ne sauraient sombrer et tomber dans l'oubli. Oubli dans le temps, oubli dans les mémoires. Oubli à jamais. Mais au fait, qu'avais-je, qu'ai-je à vous dire?

Je suis soudainement pris d'effroi. Pourquoi? Certaines idées s'en vont, presque honteusement, sur la pointe des mots, sans qu'on puisse les rattraper, au moment précis où l'on s'apprêtait à les exprimer. J'ai la faiblesse de croire que c'étaient les meilleurs et la tristesse de constater qu'on ne les retrouvera pas de sitôt. Lors - qui sait? -, c'est peut-être cela même le « marqueur» de la vieillesse, du gérontisme, ne disons pas encore de la sénilité. Et d'aucuns en souffrent et en pâlissent plus que d'autres. Quoi qu'il en soit, avec confusion donc, j'ai complètement oubliè ce dont je souhaitais vous entretenir, ici et maintenant. Hic et nunc.

Aussi, vais-je aller tout de go à l'essentiel. Qu'est-ce que l'AGALM ? C'est la traduction et l'expression d'une amitié profonde et pérenne, forgée au sein d'une communauté forte de ses valeurs intrinséques, « cimentée» ab initio, par le partage et le passage dans un même lycée, alias les « Anciens de Mutu ». Un label. Un sceau. Un référent. Allais-je dire, une signature. Une marque de reconnaissance comme un signe d'appartenance. Toutes « espèces» confondues: j'entends par là, enseignés, enseignants, sans oublier les surveillants - les « pions», comme on disait - qui en sont un maillon et font, volens nolens, partie intégrante de la « chaîne éducative ». Je n'omettrai, en aucune maniére, d'inclure et d'intégrer dans ledit « systéme », l'encadrement- surveillant général et directeur-, hors lequel aucun établissement ne saurait fonctionner. Tous, à des titres divers, ont valeur d'exemple.

L'AGALM, c'est aussi un entrelacs dru et serré de sentiments entremêlés et fortement intriqués, un creuset à l'évocation duquel, personne d'entre nous - je dis bien: personne - n'est indifférent. Un même référentiel, un même repére, une même « matrice» a vrillé nos cœurs et soudé nos âmes. Un creuset porteur de valeurs - comme je l'ai dit précédemment- et qui a pu et su insuffler, en tout un chacun, une part de sa force. De sa personnalité. De sa quiddité. Aujourd'hui encore, nous demeurons unis par une de ces amitiés pudiques et rudes tout à la fois, qui nous lient tous et nous aident- inconsciemment - à supporter les turbulences de l'existence et à éviter, peu ou prou, les ronces du chemin. Tant il est vrai que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, m'appuyant d'abondance sur divers et différents « vécus ». A chacun son destin, son fatum. Son « mektoub ».

Mais foin de philosophie ou autre métaphysique. Aussi, vivons et goûtons pleinement l'instant présent. Carpe diem. Nous voulons entendre vos rires. Nous voulons voir vos regards briller d'une flamme qui ne soit pas vacillante mais avenante et brillante, à défaut d'être étincelante - à l'impossible nul n'est tenu, n'est-ce pas? Et puis, pour finir, nous voulons voir se dessiner sur tous vos visages, ce sourire malicieux, farceur et moqueur ô combien, taquin et coquin, qui était le vôtre lorsque, notamment, vous vous gaussiez, en jeune impertinent, de l'embrouillamini du charabia - c'était, du moins, votre perception d'alors - quant aux cours peaufinés et dispensés par vos professeurs et dont, nonobstant, je suis persuadé que vous en avez gardé, assurément, le meilleur souvenir. A l'évidence, ils ont beaucoup « compté ». C'est là une intime conviction raffemnie d'un « supplément d'âme ».

Conséquemment et mutatis mutandis, demeurez espiégles sinon turbulents en cette circonstance et en cette enceinte, restez railleurs sinon chahuteurs, usez - sans abuser - de cet esprit « bon enfant », et faites de cette rencontre un raout remarquable et inoubliable. Un point d'accumulation de souvenirs. Un amplificateur d'émotion pure et vraie, en ce sens qu'elle n'est point feinte. Un moment fort voire essentiel. Une corrélation entre un ressenti et un passé qui coexistent momentanément. Songez-y plutôt: nombre d'entre vous - en ces instants mêmes - sont saisis et « traversés» par une reviviscence de leur adolescence. Des « tranches de vie» ont défilé avec plus ou moins d'imprégnation et d'imbibition. Un écho qui les secoue au plus intime de leur quant-à-soi. Une étrange sensation. Une valse d'images bousculées s'entrechoquent avec intensité. Avec leur vérité et leur densité. « Ô temps, suspends ton vol », disait le poète.

Et si j'ai parlé d'une rencontre - faute d'un terme plus approprié -, vous aurez compris et admis que, fort souvent, certains mots ont, en soi, une portée qui nous échappe. C'est, précisément, le cas en la circonstance: la finalité de notre « rassemblement» se veut de donner conscience à tous les participants, de la force de l'amitié et du souvenir qu'ils portent en eux. Enfouis peut-être mais qui ne demandaient qu'à « s'exonder » et à ressortir, qu'à émerger et à se manifester sous l'effet d'un facteur déclencheur. D'un catalysateur. En l'espéce, notre rencontre. Lors, si vous aviez encore un doute sur la définition et, surtout, sur l'acception que je donnais à ce terme, je veux espérer que j'ai ôté en vous un doute et que vous m'aurez rejoint quant au sens à en retenir, sans lyrisme nostalgique aucun ou autre idéalisme archaïque. Donner sens à nos mots et à nos vies, c'est un impératif. Une nécessité devant avoir force de loi - je le pense vraiment et fondamentalement. CAMUS a dit: « Il s'agit de savoir si la vie devait avoir un sens pour être vécue ». Aussi et au-delà des aléas de l'existence, faisons nôtre cette pensée d'HERACLITE : « Le soleil est nouveau tous les jours" . A brûle-pourpoint, dans mon propos, parlons de « tantôt» : j'ai cru comprendre que dans le cadre des réjouissances à venir, il va vous être proposé de reprendre ensemble unanimement - en grands enfants d'une même famille - un air connu sur des paroles revues et proposées par un de nos camarades. Reprenez-le tous en chœur: les chansons résument et disent souvent la vérité des cœurs et des hommes. Complémentairement et, plus souvent qu'à son tour, chanter à l'unisson en chorale permet de renaître: comprendre de revivre ensemble quelque passé commun toujours prégnant, où l'adolescence le disputait à la connivence et à l'insouciance. Ya hassrah (Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, fredonné-je in petto).

Une rencontre, disais-je, souhaitée, pensée, élaborée et «concoctée», montée et articulée, animée de « main de maître» - si j'ose dire - par notre président Raphaet DALI et par tous ses amis ayant, de concert, travaillé d'arrache-pied au succés incontestable d'une «grand œuvre» commun et grandiose. Et ce, dans la plus stricte intimité et en toute simplicité. Avec un dévouement et un engagement qu'il nous plaît de souligner. Ils ont su indéniablement conjuguer et faire rimer humilité et efficacité. Et qualité. Tout comme désormais, Toulon avec tout bon. Un sans faute. Une copie parfaite ce qui, convenons-en, relevait plutôt de la quête du Graal quand nous étions lycéens. Oui, ils nous ont fait, en l'occurrence, un magnifique cadeau. Un superbe présent. Sur fond d'affection et d'abnégation. Ne le leur répétez pas, ça leur ferait de la peine, eu égard à la modestie fonciére qui les habite et à leur pleine et entière discrétion. Ils se veulent et sont hors-champ des lumières. Ce sont, à proprement parler, des «antihéros de l'ombre». Alors, transgressant mon propre interdit et outrepassant inconsidérément mon temps de parole - puisque, aussi bien, j'avais promis liminairement de « faire court» -, je prends sur moi et je tiens en vos lieu et place, en votre nom à tous auquel je m'associe intimement, à leur rendre un hommage solennel- publiquement et passionnément - en séance plénière, et à leur dire, sans recherche d'une quelconque surenchère, un authentique, un très sincére, un immense et collectif merci. Nous leur en avons et leur en témoignons une vive reconnaissance et une profonde gratitude.

François-Emile TRUCHET (que ses amis appellent Milou) Toulon le 9 mai 2009

Politique de la ville : réponse à une interview faite par des étudiantes de l'université Paris 13 à Raphaet Dali

Q/ Nous nous demandions tout d'abord pourquoi exactement parlez-vous de "politique de bouchons et de béton", c'est-à-dire ce que recouvre votre critique ?
Quelles sont, selon-vous, l'optique et les priorités que cachent cette politique de bouchon chez la majorité de gauche ?

R/ Il s'agit d'un constat. Ces dernières années, nous avons vu petit à petit les grands axes de la ville s'asphyxier par les bouchons de véhicules avec tout leur cortège de pollution, de gâchis énergétiques et de stress aggravé durant les heures de pointe. Les citoyens s'en plaignent par ailleurs. Il y a donc problème. Quelles sont les causes de ces bouchons ? Elles sont multiples. Parmi celles-ci, il n'y a pas eu de véritable plan d'urbanisation qui permet de prévoir sur 20 à 30 ans plus tard ce que devrait être l'organisation d'une ville. Nous avons vu petit à petit les chaussées se rétrécir, les trottoirs s’agrandir, les ronds-points se faire et se défaire tous les ans et ce, nous dit 'on, pour favoriser l'utilisation des transports en commun et les cycles. Cet objectif à priori parait tout à fait sain seulement on ne peut pas faire les choses en négligeant une autre partie de la population qui elle, est obligée d'utiliser leur véhicule.
Les plans d'aménagement doivent toujours prévoir toutes les composantes humaines, sociales, professionnelles, économiques, et environnementales d'une ville, le tout pour sauvegarder un équilibre positif et harmonieux dans la mesure du possible. Le premier de ces équilibres est d'éviter d'asphyxier une ville car les transports et la communication sont des éléments indispensables pour le développement et dans ce cas, on a négligé la fait qu'il existe également des automobilistes et que notre pays est également producteur de ces engins ( secteur économique important qui risque d'être pénalisé). Résultat : les bouchons et la pollution. Et ce n’est pas terminé.
Pour le béton, il vous suffit de vous promener sur l’avenue de Fontainebleau pour faire vous même le constat. Un véritable paquebot de béton (le site de la future grande surface longe le trottoir à 3 m), un centre commercial alors qu'au Kremlin Bicêtre et alentours, nous en disposons de 6. Donc nouvel appel de circulation et de mouvement pour un service et des prestations déjà largement présentes dans la ville et ses alentours...

Q/ Quelles sont, selon-vous, l'optique et les priorités que cache cette politique de bouchon chez la majorité de gauche ?
R/ Je ne pense pas que la majorité de gauche souhaitait arriver à ce constat, elle a pratiqué une politique de travaux sans visibilité et planification bien étudiée. Une part de responsabilité revient aussi à l'organisation du système des collectivités territoriales. La décentralisation est une excellente chose. Non accompagnée d’une véritable coordination dans le cadre du grand Paris et d'un contrôle rigoureux appuyé de gardes fous, cette décentralisation absolument indispensable et positive perd beaucoup de son bénéfice. .

Q/ En parlant de bouchons, cela signifie t-il que votre association souhaiterait développer davantage les transports en commun, pour désengorger ce quartier qui fonctionne, il est vrai, beaucoup sur l'automobile?
R/ Le bon sens, c'est le juste milieu. Oui il faut favoriser les transports en commun, et dans ce cadre beaucoup de progrès ont été réalisés. Mais parallèlement, nous n’avons pas le droit d’occulter le fait que les français, pour de multiples raisons, circulent également en voiture.
Nous ne devons pas les ignorer, nous devons en tenir compte et prévoir comme toutes les grandes villes du monde des chaussées et des routes qui permettent une fluidité du trafic et donc une meilleure "oxygénation" des villes. Ne pas en tenir compte et ne pas le prévoir, c'est la voie ouverte à l’asphyxie, aux bouchons et à la pollution. Nous y sommes et ce n'est pas terminé.

Q/ Ainsi, souhaitez-vous développer les liens avec le 13e arrondissement, notamment par le biais des transports?
R/ Bien sûr, le 13 e et le KB sont intiment liés, la N7 étant le prolongement de la principale voie du 13e qui est l'avenue d'Italie. C'est un véritable cordon ombilical. Une coordination, concertation et des partenariats communs sont vivement recommandés.

Q/ Concernant la création prochaine du centre OKABE, nous nous posions certaines questions concernant l'avenir de votre commune:
- La majorité souhaite t-elle développer le secteur tertiaire à une échelle beaucoup plus grande, ou bien veut-elle continuer à donner l’avantage à l'identité très forte de votre commune ?
R/ ---je ne pense pas que cela était son objectif en lançant le centre OKABE. Parce que ce serait une erreur. Notre région est encadrée par plusieurs centres commerciaux et des bureaux. Ils risquent de se concurrencer, de s'affaiblir et de rendre également la vie difficile aux petits commerces locaux. Chaque emploi créé à OKABE, du fait du jeu serré de la concurrence aux alentours, pourrait faire perdre d'autres emplois ailleurs et peut être la fermeture d'autres commerces et artisans. C'est un point de vue et j'espère pour l'épanouissement d'OKABE que je me trompe.


Q/ Que pensez-vous de cette politique?
R/ Pas beaucoup de bien. Nous aurions pu placer ces sous dans d’autres projets plus innovants et producteurs de richesse nationale.

Q/ Pensez-vous que le centre OKABE annonce un tournant vers le tertiaire ?
R/ En tout cas il nous amène droit sur le tertiaire aux dépens des autres secteurs. Est- ce là la meilleure voie pour l'avenir de notre économie et de nos emplois? Je reste réservé.

Q/ Nous nous demandions enfin ce que vous pensez de l'identité culturelle de votre commune: il nous a semblé qu'elle était particulièrement vivante, notamment parce que de nombreuses cultures se côtoient, pour une commune de première couronne, là où nombre d'autres se tournent vers un tertiaire qui tend à faire disparaître l'identité..
R/ C'est vrai et c'est une richesse. Des francais de différents horizons et de cultures différentes se côtoient en bon entendement tout en s'intégrant à l'identité Kremlinoise qui ne se perd pas.. C'est une ville agréable, dans l'ensemble sécurisée et propre et il faut reconnaitre que la majorité de gauche, de ce point de vue peut inscrire à son actif cet aspect positif de la vie Kremlinoise.

jeudi 21 mai 2009

200 personnes à Toulon aux retrouvailles des anciens du Lycée Pierre Mendès France au Cercle des Officiers Mariniers

Après les retrouvailles nationales de l'an dernier qui ont réunies 600 personnes, environ 200 personnes étaient présentes à cette rencontre dédiée au sud de la France de l'association des Anciens de lycée Pierre Mendès France présidée par Raphaet Dali à Toulon ce 9 mai 2009 au Cercle des Officiers Mariniers.









Ville de Toulon






Cercle des Officiers Mariniers.


Des professeurs enthousiastes, des anciens qui se retrouvent, un orchestre branché, une ambiance décontractée, amicale, naturelle, la famille de Mutu, toutes races, couleurs et religions confondues, poursuit son bout de chemin dans la fraternité, l'amitié et la diversité.
Le président Raphaet Dali, Bernard Diacono notre ex Proviseur adjoint, l’équipe de l’association de Mutu ont tout fait pour que l’organisation de cette manifestation sous la présidence d'honneur de Roger Rastouil, notre ancien proviseur, soit impeccable.

Discours de Raphaet Dali

Mes cher(e)s ami(e)s,

Des dizaines d'années plus tôt, ils et elles, les anciens de Mutu vivaient parmi les plus beaux moments de leur existence, celle de l'adolescence insouciante et studieuse vécue sur les bancs du même lycée mais quel lycée, MUTU, international, perché sur une colline de Tunis baigné par la brise chaleureuse du sud de la méditerranée et qui a formé depuis sa création quelques milliers d'élèves à ce jour répartis dans le monde.
Des dizaines d'années plus tard, ils ou elles se retrouvent face à leurs souvenirs tenaces.
Ils sont en France, en Tunisie, en Belgique, en Angleterre aux USA peu importe, la magie du net marié à la magie de Mutu et voila les retrouvailles, la nostalgie, l'amitié, la solidarité... Une de nos anciennes est d'ailleurs venue directement des USA, d’autres de Suisse, d’Italie, de Belgique, et de Tunisie,

Mesdames Messieurs, Merci d'être avec nous aujourd'hui et partager ses retrouvailles avec nos enseignants et maîtres et nos camarades de lycée. Lire la suite...







Raphaet Dali et Bernard Diacono en conversation avec les convives







Rencontre de la fraternité, l'amitié et la diversité










Nos équipes d'organisation en action






Nos doyens toujours respectés et parmi nous















Raphaet Dali avec MMe et Mr Roger Rastouil, ancien Proviseur

mercredi 20 mai 2009

Réunion-débat "L'Europe face à la crise" avec Luc Chatel

A l'invitation de l’UMP, Raphaet Dali, tête de liste de « Changeons Bicêtre » aux municipales a participé à une réunion-débat "L'Europe face à la crise" avec Luc Chatel, Secrétaire d’État chargé de l'industrie et de la consommation, ce mardi 19 mai 2009 à 19.15 à Charenton-Le-Pont.
Après les interventions de Michel Herbillon et Jean Marie Brétillon, Luc Chatel a développé l'argumentaire pour une large mobilisation de la majorité présidentielle à la campagne municipale insistant sur les enjeux de ces élections pour la place de la France dans l'Europe après l’excellente prestation de la présidence française de Nicolas Sarkozy. Un débat très intéressant s'en est suivi, sans langue de bois et en toute convivialité. Christian Cambon a clôturé cette rencontre, avec brio comme à son habitude. La discussion s'est poursuivie autour d'un pot convivial.

vendredi 15 mai 2009

Grippe porcine A (H1N1) suite..


Nous étions les premiers à signaler dans notre post précédent du samedi 2 mai dernier ce que l'OMS vient de confirmer, ce vendredi 15 mai, qu’il fallait craindre de nouveaux foyers de grippe à l'automne qui seront à prendre au sérieux.
Nous avions dit que la grippe serait sous contrôle dès mi-mai et qu’elle ne sera pas agressive, les chiffres de morbidité et de mortalité étant équivalents d'une grippe normale.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a confirmé ces pronostics, appelle néanmoins, à ne pas relâcher la vigilance sur l'épidémie.

Voir post : http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/05/grippe-porcine-des-mesures-preventives.html

mardi 12 mai 2009

« Délit de solidarité » : Besson veut expliquer davantage et "débattre " avec les associations

Mardi 12 mai
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, "va proposer" aux seize associations de défense des droits des plus démunis et des immigrés en situation irrégulière qui ont dénoncé son "mode de relation agressif" de "venir débattre du fond ". Ces associations rappellent que le ministre leur a "envoyé un courrier très critique" à l'occasion des rassemblements contre le "délit de solidarité" organisés le 8 avril dans 90 villes de France. Ils lui ont écrits dans ce sens. M. Besson assure ne pas encore avoir reçu ce courrier.
Dans une volonté de dialogue et de clarification, il a déclaré vouloir proposer à ces 16 associations de venir débattre du fond "."Il n'y a pas de délit de solidarité ", a une nouvelle fois soutenu mardi M. Besson qui s'exprimait devant la presse. Cette lettre est notamment signée par Emmaüs France, la Cimade, le Secours catholique-Caritas, le Réseau éducation sans frontières (RESF), le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), Médecins du Monde et la Ligue des droits de l'Homme.
Mr Besson est surement de bonne foi en déclarant qu'il n'y avait pas de délit de solidarité, mais la réalité est que cette loi n'est pas bien comprise par les associations et les défenseurs de l'humain qui lui reprochent de laisser une certaine place à l'amalgame..entre les réseaux criminels à l'origine de cette immigration sauvage et les associations caritatives. Là aussi, la communication méritait d'être mieux étudiée..

Campagne pour les européennes : ils ont dit..

François Fillon, premier ministre
« L'Europe politique, c'est une Europe où le Conseil européen n'est pas paralysé par l'obsession du consensus. »François Fillon lors du meeting européen national, le 19 mai à Vertou.
« Il faut faire de la cause européenne une cause nationale ».« Fédéralisme ou souverainisme, libéralisme ou socialisme, ça n'est pas le sujet de cette élection »
Frédéric Lefebvre, porte parole de l'UMP
"L’anti-sarkozysme primaire ne fait pas un programme".
"La majorité présidentielle qui se présente unie devant les Français est animée d’une véritable volonté politique de changer l’Europe qu’elle a encore une fois fait la démonstration de sa sincérité ce week-end lors d’une réunion publique d’Angela Merkel en Allemagne à laquelle Nicolas Sarkozy a participé". Concernant le parti socialiste : "son attitude anti-sarkozyste primaire est destinée à masquer le vide sidéral des idées ».
A propos de François Bayrou : « il masque la réalité de ses idées et son ultra-conservatisme à l’anglo-saxonne ». Enfin, on pourra regretter que dans le livre qu’il vient de publier, François Bayrou n’y évoque ni solution à la crise, ni proposition sur l’Europe l’opposition n’a plus qu’une seule idée, faire de l’anti-sarkozysme pour espérer faire un score honorable aux élections.
Jean Pierre Raffarin
À force de critiquer le président, le PS mobilise les sarkozystes." "Le PS est en train de faire la campagne de l'UMP"
Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP. Nous voulons un maximum de députés européens pour s'inscrire dans l'action de Nicolas Sarkozy quand il était président de l'Union européenne". "Nous voulons une Europe qui entreprend et qui ose, et en même temps une Europe qui protège".
Michel Barnier, qui coordonne la campagne de l'UMP et de ses alliés de la majorité. "Donnez-nous les moyens de continuer avec Nicolas Sarkozy à changer l'Europe", . "L'engagement que nous prenons, c'est que dans toutes les institutions européennes, nous allons remettre de la politique".
Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi , s'est moqué du programme "archaïque" des socialistes français en estimant qu'il était en retard sur l'action de Nicolas Sarkozy en matière d'emploi. "C'est vrai que comme le président va très vite, ils ont un peu de mal à suivre".
Françoise Grossetête, tête de liste pour le sud-est
« Je sais que l'Europe ne sera plus jamais comme avant grâce à la présidence française, qualifiée par tous nos partenaires européens comme exceptionnelle » « l’Europe doit changer mais on doit cesser de faire de l'Europe le bouc émissaire de nos malheurs et la cause de nos défaillances. Céder à la tentation du vote protestataire, c'est prendre le risque que l'influence de la France soit réduite à néant ».





Cérémonies de l'armistice au Kremlin Bicêtre. Changeons Bicêtre y a participé

samedi 2 mai 2009

Grippe porcine. Des mesures préventives adaptées pour un nouveau virus mutant ......

Notre organisme humain n'est pas préparé pour la défense contre un nouveau virus mutant celui de la grippe porcine A (H1N1) détecté pour la première fois au Mexique..Nous n’avons pas les armes de sa possible destruction. Les états dont la France se sont attelés à la recherche de la mise au point des techniques et des tests adéquats.
Les mesures préventives appropriées ont été prises :
- Cinquième niveau du plan de prévention et de lutte "pandémie grippale",
- "médicaliser l'accueil des personnes en provenance du Mexique", développer l'information des passagers dans les aéroports.
Il est probable de mon point de vue que la période difficile de la pandémie se situera d'ici à la deuxième semaine de mai. Une poussée de nouveaux cas va apparaitre dans le monde et en France. Au delà, les choses vont rentrer dans l'ordre. Les conséquences de cette grippe auraient été beaucoup plus graves si elle s'était déclenchée en automne ou en hiver. Une éventuelle poussée de ce virus en automne prochain, possible par ailleurs, serait bien plus grave que celle-ci...

mardi 28 avril 2009

La réforme Bachelot « Hôpital, patients, santé et territoires » une grande avancée et quelques petites retouches..

Par RD

Tous les acteurs sont d’accord pour dire que cette réforme est nécessaire car la qualité et peut être la survie de notre système de santé l’exigent.
Toute réforme de santé doit souscrire à des impératifs clairs
1/ Une rationalisation des COUTS de santé et leur financement par une meilleure gestion
2/ La SIMPLIFICATION des procédures et des structures
3/ Le renforcement de la DECENTRALISATION et dans le même temps du CONTROLE
Décentraliser l'administration de la santé vers le niveau régional et renforcer dans le même temps les structures de contrôle (inspection)
4/ Une COORDINATION meilleure entre les multiples intervenants impliqués dans les soins

A mon modeste point de vue, les éléments de la réforme présentée par MMe Bachelot sont intéressants à plus d'un titre surtout en matière de prise en charge globale de la santé et la mise en place des passerelles. Par contre, elle ne répond pas à toute la problématique de la simplification des procédures. Par ailleurs, la communication en ce qui concerne les éléments de la décentralisation mérite d'être plus performante.

La simplification des procédures :
ex persistance de certains doublons dans les prérogatives de certaines structures: ( DGS et DHOS) mais aussi au niveau régional ( ARS par rapport aux structures déja existantes (DRASS, DDASS, ARH)).

Pouvoir des hôpitaux
Oui, avec cette réforme pour une gestion autonome des hôpitaux avec à leur tête un gestionnaire. L’hôpital tout en gardant sa spécificité de service public doit parallèlement disposer d’un statut administratif souple entre le privé et le public (statut d'office par exemple) pour une meilleure autonomie et gestion financière et administrative. Contrairement à ce que pensent certains, le médical est présent dans les réunions ponctuelles du directeur gestionnaire avec le représentant des médecins ou à travers le conseil de santé de l'hôpital ( directoire) qui peut se réunir mensuellement pour la concertation et la circulation de l'information en interne. Le problème de la gouvernance de l’hôpital n’en est pas un. Quant surgit un litige ou la nécessité d’un arbitrage entre administrateur et médecins, cela peut être le cas, c’est au Médecin directeur de l’ARS ( ex Directeur départemental de la santé) d'arbitrer..( parce que, à mon avis, dans le cadre de l'équilibre nécessaire entre le médical et l'administration-gestion, c'est un médecin qui doit diriger les ARS ou la structure régionale du ministère). Cette formule a été testé dans un certain nombre de pays et a donné de bons résultats.

L'objectif de cette réforme n'est pas le rationnement mais la rationalisation des dépenses de santé.
Si la gestion doit se rapprocher de celle du privé pour ce qui concerne l'éradication de la bureaucratie, des attentes interminables, des urgences bouchonnées, des RDV à 3 mois, dans ce cas, pourquoi pas ? En quoi la rationalisation et la transparence des coûts et des dépenses de santé sont -elles illogiques ou contradictoires avec le service public et la prise en charge des soins ? Faut-il encore naviguer dans l'opacité ?

L'administration régionale ou départementale
Ainsi en contrepartie, et pour l'équilibre, il est utile de donner une plus large autonomie aux régions et de nommer un médecin ( plutôt qu'un administratif) à la tête de l’ARS ( ou administration régionale ou départementale de la santé) ayant le titre de Médecin Directeur départemental de la santé ( tout simplement et plutôt que PDG de l’agence Régionale de santé etc…) .dont le rôle est surtout axé sur la coordination, l'arbitrage, l'inspection et l'évaluation avec des sous directions précises : SD des hôpitaux, SD des structures extrahospitalières (PMI, dispensaires, centres de PF) et de la prévention, SD de la formation et de la recherche, SD des statistiques et de la planification, SD de l'inspection etc
Un conseil de santé départemental avec tous les représentants départementaux impliqués pourrait également se réunir mensuellement pour faire le point de la situation et faire des propositions au niveau départemental (rôle consultatif et d'orientation).

Oui pour la dimension humaniste qui ne doit jamais être oubliée, elle est fondamentale et doit s'inscrire dans la culture de chaque professionnel de santé, la médecine n’est elle pas avant tout un sacerdoce. Soyons justes : quand certains mandarins ont sacrifié l'avenir de générations de jeunes étudiants sur l'autel du numerus clausus dans les facultés de médecine avec les drames qui en découlent pour eux et leurs familles, avec le constat de la désertification médicale d'aujourd'hui, se sont t’ils interrogés sur le devenir de ces jeunes, brillants pour la plupart, mais rejetés de leur cursus. Comment peut-on évaluer la dimension humaniste de ces décideurs à cette époque. Alors déclarons : Non à l'humanisme à la carte, OUI à l'humanisme constant et permanent.

Quand à la place fondamentale que nous devons laisser à la prévention et à l'éducation sanitaire, cette reforme doit effectivement l'inscrire encore plus fortement dans son contenu et dans son application tant au niveau national qu'au niveau décentralisé. Tous les médias doivent être dans l'obligation de publier un nombre déterminé quotidien de spots de message d'éducation sanitaire ou de prévention.

Une réflexion économique plus élaborée
L’économie de santé est une donnée très prise au sérieux et sans complexe par tous nos voisins européens et outre atlantique. Elle fait l'objet de plusieurs spécialités. Elle peut se marier sans problème avec le service public.
Ceci dit, les débouchés pour l’emploi et l’exportation de notre savoir faire dans les domaines des soins ( des patrons en savent quelque chose), de la gestion hospitalière sont multiples et méritent d’être approfondies.
La création de « pôles technologiques de santé » est à étudier.
Enfin une boutade pas méchante mais qui interpelle : étonnant de voir certains mandarins pratiquant des consultations privées au sein même de l’hôpital public (dont le montant peut aller jusqu'à 250 euros/séance) descendre dans la rue pour défendre "le service public" !!!!!!

samedi 25 avril 2009

L'affaire Outreau et le juge Burgaud

Par RD

12 personnes innocentes ont été emprisonnées à tort. Des vies et des familles brisées. Un treizième homme innocent est mort en détention....Une réprimande….
Un juge, un homme détenteur d'une autorité morale, judiciaire importante sur les prévenus a jugé à tord. Une réprimande….
Fabrice Burgaud au fond de sa conscience doit en tirer les conséquences. Ses pairs, au delà de tout corporatisme se doivent d'en faire autant.
Le conseil supérieur de la magistrature, organe disciplinaire se doit de se réadapter pour mettre au dessus de tout la dignité de chaque citoyen et que ce type de scandale d’un autre temps ne se reproduise plus..
L'affaire Outreau, à elle seule, justifiait amplement le nécessité de la réforme de l'appareil judiciaire non pas pour une justice aux ordres mais pour de l'ordre dans la justice.. car "si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout". (Michel Camus)

vendredi 17 avril 2009

Campagne de bas niveau, bien orchestrée..mais vouée à l’échec

Sur de prétendues considérations négatives du président de la république à l'égard de personnalités et pas des moindres : Obama, Merkel, Zapatero, Barroso.
Colportage désolant, méchant et perfide n'ayant pour objectif que de discréditer l'image de notre pays et de nos responsables à un moment difficile. C’est le travail classique des « diviseurs » que l’on a évoqué dans le précédent post et qui cherchent à isoler.... mais attention au piège... cette campagne est bien orchestrée. Pour le " hasard", à coté de ce genre d’articles, on retrouve ça et là de prétendus sondages "orientés" sur les personnalités les plus en vues des français et bien sûr suivis comme par enchantement de ceux qui sont en baisse et que l’on retrouve souvent…
Super bien joué mais les français ne sont plus dupes…
Ceci dit, certains parlementaires invités à l’Élysée ont perdu le sens de la mesure et de l’éthique si nécessaires lorsque l'on est invité convivialement à partager un repas en cercle restreint. Quand on accepte une invitation, on ne sort pas en médisant sur l'hôte qui vous a accueilli.
A ces campagnes calomnieuses, nous répondons par le sang froid tout en s'insurgeant vigoureusement contre ces pratiques malheureuses et enfantines.
Parallèlement, est-il temps peut être de réfléchir à l’alternance parmi certains conseillers et membres du gouvernement.
Les gens de valeurs disposant de grandes qualités humaines et politiques ne sont pas automatiquement ceux qui sont cités dans les sérails politiques déjà conditionnés par les groupes de pression classiques omniprésents et étouffants.
Ceci dit, contre vents et marées et sondages, la confiance en l'action et les réformes de Nicolas Sarkozy se renforce de jour en jour et la majorité des français savent que personne mieux que lui n'a le courage, la volonté et la persévérance nécessaires pour apporter les ajustements structurels adaptés pour un meilleur fonctionnement de nos institutions dans ce monde mondialisé.

jeudi 16 avril 2009

Bouchons, bétons et stationnements : payons… !!!!!

Paru dans la revue municipale d'avril 2009 "Le Kremlinois".
Pour le plaisir des yeux, le béton,
Pour le plaisir de circuler, les bouchons,
Pour le plaisir de stationner devant chez soi, voilà les nouvelles bornes payantes.
10 supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 60 en place.
Elles concerneront les rues : Gabriel Péri, Séverine, Lafargue, Chastenet de Géry, Charles Gide (de la rue de Verdun à la rue Benoît Malon), Route Stratégique, Georges Pompidou, des Fusillés, Babeuf.
Kremlinoises, kremlinois, considérant que votre pouvoir d’achat a probablement augmenté, la majorité municipale, par son vote au conseil municipal du 26 mars dernier, vous invite à mettre de nouveau les mains dans vos poches....pour payer l’achat et l’entretien des équipements destinés à vous faire payer votre stationnement et vos P.V. dans votre rue. Opération "gagnant-gagnant".. Bouchons, bétons, équipements payants, quel modèle de ville nous voulons pour demain...A méditer..… !!!
Raphaet Dali et l’association « Changeons Bicêtre »
Site : http://changeonsbicetre.blogspot.com/

vendredi 3 avril 2009

G20 : le soleil brille t'il pour tout le monde.. …La confiance est-elle en bonne voie ?..

Un grand jour.
Une réalité : le G20 s’est enfin réuni. Une crise économique mondiale appelle une thérapeutique planétaire.
Les puissants de ce monde se concertent ensemble au chevet de cet abcès financier. C’est dans la logique des choses.
Le contenu de la déclaration du G20 est également une étape incontestablement positive vers la résolution de la crise. Les prochains jours vont voir s’installer un regain de confiance sur les marchés dans la mesure où ces résolutions seront effectivement suivies d’effets sur le terrain.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César : Nicolas Sarkozy a eu le mérite d’en être le précurseur et un des principaux initiateurs.
L’empreinte française est largement présente sur les débats et les conclusions du G20 et de l’Otan.
Nicolas Sarkozy a fait au mieux. Il a largement rempli sa mission.
Un seul bémol. Les images décevantes d’un quartier de Strasbourg brulé sur toutes les TV du monde. Une faille dans la gestion de la prévention...
Ceci dit, le G20 a été celui du consensus si nécessaire à la confiance.
Les échanges vifs sur l’entrée de la Turquie à L’UE, griffant au passage cette ambiance de consensus, auraient du faire l’objet d’un autre calendrier.
Mr Kouchner devrait méditer sur le bénéfice pour la France de certaines de ses prises de position ou déclarations ...
Les anti-consensus s’en donne à cœur joie à travers une certaine presse qui veut "faire la fête" à la fête.. Certains vont réchauffer le débat pour pousser à nous opposer avec les USA sur la question turque et alimenter ainsi les divisions peu constructives….Prudence..au nom du G20 dont le mot clé a été « RASSEMBLER»..
En conclusion :
G20, une réussite globale
Sarkozy - Obama, un super couple choc du changement, riche de sa complémentarité et de sa combativité. Ils ont tout pour avancer la main dans la main et potentialiser les résultats malgré l’omniprésence des partisans de la division.. . Retenons que les humains, quelles que soient leur race, leur couleur, leur origine ou religion, sont classés en 2 grandes catégories : les rassembleurs et les diviseurs, ceux qui ont du cœur et ceux qui en ont moins......Ce siècle qui vient sera aussi celui de l'humain et de l'humanisme. Il y va de notre survie. Y a-t-il d'autres choix ?

R.D.

mardi 24 mars 2009

OTAN : les conditions sont t'elles requises pour un Néo-OTAN?..

Pour ou contre l'adhésion à l' OTAN ?

L’OTAN d’aujourd’hui (l’organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ne peut être vue sous l'angle de l’OTAN d’hier, celui de la guerre froide classique, parce que le monde d’aujourd’hui a bien changé et n’est plus le monde d’hier. Les mutations ont été rapides, imprévisibles et ont abouti à de nouveaux équilibres.
La mondialisation est venue bousculer tous les pronostics économiques et politiques.
L'OTAN est dans l'obligation de revoir ses anciennes copies et de s'y adapter. Rien ne sera plus comme avant. La carte géopolitique est devenue celle d'un village. La coexistence intelligente devient le passage obligé. La dissuasion classique est vouée à la révision pour ne pas tomber dans l'échec et l'impuissance. La course aux armements ne profite plus à personne.
Evaluez les "bénéfices" de toutes les guerres, elles sont toutes dans le rouge. Les pseudo-gagnants comme les perdants officiels. La solution : "Les tracteurs avant les tanks" disait Obama dans son discours d'investiture. L'humain avant le matériel. Le naturel avant l'artificiel. Le respect des autres avant l'ingérence, en dernier recours. La justice pour tous avant le "2 poids 2 mesures". Ces règles étant respectées, le gnedarme peut exercer. Le monde a changé, l'état d'esprit des peuples a évolué, les dirigeants de ce monde se doivent de le percevoir afin de ne pas se trouver confrontés à des fronts internes puissants pouvant être à l'origine de graves déséquilibres. Bien balayer d'abord devant sa porte, traiter tous nos points faibles internes pour rendre nos sociétés plus fortes, plus saines, plus équilibrées, plus justes pour être justement suffisamment solides et armées pour vaincre toute agression extérieure ou tout terrorisme qui sera, sans aucun doute, plus financier et technologique que militaire.

Le partenaire principal et le moteur de l'OTAN sont les USA. Ce partenaire évolue.
Bush, le "va t’en guerre", n’est plus à la tête des USA et les USA d’Obama ont engagé les corrections nécessaires pour un virage politique conséquent même si le discours évolue progressivement pour ne pas choquer les faucons encore à l'affût.
Il ne faut pas sous estimer le fait que les USA sont en train de vivre une véritable révolution à suivre de près. Derrière toute profonde mutation, il y a d'abord l'homme, un président hors de l'ordinaire, riche de ses brassages multiculturel, multisocial, multi politique, multi religieux et qui a traversé avec succès un véritable « parcours du combattant » truffé de tous les pièges de la politique et du racisme, l’ensemble forgeant une personnalité hors du commun. Obama, un phénomène à la tête des USA. Sa personnalité mariée à cette formidable flexibilité et capacité d’adaptation des institutions US, voilà les ingrédients du début de la plus profonde réforme structurelle en cours dans ce pays. Les USA vont prendre une avance déterminante sur le monde et de ce fait conserveront leur place de première puissance économique mondiale loin derrière les suivants.
Un rapprochement avec cette formidable machine, en pleine mutation, plus rassurante car plus humanisée que la précédente, qui se doit de tirer le reste du monde vers le haut et non vers le bas, voilà alors un bon pari et sûrement un ticket gagnant.

L’Europe a incontestablement fait du chemin dans la monnaie unique et l’élargissement mais à ce jour, a-t-elle tous les moyens de pouvoir compter que sur elle-même ? Dans cette organisation, elle avançait en rang divisé même si certains états sont déjà membres de l'OTAN. Une Europe plus unie et plus forte au sein de l'OTAN, voilà un bon équilibre préventif.

La dissuasion moderne, nécessite de gros moyens financiers, technologiques et humains.
La France peut- elle en assumer seule le coût et la gestion? Mutualiser ces moyens et donc ces coûts avec d'autres partenaires et permettre le redéploiement de certains services vers d'autres types de protection contre les agressions "intelligentes", voilà une démarche vers la simplification et la rationalisation ........ si nécessaires dans tous les domaines.

Intégrez tous les éléments de cette équation et vous obtiendrez la réponse.
Nicolas Sarkozy, de mon modeste point de vue, n’a pas tord de vouloir adhérer à "l'OTAN" dans le contexte géopolitique actuel. Une  intégration dans le cadre d'un néo-OTAN : je pense que l’avenir lui donnera alors raison.
R.D.

Le pape Benoit XVI …. a ses raisons que la raison du commun des mortels ne comprend pas…

Une sacrée levée de bouclier sans précédent à travers les médias et les déclarations d’hommes politiques au vitriol.
Une unanimité inquiétante contre les déclarations du Pape Benoit XVI sur le préservatif.
Inquiétante parce que l’on n’a pas entendu de voix ou discours en faveur de ses propos. Une certaine diabolisation était à l’honneur.
La logique de l’équilibre aurait voulu la présence d’un minimum de rapport de force soutenant son point de vue. Rien, Eh bien, je vais en choquer plus d’un en disant que le Pape n’a pas vocation d’être un mouton de Panurge et de suivre la philosophie ou la mode de «Monsieur Tout Le Monde ».
Il est de par sa fonction le défenseur du dogme qui se veut le contrepoids de tous ces fléaux qui surgissent ça et là et dont on n’a pas encore mesuré les conséquences et les éventuels dégâts : le matérialisme débordant, l’individualisme destructeur, le contre nature à la mode, la perte des valeurs humaines essentielles – qui sont en train de nous affaiblir et même , peut être, nous détruire lentement.
Le patron du Saint-Siège est en droit de s’interroger sur un certain nombre de questions :
- Quelle civilisation, voulons-nous ?
- Quel profil d’humain, souhaitons-nous nous rapprocher ou façonner ?
- Quelles valeurs essentielles avons-nous à défendre ?
- Quelle qualité de vie aspirons-nous à atteindre ?
Le pape met la barre très haute dans sa déclaration quitte à déplaire ou paraitre hors norme. C’est son Job. Son rôle n’est il pas de ramener vers l’équilibre les jusqueboutistes de la direction opposée ?
En d’autres termes, pour rapprocher cette majorité silencieuse autant que possible de l’antidémesure et du juste milieu, ne fallait-il pas qu’il adopte cette stratégie à ligne dure et agisse ainsi quitte à mettre en difficulté certains de ses propres fidèles?
Chassez le naturel, il revient un jour, tôt ou tard, au galop.
Cette crise financière et économique, symbole de la dérive de la démesure, n’est elle pas là pour nous rappeler les dangers des excès, et dans le même temps, ne nous appelle t’elle pas à méditer sur « la loi des équilibres qui rappelle souvent, pour ne pas dire toujours, les extrêmes à l’ordre », et pourquoi pas à l’existence d’une force au dessus des puissants, des hommes et de leurs lois qui gère les choses à un autre niveau immatériel et qui est là pour nous rappeler, de temps à autre, que nous sommes, dans notre rationalisme hypertrophié ou notre démesure démesurée, bien fragiles et rien que des « roseaux pensants ».
Le pape a ses raisons que la raison du commun ne comprend peut être pas…Et béni soit le juste milieu.
R.D.

Crise financière et économique. Nicolas Sarkozy met les pendules à l’heure : "Quand Saint Quentin est avec Nicolas Sarkozy"

Voici les grandes lignes de la déclaration de Nicolas Sarkozy ce 23 mars 2009

Pragmatisme, pas de précipitation, flexibilité : plan de relance modulable en fonction de l’évolution et des priorités
« Si la situation devait se dégrader, nous ferions davantage'. Mais 'la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets »
« Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures »,


Pas d'augmentation des impôts
« Je ne serai pas le président de la République qui augmente les impôts ». « Augmenter les impôts, ce serait diminuer un peu plus nos chances de renouer avec la croissance »

Les réformes se poursuivront ….

L'argent aux banques n'est pas un don mais un prêt
« Cet argent, il n'a pas été donné, il a été prêté et il rapporte des intérêts »
« l'État n'a eu à prendre le contrôle que d'une seule banque pour la sauver de la faillite ».

La priorité c'est le soutient à l'emploi
« ..sauver 'des milliers d'emplois', ainsi que l'amélioration de l'indemnisation du chômage partiel, 'parce qu'il vaut mieux une activité à temps provisoirement partiel que pas d'emploi du tout »
Plan de Soutient à 25 basins d'emploi en difficulté mais soutient controlés
Généralisation du contrat de transition professionnelle à 25 bassins d'emploi en difficulté et la mise en place d'un fonds social d'investissement. Ces mêmes bassins auront droit à des 'commissaires à la ré industrialisation


Patronat : la transparence et la justice sociale avant tout..
« Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés. Il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en œuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel »

Les jeunes : un plan d'urgence
Exige avant le 15 avril, "un plan d'urgence en faveur des jeunes…. " Que toutes les pistes" soient explorées, notamment des mesures en faveur de l'alternance ».

Ile de France : corriger les insuffisances en matière de transport par une refonte du système
le système de transport francilien est "à bout de souffle, saturé" et impose tous les jours à des millions de Franciliens une vie infernale".
« A la fin du mois d'avril nous prendrons des décisions à la hauteur du défi que représente l'amélioration de la vie quotidienne de 12 millions de Français"


Sécurité : la liberté c'est avant tout le respect. La violence en bande durement sanctionné
"Désormais, la seule appartenance à une bande pourra être sanctionnée pénalement d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et l'intrusion dans un établissement scolaire sera considéré comme un délit sanctionné par le code pénal",

Le G20 : oui à la régulation et à la refonte du capitalisme. Non à l'anticapitalisme
« Attendre des résultats concrets en matière de régulation du capitalisme au sommet du G20 à Londres le 2 avril. Le sommet de Londres ne doit pas être un sommet technique mais un sommet politique où se jouera la question de savoir si l'on réforme le capitalisme ou si on laisse le champ libre à ceux qui veulent le détruire et qui en même temps, ne nous y trompons pas, détruiront la liberté"
"Nous savons où mène l'anticapitalisme. Nous n'avons pas envie de recréer les drames du passé ? alors n'attendons plus. Finissons-en avec les dérives, avec les abus."


Environnement : taxer l'anti environnement pour financer la protection sociale
Pourquoi pas une "taxe carbone" qui "permettra de faire participer les importations au financement de notre protection sociale" et de lutter contre le "dumping environnemental".

Par R.D.

jeudi 19 mars 2009

Crise financière : la logique veut que le traitement soit basé sur 3 démarches, l’anti traitement aussi :

Nous sommes tous sur un bateau naviguant en pleine tempête. Cette tempête s'appelle crise financière et économique dont chacun sait qu'elle touche tous les pays.
Les symptômes de cette crise sont tous liés à la rareté plus ou moins aigüe des moyens financiers. Ce constat est bien compris de tous. La logique veut alors que le traitement soit alors basé sur 3 démarches :
1/utiliser à bon escient l'argent dont nous disposons, c'est à dire le gérer de la façon la plus rationnelle en tenant compte des erreurs du passé et des impératifs du présent,
2/Éviter qu'une partie de notre réserve, au main de l'épargne ou des capitaux, quitte le territoire pour aller s'installer ailleurs dans des mers qui peuvent paraitre plus calmes pour certains..
3/ mettre toutes les chances de notre coté pour ramener des sous de l'extérieur en encourageant et en mettant en confiance les investisseurs étrangers et les détenteurs de capitaux. La France par ses atouts multiples peut, avec les ajustements nécessaires, réussir ce pari.
Pour revenir à la mobilisation syndicale. Un constat accepté de tous : le syndicat est un pilier de la démocratie en tant que contre pouvoir important parmi d’autres. Mais attention au dérapage. Tout ce qui est excessif est insignifiant. La surenchère syndicale excessive en ces temps exceptionnels ne peut être qu'illogique parce qu'elle représente tout à fait l'anti traitement de la crise.
1/ Elle pousse, contrairement au bon sens, le gouvernement à des dépenses supplémentaires et précipitées et défend l’immobilisme vis-à-vis des réformes, nécessaires pour corriger les points faibles structurels,
2/ en soulevant les pauvres contre les riches, elle divise davantage les français, réduit considérablement la confiance et elle encourage nos entreprises et les détenteurs de capitaux à aller s'installer ailleurs et enfin,
3/par l’image négative qu’elle donne dans le monde, et chacun sait que ce monde est réduit à un village, elle décourage les investisseurs étrangers à venir placer leur argent en France ou l'investir et créer des emplois.
Nicolas Sarkozy, le 18 mars dans le Doubs, a clairement marqué les limites de cet emballement :
« Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts mais pour réconcilier la France avec l'entreprise et avec l'usine (...) Mon but, c'est de faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont de l'argent dans nos usines et dans nos entreprises, ce n'est pas de les faire partir ».
R.D.

lundi 16 mars 2009

Yazid Sabeg, avis favorable...les champions de la transparence et ceux de l'opacité..

Par R.D.

Lundi 16 mars 2009 : excellent débat hier soir à l’émission de TV « Mots croisés » en présence de
Yazid Sabeg (Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances), Patrick Lozes ( président du CRAN), Ivan Rioufol (du figaro), Dominique Sopo (SOS Racisme). Sujet : la peur des statistiques ethniques, mesure de la diversité..
Le match de l'opacité et du flou contre la transparence.
Ce sont les défenseurs du flou qui entretiennent et favorisent le communautarisme tout en se clamant tenant de l'anticommunautarisme. Stratégie vouée à l'echec car le jeu est bien compris de tous. On ne pourra pas échapper à la mesure de la diversité, aujourd'hui ou demain.
Il y a quelques mois, suite à un débat sur le sujet «population et diversité», nous avions écrit au Président de la république pour demander la création d’un « Observatoire français de la diversité et de l’égalité des chances » dans le but premier était d’évaluer et de favoriser l’accès des français de la diversité à la fonction publique, à l’enseignement, aux médias et à la politique. Ce n’était que demander de la transparence et de la justice. Et c’était sans insister sur l’apport potentiel extraordinaire de cette injection sur le social, l’économique, le politique et le rayonnement de notre pays à l’extérieur. C’était avant l’élection d’Obama et les événements de la Guadeloupe. Le cabinet nous avait répondu que le dossier avait été transmis au Ministère de l’intérieur et que l’on donnerait une suite à cette demande. Depuis, une info que le ministre de l’intérieur ou son cabinet était réservé sur cette requête !!!.Déception de nombreux amis et rebelote : encore de beaux jours et place nette pour les inamovibles associations balisées, autant que l’état de la diversité depuis quelques années, que sont « SOS racisme », « ni putes ni soumises » ou la Halde, qui ont beaucoup donné, il faut le reconnaitre, mais qui sont, sur la question de l'égalité des chances, les champions du flou et de l'opacité. Notre confiance constante au pragmatisme de Nicolas Sarkozy n’a pas été altérée pour autant. Nous n’avions pas tord. Enfin, le geste, une nomination : Yazid Sabeg, commissaire à la diversité. Prudence jusqu’à l’émission TV « mots croisés » hier soir. J’ai été agréablement surpris par le personnage... Objectif, rationnel, dominant le débat, il a bien cadré la défense de l’égalité des chances dans le cadre des valeurs de la république. Opinion et avis favorables donc Yazid, attention aux faux pas et aux peaux de bananes, engage un bon équilibre face aux forces de l'immobilisme qui veulent que l'on se cantonne au "statut d'éternels invités", sois toujours, si on t’en donne les moyens, en avance comme pourrait l’indiquer ton nom d’origine arabe (tous les noms arabes ont une signification : Sabeg veut dire celui qui est « en avance » ou « le précurseur » si je ne me trompe pas..). Que les esprits mals tournés ou complexés ne le prennent pas mal. Un franco-arabe riche de 2 grandes cultures est et reste français avant tout. Il est également un véritable ambassadeur de la francophonie dont on n'a pas su tirer le meilleur. Je dois avouer que dans le pays des libertés, il y a quelques poches de résistance et pour l'une d'entre elles j’ai longtemps hésité avant de placer le mot arabe dans ce post compte-tenu des préjugés et amalgames enfantins qui occupent le petit esprit de certains …). Barack (le bénie) Hussein ( le bienfaisant), 2 prénoms arabes du chef de l'état US vont, je l'espère, rentrer dans les mœurs et banaliser la question..L'Amérique a toujours su prendre de l’avance sur nous sur cette question. Je me souviens, il y a plus d’une dizaine d’années à Paris, aucun laboratoire pharmaceutique français ne voulait m'employer ou collaborer parce que… « sang mélé » et de nom à consonance étrangère... malgré un C.V. honorable. Ils avaient peur. Ils s'excusaient poliment à chaque fois, il faut le dire. Par ailleurs, les laboratoires américains et anglo-saxons installés en France nous recrutaient ou nous confiaient des missions les plus importantes à l’époque. Donner sa chance à chacun et aiguiser le sens de l'efficacité étaient privilégiés avant la couleur, le copinage ou le cousinage..

samedi 14 mars 2009

Taxe professionnelle : rationnelle ou « imbécile» ?

La taxe professionnelle est un impôt payé chaque année par les entreprises aux collectivités territoriales pour financer en partie leur budget et est calculée à partir de l'investissement, du parc foncier et de la valeur ajoutée de ces entreprises.
Question 1 : jusqu’où peut-on financer les collectivités territoriales en surchargeant davantage nos outils de production créateurs d’emploi, d'investissement et de richesse nationale? Ainsi François Mitterrand « taxait » la taxe professionnelle « d’impôt imbécile ».
Question 2 : alors comment alléger les charges des entreprises et des ménages pour résister à cette tempête conjoncturelle sans perturber le financement des collectivités territoriales ?
La logique implique des efforts de tous. Une solution doit être trouvée pour un financement rationnel des collectivités et dans le même temps, en cette période de tempête, les collectivités ne peuvent poursuivre leur rythme de dépenses et d’investissement des « grandes glorieuses » sans écarter les dépenses de prestiges ou superflues qui créent peu ou pas d'emplois, alourdissent la dette publique au dépens des investissements productifs innovants qui renforcent notre richesse nationale et notre compétitivité.
C’est cela la solidarité nationale.
Par R.D.

Article paru dans le journal "Le Kremlinois" d'avril 2009 dans la rubrique "Tribune d'expression des groupes du Conseil Municipal"