lundi 30 novembre 2009

La polémique suisse du minaret, du missile et de la burqa : l’affiche, le choc et la discrimination


Une affiche portant l'image du minaret sous forme de missiles transperçant le drapeau suisse associé à la burqa le tout encadré et voila que la Suisse puis l'Europe et le monde s'installent dans la polémique.
Une désinformation criminelle de l'extrême droite associant les minarets et les missiles à une des plus grandes religions monothéistes et voila l'Islam encore une fois au banc des accusés.
C'est comme si la croix catholique était associée à la crucification en tant qu’outil de torture.
Une majorité de suisses a voté dans le sens de l'affiche pour l'arrêt des constructions de minarets et stigmatise ainsi la deuxième religion d'Europe....
Voilà les faits et l'exemple typique d'une manipulation organisée et préméditée des foules déjà exacerbées par le fait divers de l'affaire libyenne (qui a provoqué un fort ressentiment populaire ...)
Ce n’est tout simplement pas à l'honneur d'un pays hautement civilisé et d'une grande démocratie qui se doit de respecter le principe de la liberté de culte.
Il n' y a pas eu à notre connaissance des reproches ou des manquements de la part des musulmans suisses parfaitement intégrés.. La farce des minarets est tout simplement un produit d'appel de manipulation politique d'extrême droite pour alimenter l'intolérance, l'amalgame et la discrimination. Les architectes et les urbanistes sont là pour solutionner le cas "minaret" en adaptant simplement dans leur dessin, la forme et la taille ou rien du tout selon le contexte local. Mais voilà, Les loups sortent de leur tanière et Marine Le Pen en France l’a compris instinctivement et réclame dare-dare un référendum. En fait, cette réaction est sa première grande erreur politique. Sacrifier l'humain et ses principes, pour récolter avec ces procédés quelques voix aux élections, fait pitié. En France, heureusement, les nombreuses voix réconfortantes font honneur dont celles de l'église catholique et du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
La Suisse profonde est innocente de tout cela. C'est un peuple de montagnards tranquille et pacifique. Il a été tout simplement trompé par certains extrémistes politiques et certains médias eux même manipulés pour transformer un fait divers en conflit de civilisation dont on connaît les tenants douteux mais dont on ignore encore la portée du désastre à une échelle européenne et même mondiale.
Fragilité déconcertante de notre système face à un précédent stupide.....
La confédération helvétique étant un pays de consensus et de paix, la communauté musulmane composée de suisses comme les autres n'a jamais estimée nécessaire de se structurer et de créer des lobbies. Pourtant elle aurait du avoir l'intelligence de s'organiser face à ces affiches monstrueuses, de mettre "un halte là" et d'intenter un procès par la voie légale. Elle devrait également faire un effort de discrétion à l'image des asiatiques et éviter ainsi tout comportement ostentatoire. Ceci dit, la responsabilité de maintenir une certaine méconnaissance du vrai visage de l'islam qui est "tolérance et modération" est collective. Cette religion est en tous les cas loin de toute qualification de prosélytisme comme le précise le verset du coran en matière de foi et de tolérance à l'adresse des 3 religions monothéistes des livres révélés (Judaïsme, Catholicisme et Islam), sacrés en regard de l'Islam: "je ne vous obligerai pas à croire à ce que je crois comme vous ne m'obligerez pas à croire à ce que vous croyez. A vous votre religion et à moi la mienne".
Que les extrémistes de droite de tous bords en Europe ne se pourvoient pas de ce faux précédent suisse qui n'est pas un vrai précédent pour le relayer ailleurs car, dans ce pseudo-incident helvète, les épées sont bien mouchetées ce qui n'est malheureusement pas le cas partout en Europe au vu de certaines déclarations pénibles.
Attention à la manipulation des extrémismes de tous bords et surtout à leurs slogans, leurs affiches et images subliminales.

Raphaet Dali, médecin, pour le dialogue interreligieux, blogueur politique. Kremlin Bicêtre

samedi 28 novembre 2009

Débat sur l'identité nationale. Quelques "perles"pour enrichir la réflexion

Par Raphaet Dali, médecin, blogueur politique, partisan d'un débat sur l'unité nationale
En 2009, en ce siècle des NTI, de la recherche, de l'innovation et du développement durable, siècle qui a placé un noir à la tête de la plus grande puissance du monde, un monde qui change à la vitesse grand V, voici quelques «perles » identitaires sympathiques d'actualités ( glanées ça et là) pour la connaissance des participants aux débats sur l’identité.
A ceux là, nous faisons appel à Hugo, Rousseau, Voltaire, Musset, Montesquieu, Balzac, Zola, Aron, Verlaine, Camus, Chateaubriand, Pascal, et aux symboles de la république : liberté, égalité, fraternité.. pour aider à maintenir un niveau acceptable et transparent à ces rencontres engagées par Mr Eric Besson dans sa nouvelle croisade identitaire..

« Tu viens d'où ? » Quand je réponds par le nom de la ville, invariablement, on me regarde d'un air perplexe, on veut en savoir plus. »
« Quoi, tu ne sais pas faire le couscous ? »
« Puisque vous vivez en France, vous ne pouvez pas mettre de l'eau dans votre vin ? » ou encore « Vous n'avez toujours pas réglé vos problèmes chez vous ? »
« Quoi, toi, t'es musulman ? Mais t'as l'air moderne ! »
« J'ai l'impression qu'on m'oblige à prouver que je suis française dès lors que je me permets de critiquer la politique de mon pays ou une institution. On me répond : “Ah parce que c'est mieux en Algérie, peut-être ? ” Alors que je connais à peine l'Algérie. »
« C'est comme si on me déniait le droit de porter un jugement critique. Comme si on me répondait : “Sois déjà content d'être là et qu'on veuille bien de toi. Tu as été adopté, ne crache pas dans la soupe.” »
« dans le monde de l'action sociale, tout est de l'ordre de l'analyse culturaliste. Soit-disant je vais réagir comme ceci ou comme cela parce que je suis d'origine.... alors que, française de culture française, j'aurais pu réagir à l'identique. »
« Quand je vais au syndic de ma copropriété avec deux voisins, la gérante ne m'adresse pas un regard, ce qui est d'autant plus paradoxal que c'est moi qui tiens l'ordre du jour. Quand je parle, elle fait comme si elle ne comprenait pas ce que je raconte. »
« J'ai des profs qui m'ont suggéré d'être technicien plutôt que de faire une école d'ingénieur alors que j'avais le même niveau que d'autres blancs à qui on ne faisait pas de problème. Si l'on croit seulement au modèle égalitaire, on n'y arrive pas. »
« Pour moi qui suis claire de peau et qui m'appelle Linda, ça a été moins compliqué que pour mon frère qui s'appelle Abdellah, notamment pour trouver du travail. »
« Quand il se passe un fait divers, je me dis : “Pourvu que ce ne soit pas un Noir ou un Arabe qui ait foutu la merde ! ” Bizarrement, quand c'est la victime, on en parle moins. »
" Faits divers violences conjugales ou entre jeunes dans les cités : réactions synchronisées de « ni putes ni soumises » et des médias ( France info en fait trop) comme pour montrer que c’est peut être dans la tradition des cités ou des noirs et des maghrébins que les femmes sont contraintes à la « prostitution » et à la soumission. Beau symbole de stigmatisation réservé aux colorés et aux basanés seulement et que l’on a enrichi d’une secrétaire d’état de l'association « ni putes ni soumises ». Tiens, l’intégration dans les cités, ca ne marche pas très bien, Pourtant on vous a placé une femme, une beur en plus.. de « ni putes ni soumises » au gouvernement..Il faut savoir clairement ce que vous voulez…"
« Nos parents avaient intégré que la réussite sociale passerait par la réussite scolaire. On nous a dit : “Vous n'êtes pas tout à fait comme les autres, ce qui comptera, ce sera vos diplômes. Attends..Il vous faut encore plus de chances que les autres.” »
« Ma mère est une femme de caractère, elle ne nous a pas élevés dans la plainte. Mais quand ma soeur, qui est chef d'entreprise, décline son nom, Dalila B.., on lui demande si on peut voir le patron ou si c'est la boîte de son père. »
"Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, .... c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers" Nadine Morano Secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité. 14 décembre 2009

Suite : le 2.02.09
Le monde du 1.12.09 : Attaquée, Fadela Amara défend son plan Espoir Banlieues
Des voix se sont élevées pour évoquer un départ de Fadela Amara du gouvernement. Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, estime pour sa part que l'ancienne présidente de l'organisation "Ni putes ni soumises" doit rester parce que c'est une chic fille a-t-il déclaré sur i-Télé. !!!!!!!!!!!!!! une perle supplémentaire ...

mercredi 25 novembre 2009

Allez, dégage sale Arabe. On peut vous tabasser comme on veut.


A la une de « Libération » : "Allez, dégage sale Arabe. On peut vous tabasser comme on veut".
Anyss, étudiant en sciences Po, le 18 décembre, raconte à « Libération » ce témoignage, repris à la "Une" du journal du 24 novembre 2009 à coté d’autres peu glorieux.
Alors, independemment du contexte des mouvements de foule regrettables et des actes de vandalisme de casseurs manipulés hautement condamnables, à Anyss, je dis ceci : les racistes et les déséquilibrés existent dans tous les corps.
N'oublie jamais que, c'est avec exactement cet état d'esprit, certains avaient dit aux juifs il n'y a pas si longtemps, du temps de Vichy : « allez sales juifs. Non seulement on vous tabasse mais aussi on vous place dans des trains, femmes, enfants compris dans un convoi sans retour »..Et pourtant ces juifs étaient "français-français".
N'oublie jamais que ce CRS qui ne contrôle pas sa haine, son racisme et sa violence, qui se lache sur un arabe, se lâchera demain de la même façon sur un français blanc blanc. Mon père qui nous a élevé dans le respect et la tolérance (référence : 5 frères et 4 sœurs dont 5 médecins et 2 architectes) me le répétait souvent au sujet des gens porteurs de haine ou de racisme .."Le même déséquilibre psychique se reportera sur leur comportement avec le voisin demain et sur leurs proches après demain. Et on aura fabriqué ainsi des déréglés supplémentaires".

C'est avec les épreuves que les juifs français ont su se rassembler et acquérir et protéger leurs droits au respect.
Ce sont ces épreuves (racisme, xénophobie, stigmatisation, manipulations médiatiques de l'amalgame, les à priori) et d'autres à venir qui feront prendre conscience aux arabes et musulmans français (dont les parents ont marqué aussi de belles pages de l’histoire de France) de leurs droits au respect comme tous les français et à l'égalité des chances. Et surtout ne pas rentrer naivement dans le jeu extrêmement dangereux et peu éthique de ceux qui veulent aujourd’hui monter les français contre les français.
On parle d'identité nationale. Elle impose entre autres comme règle de base essentielle le respect entre tous les citoyens dans la rue, au travail, chez soi ou dans les ministères. Ces règles une fois acquises, alors l'identité nationale conduit automatiquement à l'unité nationale, un bien encore plus précieux face aux nouveaux bouleversements dus à la mondialisation.
Oui, l’unité nationale, voilà ce dont nous avons besoin aujourd'hui surtout. Et c'est là que devrait se porter le vrai débat.
Ceci dit Anyss, évite les mouvements de foule, surtout lorsque ceux-ci sont marqués par des pointes d'hystérie pour un simple ballon rond entré dans une cage de bois.

vendredi 20 novembre 2009

Nicolas Sarkozy rassure les Maires : "J'ai été élu pour affronter les problèmes et tenter de les résoudre"


Réforme des collectivités territoriales ( suite IV)
Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre

Aprés le message clair donné hier par François Fillon qui a répondu aux attentes des maires réunis en assemblée sur la réforme des collectivités locales, le président de la république Nicolas Sarkozy a tenu à s'exprimer devant eux et les rassurer en leur expliquant les grands impératifs de cette réforme.

Une réforme majeure
"Je tenais absolument à vous rencontrer aujourd'hui parce que nous avons engagé une réforme majeure et ce n'est pas mon genre de ne pas faire face à mes responsabilités",
"J'ai été élu pour affronter les problèmes et tenter de les résoudre, c'est pour ça que j'ai été élu, et j'irai absolument jusqu'au bout"
"L'axe central de l'action du gouvernement c'est la modernisation de la France (...) la France doit se délester de ce qui aujourd'hui la retarde".

L'état et les collectivités territoriales
«Moi, j'ai promis que je ne remplacerai pas un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, mais si vous, les collectivités locales, vous en créez un de plus sur deux, comment on peut s'en
sortir ? C'est le même pays»,
Nicolas Sarkozy a aussi longuement justifié l'allègement du "mille-feuilles" des collectivités locales, dénonçant le "pouvoir de blocage de ceux qui crient le plus fort"

Fiscalité locale
"Quand je vois aussi la folie fiscale qui s'est emparée d'un certain nombre de régions, je me dis : il faut faire attention quand même, parce que c'est la compétitivité de la France (qui est en jeu)»

Taxe professionnelle
"Les engagements seraient tenus, notamment la "compensation intégrale" des recettes jusque-là procurées par la TP ."Pas une de vos communes n'aura pas de recettes et toutes celles qui le voudront, on réexaminera leur situation dans le courant de l'année 2010", rappelant les "chiffres effrayants de la crise", qui a fait perdre à l'Etat "25% de ses recettes fiscales en un an".

Le PS, un parti sectaire et politicien
" pour avoir organisé la bronca contre le Premier ministre. "Quand je vois qu'un parti qui se dit démocratique et républicain boycotte une réunion avec le président de la République (...) comment peut-on travailler ?"

Réforme des collectivités territoriales : Alain Marleix et Brice Hortefeux expliquent..




Réforme des collectivités territoriales ( suite III)
Objectifs et contenu de cette réforme : Alain Marleix et Brice Hortefeux
Paris, le 21 octobre 2009

..Nous avons souhaité vous écrire, ainsi qu'à tous les maires, présidents d'intercommunalité, à tous les conseillers régionaux et généraux, directement, sans filtres d'aucune sorte, pour vous présenter les objectifs et le contenu de cette réforme profonde de notre organisation territoriale qui, comme l'a déclaré le Président de la République à Saint-Dizier, est un «rendez-vous historique » pour la décentralisation

La décentralisation est aujourd'hui notre quotidien. Elle a connu une impulsion décisive voici maintenant près de trente ans avec les lois Deferre. Elle est le fruit d'une longue évolution historique qui a vu la France rompre progressivement avec sa tradition centralisatrice héritée de la Révolution, du Consulat et du Premier Empire. Cette évolution était indispensable. Son bilan est indiscutable. Elle a contribué à la vitalité démocratique de notre pays, renforcé les libertés locales, libéré l’énergie des territoires et consacré une nouvelle forme de gestion publique, plus proche des citoyens. Ces acquis, il faut les préserver à tout prix.
Pour autant, peut-on ignorer plus longtemps les défauts de notre organisation territoriale? Poser la question, ce n'est pas faire le procès de la décentralisation et encore moins celui des élus locaux. Tenter d'y répondre, c'est au contraire chercher à ancrer la décentralisation, à lui redonner un nouveau souffle.

Car que constate-t-on sur le terrain? C'est l'extraordinaire complexité de notre système administratif. Quelle en est l'origine? Sans doute que la décentralisation s'est essentiellement focalisée jusqu'à présent sur les transferts de compétences mais n'a pas modifié les structures sauf pour les ajouter les unes aux autres sans jamais retrancher, clarifier ou réorganiser. Le résultat, tout le monde le connaît et vous le vivez au quotidien: c'est un paysage institutionnel très émietté, des compétences enchevêtrées, des tours de table financiers complexes, acquis bien souvent après de longues négociations qui pénalisent les projets et découragent les énergies.
Nous mesurons la lassitude des élus de terrain et l'incompréhension, voire pire, l'indifférence de nos concitoyens, devant un système administratif dont la compréhension leur échappe. Retarder les ajustements devenus nécessaires reviendrait à trahir la décentralisation. C'est la raison pour laquelle le Président de la République a fait le choix de la réforme. A cette fin, il a confié
à l'ancien Premier ministre, M. Edouard Balladur, le soin de présider un comité regroupant des personnalités faisant autorité, venues d'horizons politiques et professionnelles plus divers. Le Gouvernement s'est appuyé sur les conclusions de ce rapport fondamental ainsi que sur les rapports du Sénateur Claude Belot et du Député Jean- Luc Warsmann pour élaborer les projets
de loi qui seront examinés dans les semaines qui viennent au Parlement. « Il est temps de décider» écrivait M. Balladur. Oui, le moment est venu d'agir.

Alors, que propose le Gouvernement?
La réforme poursuit une triple ambition ; simplifier, démocratiser et adapter notre organisation territoriale.


Simplifier tout d'abord.
Face à l'empilement des structures, le Gouvernement propose de regrouper les collectivités territoriales autour deux pôles: un pôle départements-région et un pôle communes-intercommunalité. Par ailleurs, les structures devenues obsolètes ou superflues devront disparaitre ou se rapprocher de structures administratives existantes. C'est le cas de nombreux syndicats et des pays. Enfin, simplifier, c'est fixer des principes clairs pour mener à bien le chantier indispensable de la clarification des compétences et des cofinancements.

Rapprocher départements et régions, c'est toute l'ambition de la création d'un nouvel élu local, le conseiller territorial, qui siégera à la fois au sein du conseil général de son département d'élection et au sein du conseil régional. L'objectif est simple: faire confiance à un élu local, au plus près de la réalité des territoires, pour clarifier les compétences et les interventions des départements
et des régions et organiser la complémentarité de leurs actions respectives. En 2014, ce seront environ 3000 conseillers territoriaux qui se substitueront aux quelque 6000 conseillers généraux et régionaux actuels. Ils seront élus selon un scrutin mixte, combinant scrutin majoritaire uninominal à un tour dans des cantons élargis avec une dose de scrutin proportionnel de liste au niveau départemental. Les conseillers territoriaux seront donc deux fois moins nombreux mais deux fois plus influents. Ils seront demain les interlocuteurs privilégiés des maires et des présidents d'intercommunalités.
En matière d'intercommunalité, dix ans après la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, il nous faut franchir une nouvelle étape. Le Gouvernement se fixe donc trois objectifs: la couverture intercommunale intégrale du territoire français à l'horizon du début de l'année 2014, la rationalisation des périmètres des structures intercommunales (EPCI, syndicats, pays) à la même échéance, l'approfondissement de l'intercommunalité à travers la rénovation de son cadre juridique. Dans cette perspective, les Préfets seront chargés d'élaborer, pour la fin de l'année 2011, au terme d'une large concertation, des schémas départementaux de coopération intercommunale qui seront soumis à la commission départementale de la coopération intercommunale dont la composition est rénovée et les pouvoirs renforcés.
Enfin, le regroupement des collectivités territoriales, sur la base du volontariat, est encouragé. C'est le sens des dispositions sur les communes nouvelles qui substituent à l'ancien dispositif de la loi Marcellin un dispositif plus simple, plus souple et plus incitatif. C'est également le cas avec l'introduction d'une procédure de regroupement de départements qui n'existait pas et l'alignement sur cette dernière de l'actuelle procédure de regroupement de régions.

- Renforcer la démocratie locale ensuite.
C'est l'objet de trois séries de dispositions.
La première, c'est l'élection au suffrage universel direct des délégués des communes au sein des conseils communautaires des établissements publics à fiscalité propre. C'est aujourd'hui un impératif démocratique si J'on considère l'importance des compétences exercées et des budgets gérés par les intercommunalités. Pour les communes de plus de 500 habitants, le Gouvernement a rejeté l'idée d'un scrutin spécifique pour lui préférer celui d'un fléchage dans le cadre des élections municipales, les premiers de liste siégent à la fois au conseil municipal et au conseil communautaire. Pour les communes de moins de 500 habitants, les délégués sont le maire et les conseillers municipaux désignés dans l'ordre du tableau établi lors de l'élection de la municipalité. Ce nouveau mode de désignation impose de mieux encadrer la composition et la répartition des sièges au sein des conseils communautaires pour mieux prendre en compte le poids démographique des communes composant l'intercommunalité.
La deuxième est l'abaissement du scrutin de listes aux communes de
plus de 500 habitants.
La troisième touche au statut de l'élu local que le Gouvernement veut renforcer. C'est le but des mesures qui portent, entre autres, sur le congé électif, sur le droit à la formation, sur l'allocation de fin de mandat ou sur l'honorariat.

Adapter notre organisation territoriale aux défis de notre temps, enfin.
Avec la création des métropoles et des pôles métropolitains, il s'agit de répondre aux enjeux de la montée en puissance du fait urbain et de la spécificité des problématiques qui s'y attachent. Nos grandes agglomérations ont besoin d'un cadre institutionnel adapté pour soutenir la compétition avec leurs homologues européennes et internationales. La création des métropoles reposera sur le volontariat. En effet, le Gouvernement a la conviction que la dynamique doit venir des territoires et non être imposée depuis Paris.


Avec la suppression de la taxe professionnelle, il s'agit d'assurer la compétitivité de nos territoires en encourageant la création de richesses et d’emplois. L'année 2010 sera une année neutre pour les collectivités locales. En 2011, les collectivités territoriales bénéficieront de nouvelles ressources de substitution dont la répartition entre les différents niveaux de collectivités est débattue en ce moment au Parlement, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de finances pour 2010.
Voilà donc résumées les principales dispositions de la réforme. Vous pourrez en prendre connaissance dans le détail à l'adresse électronique suivante: http://www.interieur.gouv.fr.

A présent, après le temps de la réflexion, des consultations et de l'élaboration des projets de lois, c'est celui du débat parlementaire qui va s'ouvrir dans quelques semaines. Et d'abord devant le Sénat à qui la Constitution a confié le rôle de représenter les collectivités territoriales. Nous l'abordons, avec Michel Mercier, Ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire dans un esprit d'écoute et d'ouverture. Aucune proposition, aucune piste d'amélioration ou d'approfondissement de tel ou tel aspect de la réforme ne sera écartée ou négligée pour peu qu'elle concourt à l’objectif de modernisation de notre organisation territoriale que le
Gouvernement s'est assigné.
Cette réforme, loin des caricatures faciles ou des procès d'intention, fait le pari de l'intelligence des territoires et de leur désir de changement. Nous avons a conviction que les élus locaux seront au rendez-vous de cette nouvelle étape institutionnelle de notre pays dont ils sont, sans nul doute, les premiers à mesurer la nécessité.

Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre

Christian Cambon : ses réserves sur la réforme des collectivités présentée par le gouvernement !!!

Réforme des collectivités locales ( suite II)
Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre
Etonnante pour ne pas dire surprenante la prise de position de monsieur Christian Cambon, Sénateur du Val de Marne, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Maire de Saint - Maurice qui réunit, par ailleurs, une sélection d'élus locaux du Val de Marne le 30 novembre 2009 prochain.
Naturellement, je n'y suis pas invité. Peut être, que mes prises de position directement favorables à cette réforme n'ont pas plu. Je ne veux pas y croire. . Ceci dit, j'ai été surpris par le texte plutôt syndical (plus dans la forme que dans le fond) de Monsieur Cambon dont j'apprécie habituellement la pédagogie et la hauteur. Le Maire Cambon (gestion communale) a t'il dominé le Sénateur Cambon ( justice et priorités nationales) et carrement écarté le Président départemental de l'UMP Cambon ( relaye et explicite la politique gouvernementale) ?.
L'exercice n'est pas facile. Dans sa lettre adressée aux élus du Val de Marne, monsieur Cambon déclare :

"J'ai le plaisir de vous faire parvenir la tribune, parue dans le Journal du Dimanche, que j'ai cosignée avec 23 sénateurs demandant de revoir un certain nombre de dispositions dangereuses dans l'actuel projet de loi relatif à la suppression de la Taxe Professionnelle.
"Nous estimons que le travail relatif au volet territorial de la réforme n'étant pas achevé, il est peu rationnel de mener la réforme des finances avant celles des compétences. "
"A la veille du Congrès des Maires de France, nous entendons répondre aux préoccupations et inquiétudes des élus et exprimer nos convictions, en toute liberté et responsabilité".
"Sénateurs, militants de la République décentralisée, nous souhaitons porter sur les réformes qui nous sont proposées un jugement sage, juste et réformateur".
"Dans cette perspective nous voulons dire combien la Réforme des Collectivités Territoriales nous paraît stratégique et moderne. Nous la soutiendrons avec conviction.
Cependant la réforme de la taxe professionnelle, actuellement proposée par l'exécutif, ne peut être votée en l'état". Si le volet « allégement fiscal» pour les entreprises ne nous pose pas de problème, et peut donc être voté rapidement, en revanche le travail relatif au volet territorial de la réforme n'est pas achevé.
"L'actuelle proposition n'est ni claire, ni juste, ni conforme à nos convictions d'élus enracinés".
"Nous ne pouvons prendre à la légère l’inquiétude profonde et légitime de tous les
élus qui à la tête de leurs collectivités territoriales sont les premiers investisseurs du pays".
"Il nous apparaît peu rationnel de mener la réforme des finances avant celle des compétences. Le principe de réalité nous conduit à penser qu'il est nécessaire de voter d'abord la Réforme des Collectivités Territoriales puis la Réforme de la taxe professionnelle".

jeudi 12 novembre 2009

Cérémonie de la fête de l'Armistice du 11 novembre 2009 :

Notre association "Changeons Bicêtre", représentée par Christiane Lachaud et Raphaet Dali, dépose une gerbe de fleur à la cérémonie de la fête de l'Armistice du 11 novembre en présence des autorités locales civiles et militaires du Kremlin Bicêtre.
Etaient également présents du groupe Changeons Bicêtre : Pascal Reisser, Jean Paul Mezille, Gilbert Lachaud et Amer Adla.





Cérémonie militaire

Dépôt de gerbe

Dépôt de gerbe

Dépôt de gerbe

Défilé local

Mr Adla venu en famille

Salut au drapeau



vendredi 23 octobre 2009

Conseil municipal du Kremlin Bicêtre du jeudi 23 octobre 2009 : débat autour de la réforme des collectivités territoriales

Réforme des collectivités territoriales (I).
- Résolution dans ce sens présentée par la majorité de gauche. Le pourquoi d’une grande réforme ?
- Intervention de Raphaet Dali


CONSEIL MUNICIPAL
Séance du 22 octobre 2009
RAPPORT DE PRESENTATION
COLLECTIVITES LOCALES :
REFORMES TOUCHANT LES COLLECTIVITES LOCALES
Rapporteur : Jean-Luc LAURENT, Maire du Kremlin Bicêtre, vice-président du conseil régional d'Ile d France

Conscients de l’importance pour la métropole francilienne de répondre aux besoins de développement en matière de transports publics, de logements et plus particulièrement sociaux, de la nécessité de résorber le déséquilibre du développement économique entre l’Est et l’Ouest parisien, les élus de 93 collectivités ont créé le syndicat Paris Métropole.
La ville du Kremlin-Bicêtre, par sa délibération du Conseil Municipal du 18 décembre 2008, à la majorité des voix, a décidé d’adhérer au syndicat mixte dont l’objectif est de mutualiser la réflexion dans le cadre d’un dialogue pluraliste.

Avec le projet de loi du « Grand Paris », l’Etat veut définir les modalités de réalisation d’un réseau de transport public d’intérêt national et souhaite créer un établissement public à caractère industriel et commercial appelé société du Grand Paris pour sa mise en œuvre. Par ce projet, l’Etat ambitionne de se donner un pouvoir d’exception pour maitriser l’aménagement de l’Ile-de-France qui s’imposera aux collectivités locales.

Dans le même temps, le gouvernement adopte un projet de loi sur la réforme des institutions locales, qui sous prétexte de rompre avec le « mille-feuille institutionnel » crée de nouvelles structures. A travers celles-ci, le gouvernement met fin à la décentralisation et rompt avec la démocratie de proximité.

Enfin, le projet de loi de finances 2010 prévoit la suppression de la Taxe Professionnelle. Les collectivités territoriales (régions, départements, intercommunalités, communes) seraient ainsi contraintes par la force de réduire leurs dépenses par l’Etat, qui se traduirait par une diminution des services publics locaux et une réduction des investissements, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’emploi. Aussi, faute de recettes, elles risqueraient de devoir solliciter davantage les ménages par une hausse d’impôts locaux.


Intervention de Raphaet Dali

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Les questions posées dans ce projet de délibération méritent à elles seules un véritable débat, un débat serein loin de toutes considérations politiciennes ou partisanes gauches-droites car elles concernent une grande reforme, une reforme fondamentale pour moderniser nos institutions.
4 questions sont posées dans votre projet de délibération présenté à ce conseil.
L’aménagement du territoire, les collectivités territoriales, la taxe professionnelle et la fiscalité locale.

L’Aménagement du territoire
Analysons ensemble la situation actuelle. Quel est le constat ?
Où en sommes nous actuellement en matière d’aménagement du territoire du grand Paris ?
Chaque région ou département, chaque agglomération ou ville du bassin parisien assure une partie ou la totalité de l’aménagement de son territoire.
Ainsi, la ville de Paris aménage ses rues, ses quartiers, ses routes comme l’entend son maire et son Conseil.
De même pour les villes voisines et les communautés d’agglomération du bassin parisien.
Alors une question : dans le contexte de la région francilienne où les villes sont voisines les unes des autres, où les grands axes des uns sont sur le prolongement des autres, pensez vous qu’une concertation et une coordination soient nécessaires et même obligatoires dans tout plan d’aménagement ? Bien sûr la réponse n’a pas de doute, c’est oui.
Alors autre question : Y a-t-il coordination et concertation soutenues et systématiques entre les différents plans d’aménagement élaborés par chaque ville ou commune voisine avec Paris ? La réponse est dans la plupart des cas... Non.
Résultat : pas de concertation systématique, ni de coordination. Il n’y a qu’à voir l’exemple de Paris, ville lumière, la plus belle des villes qui est une ville asphyxiée, une ville étouffée par les bouchons, par le rétrécissement de ces chaussées et la petitesse de ses infrastructures routières mais aussi par les grands axes qui la desservent qui sont aussi bouchonnés et bétonnés.
Le résultat, c’est que toutes tendances politiques confondues, chacun fait ce que bon lui semble dans son territoire dont il veut marquer à sa façon l'environnement urbain et l'aménagement.
D'où une certaine anarchie qui règne dans l’urbanisation et l’aménagement du bassin francilien. A chacun le tracé de son quartier, la mise en place du réseau de transport et de communication , son béton, ses rétrécissements de chaussée, sa vision de l'installation des grandes surfaces et de ses équipements etc..et après ?

Monsieur le maire, vous avez évoqué le syndicat d’études Paris Métropole qui regroupe 93 communes
On l’a évoqué le 13 et 15 décembre 2008 dernier au conseil municipal et au conseil d’agglomération donc voila presque 10 mois dans le cadre du vote pour la création et l’adhésion au syndicat mixte d’étude de Paris métropole.
Nous en avions débattu. Nous avons donné notre avis. Quoique Paris métropole partait sur des objectifs séduisants de mutualisation et de concertation, nous n’avions pas voté pour et nous avions dit pourquoi.
Parce qu’analysé dans un contexte plus global, ce projet de syndicat d’études nous donne l’impression d’un double emploi, d’une couche supplémentaire par rapport à ce qui a été fait ou en cours d’élaboration. Vous avez-vous même participé à certaines de ces commissions multiples dans votre majorité. C’est bien, cela a abouti à des réflexions et forces propositions qui ne peuvent que servir pour les synthèses ultérieures. Mais le risque est donc de multiplier à tour de bras des structures semblables globalement ou même partiellement, structures qui ne se concertent pas pour des raisons de tendances politiques et d’ajouter ainsi de la confusion en place et lieu d’enrichissement pour la réflexion d'ensemble.
Ces structures, vous les connaissez. En voici quelques unes : le SDRIF Schéma Directeur de la Région Île-de-France, la Conférence métropolitaine à l’initiative de la Mairie de Paris et à l'origine de ce syndicat, le Secrétariat d’État au développement région capitale dirigé par Mr Christian Blanc, la Commission Balladur, la Commission ad hoc du Conseil régional « scenarii pour la Métropole : Paris Ile de France de demain, la Consultation internationale……… sur le grand Paris, le projet du grand Paris : conseil régional d’IDF..le Grenelle 2 dans sa partie projet métropole parisienne et enfin maintenant le Syndicat mixte d’études Paris-Métropole que vous souhaitez créer et adhérer.

Les mêmes grands axes de réflexion se retrouvaient dans les différents pôles :
Ils concernent très succinctement :
1/ Les transports
2/ Le logement
3/ Le développement de grands pôles existants : Saclay + La Défense + Plaine de France etc..

Notre groupe "Changeons Bicêtre" et moi-même avions donc établi à ces dates un constat et fait part des solutions possibles.
Le constat était une multitude de commissions de réflexion et d’études soit un véritable feuilleté de commissions, nécessaires et enrichissantes dans une première étape mais qu’il va falloir maintenant reprendre en main pour synthétiser et trouver des solutions à ces situations évoquées plus haut.

Les solutions, nous les avons proposées, nous les avions évoquées lors de ces conseils et elles sont enregistrées dans les PV. Les voici :
1/ Synthétiser et simplifier les résultats de ces différentes commissions en en tirant la substantifique moelle et en retranchant les doublures et les doubles emplois
2/ Adapter cette synthèse compte tenu du nouveau contexte économique et à la nouvelle feuille de route de la relance,
3/ Décider du choix du pilote pour ce grand chantier et c'est à l'état de trancher pour ce choix et ce pour donner le maximum de chance de réussite au projet Grand Paris, parce que c’est Paris et que Paris et son bassin méritent bien un traitement spécifique.Et effectivement, c’est le choix de la mise en place de la société du grand Paris décidée par le gouvernement qui rejoint cette analyse.
Place donc maintenant à l’action et nul doute que ce pilote désigné (la société du grand Paris), quelle que soit sa forme juridique saura agir vite et de façon performante tout en laissant une place à la consultation des Collectivités territoriales (élus).
Eh bien c’est exactement, à notre sens ce qui est dans l’esprit de la création de la société du grand Paris.

La Réforme des collectivités territoriales ou réforme des institutions locales
Ici aussi, si vous le permettez, analysons ensemble le Constat actuel.
La cellule basique d’une collectivité, c’est la commune puis en élargissant les communautés d’agglo puis les conseils régionaux et les conseils généraux.
Malin qui pourrait me dire exactement qui est qui, qui fait quoi, qui dépense et qui dépense quoi.
- Voila donc une organisation administrative à la fois rigide et dispersée avec des doublons et des redondances. Encore une fois, je ne pointe ni la gauche ni la droite, c’est le système adapté au fil des marquages de territoires et des champs de batailles gauche-droite.
- redondances également et complexité des financements croisés et à la surenchère d'où la nécessité de définir clairement les compétences de chaque collectivité",
- Le pays traverse une crise financière et économique qui est mondiale. Ceux qui pensent que nous devons continuer à gérer nos villes et nos communes comme il y a 15 ans, sont tout simplement à coté de la plaque. Les institutions ont besoin de rationaliser leur gestion et de se moderniser. Il y a un plan national pour cela. Les collectivités territoriales peuvent elles rester à l'écart de la modernisation du pays ? Je ne pense pas que ce soit éthique qu'elles ne puissent pas contribuer et participer aussi à la réduction des déficits sachant qu’elles sont chargées de gérer et dépenser 73 % des investissements du pays.

Alors en quoi consiste cette réforme ?
Alléger les procédures et un seul conseiller territorial siégera à la fois au conseil général et au conseil régional au lieu de 2
Il y aura un pôle région département doté d'élus communs ce qui permettra une diminution de moitié du nombre des élus du Conseil régional et général (de 5 800 à 3 000). Pour ne pas qu’il y ait confusion avec le contenu de votre résolution, je vous rappelle qu’à ma connaissance les conseils municipaux ne sont pas touchés dans leur fonctionnement.
Le deuxième dispositif concerne les villes avec le renforcement du pouvoir des intercommunalités et des métropoles. Qui parle d’affaiblissement des villes ?
- Les villes de plus de 450.000 habitants pourront être dotées, après négociations, des compétences des régions et des départements (politique de cohésion sociale, développement économique, éducation).
- Les villes de plus de 200.000 habitants pourront se mettre en réseau pour développer l'attractivité économique.
Et enfin pour les différentes collectivités locales : début de spécialisation des compétences pour éviter les doublons et les doubles emplois et répondre à l’interrogation précédente : qui est qui, qui fait quoi, qui dépense et qui dépense quoi.


Au final, il n'est pas touché à l’organisation de la ville ni aux rôles et responsabilités des élus et du maire.
De même pour les communautés d’agglomération : leur rôle est renforcé puisque les villes sont appelées à se mettre en réseau. Le département et les régions sont regroupés en Pôles département- régions.
En fait, il n'est pas de nouvelles structures, on améliore et perfectionne ce qui existe ; pôle région - département avec 1 seul conseiller. Ainsi donc Mr Desmarais (actuel vice président du conseil général et Conseiller municipal) s’il est réelu siégera toujours mais avec des pouvoirs plus importants puisqu’il portera officiellement 2 casquettes ou 2 chapeaux : région et département (Pôles département régions).
Quand à la question de la démocratie locale évoquée dans votre texte, prévoyant qu’elle est appelée à être diminuée ? A notre connaissance, Les CM continueront à siéger et administrer nos villes et nos agglomérations de la même façon après ces reformes mais avec certaines compétences partagées selon les localisations et l'importance des projets (réseaux de transport, logements etc ) avec les pôles régions départements et les métropoles.
Nous n'avons pas senti une volonté de recentralisation dans les collectivités, bien au contraire au vu de ce qui nous avons souligné tout à l’heure. L’état est toujours désengagé localement, c’est les élus et les conseils des villes et des agglomérations qui administrent et gèrent leurs villes et leur agglomération. Il n’a pas été signalé, à notre connaissance et jusqu’à ce jour que demain des représentants des ministères X ou Y vont avoir à siéger dans les Conseils Municipaux ou d’agglomération.
Quand à l’argument soulevé que cette réforme vise à un hold-up de la droite sur les élus de gauche, je rappelle que pour les prochaines répartitions des rôles droite ou gauche, les prochaines élections c’est pour 2014. D’ici là, …….

Enfin la question de la taxe professionnelle pose aussi le problème de la fiscalité locale.
Le contexte des entreprises il y a 10 ans n’est pas celui d’aujourd’hui.. Notre tissu économique repose sur les PME. Notre priorité absolue c’est de conserver les emplois et d'en créer.
Comment conserver et encourager de nouveaux emplois en surchargeant des entreprises qui essaient tant bien que mal à passer le cap de la tempête.
Ceci dit aussi, dans le passé, la taxe professionnelle n’a pas allégée la fiscalité locale puisque toutes les occasions ont été bonnes malgré cette taxe pour surcharger les citoyens de taxes supplémentaires pour financer une véritable frénésie des multiples projets locaux pas tous innovants et créateurs de richesses nationales.
Dans le contexte d’aujourd’hui …. Elle est encore plus injuste, inefficace et archaïque.
Et comme il a été souligné par le chef de l’état, il faut saisir l'opportunité de la suppression de cette taxe pour moderniser en profondeur la fiscalité locale, archaïque, injuste, inefficace et déresponsabilisante".

En Conclusion :
Cette reforme est peut être la plus grande des réformes.
Son ampleur est égale à l’importance des enjeux de demain.
Face à l’énorme déséquilibre entre la volonté de l’état d’aller vite et fort dans la modernisation des institutions d’une part et l’immobilisme affiché par certaines collectivités territoriales face à cette situation de crise sans précédent d’autre part, on n’a pas laissé le choix au gouvernement que d’agir vite et fort. Je ne suis pas l’avocat du gouvernement mais j’essaie de comprendre. C’est une question de logique et de bon sens.
Ceci dit aucune reforme n’est parfaite. Celle-ci, à ce stade, nous semble aller dans le bon sens. Elle apporte à la confusion actuelle de la clarté et de la flexibilité pour le futur. Flexibilité pour que l’on puisse s’adapter à tous les vents et prendre le cap en fonction de la direction des courants.. Rien n’est immuable. S’il y a lieu de rectifier le tir, cette flexibilité permettra de le rectifier au moment voulu et quand cela s’avérera nécessaire.

Ceci dit aussi, le plus grand enjeu de demain, à mon humble avis, ce n’est pas la quantité de routes nouvelles ou de réseaux de transports et communications ou de quartiers ou grandes surfaces nouvelles que nous allons créer, ce n’est pas essentiellement la question de savoir quel montant d’argent nous allons dépenser en équipement, investissement et qui va le dépenser, les vrais enjeux de demain celui de notre avenir à tous, de la finalité de toutes nos réflexions, de nos actions et de nos différents plans, c’est l’investissement surtout sur l’homme qui est la plus parfaite des machines, la meilleure des technologies les plus avancées, l’institution la plus performante, celle qui est en mesure de réaliser les miracles de demain et de nous placer au premier rang des nations, oui c’est le plus grand des projets et le plus rentable sur tous les plans possibles, c’est l’investissement sur l’humain. Sommes-nous sur la bonne voie dans cette course sans limite concentré surtout vers le matériel, l’argent, les équipements, les grandes surfaces, le béton et son cortège d’individualisme, de solitude, de stress, de manque de visibilité sur son emploi, son logement, sur l’avenir de sa progéniture, de sa famille ?
Le débat est ouvert. Mais ça c’est un autre débat..Celui du projet de demain avec la question essentielle : Quel Projet de civilisation nous voulons pour demain ?

Votes :
Majorité de gauche : pour la résolution de la gauche
Modem : pour la résolution
Droite : vivre ensemble (Nouveau centre + UMP) : abstention
Droite "Changeons Bicêtre" (UMP et divers Droite) : contre la résolution
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Jean Sarkozy préfere mettre fin à la polémique et fait marche arrière.

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Jean Sarkozy renonce à la présidence de l'EPAD. C'est encore son choix. Nous avons respecté les principes du suffrage universel en défendant son projet de candidature en tant qu'élu, on respecte sa nouvelle décision.

1/La leçon que j'ai retenue de cette campagne virulente et injuste contre le fils parce qu'il est le fils de son père, c'est qu'en matière de médias, il n'y a pas de saint esprit et que l''on ne peut plus nous raconter des histoires en nous disant que Nicolas Sarkozy a fait main basse sur les médias et qu'il les contrôle.
Quelle meilleure preuve du contraire?
Je veux bien croire que les journalistes, eux même sont entre le marteau et l’enclume et donc victimes quelque part de certains systèmes qui les orientent dans un sens ou dans un autre..…. ....

2/ Il n’y a pas d'affaire Jean Sarkozy et son avenir politique est devant lui. C'est son droit, c'est son choix et il l'assume.
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mercredi 21 octobre 2009

Collectivités territoriales : une grande réforme, peut être la plus grande. Pertinente et d'actualité




Nicolas Sarkozy a annoncé ce mardi 20 octobre, à Saint-Dizier les grandes lignes de la réforme des collectivités territoriales.

Cette réforme que l'on peut qualifier de pragmatique car elle ne fait pas dans les demies mesures a le grand mérite :

- d'améliorer ce qui existe déjà sans avoir à créer de nouvelles structures qui seraient venues surcharger celles existantes déjà. Enfin une bonne mesure pour alléger ce sacré 1000 feuilles institutionnelles, véritables surstructures empilées les unes sur les autres, traces des champs de batailles gauche - droite pour marquer leurs territoires développant ainsi de multiples « navigation à vue » aux dépens de l'efficacité et des objectifs de départ.
- alléger et rationnaliser les procédures administratives et de communication entre les collectivités pour une meilleur visibilité et coordination. (Un Pôle région- département doté d'élus communs)
- réduire les coûts et de rationnaliser la spirale des dépenses (70 % des investissements nationaux pris en charge par les collectivités territoriales) pour le grand bien des citoyens qui depuis longtemps sont sollicités au final et croulent sous les taxes en perpétuelle réévaluation !!.
- de renforcer bien au contraire le rôle des élus et la démocratie locale
- d'être une réforme qui va dans le sens des réformes globales de modernisation des institutions


Trois dispositifs principaux à retenir :

1/ Un conseiller territorial qui siégera à la fois au conseil général et au conseil régional
- pôle région département doté d'élus communs
- diminution de moitié du nombre des élus (de 5 800 à 3 000)

2/ Le deuxième dispositif est le renforcement du pouvoir des intercommunalités et des métropoles
- Les villes de plus de 450.000 habitants pourront être dotées, après négociations, des compétences des régions et des départements (politique de cohésion sociale, développement économique, éducation).
- Les villes de plus de 200.000 habitants pourront se mettre en réseau pour développer l'attractivité économique.

3 /début de spécialisation des compétences des différentes collectivités locales,

Pour appuyer les éléments de cette réforme, Nicolas Sarkozy a dit :

- "Comme la démocratie, la décentralisation est devenue un bien commun"
- "C'est en réformant l'organisation territoriale que nous conforterons la décentralisation et les libertés locales. C'est en ne faisant rien que nous les affaiblirons.."
- "Reconnaître le fait métropolitain, c'est permettre à nos grandes villes de dépasser le cadre rigide de notre organisation administrative"
- "La seule manière de mettre un terme aux redondances, à la complexité des financements croisés et à la surenchère c'est de définir clairement les compétences de chaque collectivité",
- "Prétendre que les collectivités ne font face à aucune difficulté, qu'elles peuvent rester à l'écart de modernisation du pays, qu'elles ne doivent pas contribuer à la réduction des déficits..c'est un déni de la réalité et une fuite devant nos responsabilités communes"
- "Il y a deux ans et demi nous avions pris trois engagements devant les Français. Le premier, c'est que nous ferions les réformes trop longtemps différées, nous les faisons. Le deuxième, c'est que devant les réformes difficiles, il n'y aurait pas de dérobade : il n'y en a pas. Le troisième, c'est que nous accepterions de nous corriger lorsque nous nous serions trompés : sur tous les sujets, il y a des débats."
- "Il faut saisir l'opportunité de la suppression de cette taxe pour moderniser en profondeur la fiscalité locale, archaïque, injuste, inefficace et déresponsabilisante"

mardi 13 octobre 2009

Jean Sarkozy, Frédéric Mitterrand, par pitié Messieurs, ne mélangez pas les genres

Autant je suis choqué par la polémique injuste et méchante porté à l'encontre de Jean Sarkozy, élu démocratiquement par le suffrage conseiller général des Hauts-de-Seine, puis choisi légitimement par ses pairs président du groupe UMP et de nouveau proposé pour présider L'EPAD, autant je suis choqué par le comportement et les déclarations de certains politiques qui font du mélange des genres en associant la défense de Jean Sarkozy avec celle de Fréderic Mitterrand.
Là je trouve que les choses ne sont pas claires pour ne pas dire qu'il a ya une certaine forme de perversion de l’information. Chaque chose a sa place. La défense de Fréderic Mitterrand est une chose et celle de Jean Sarkozy est autre chose.
Par ailleurs, les détracteurs médiatiques de tous genres portent plus leurs attaques sur Jean Sarkozy qui est un élu indiscutable (et qui n’a rien d’une affaire) que sur l'affaire Fréderic Mitterrand qui
divise profondément l'opinion publique ainsi que tous les partis sans exception et qui laissera des traces à mon avis.
Ce mélange des genres a quelque chose de malsain et me semble particulièrement inacceptable quand cela vient de la part de certains personnages de la droite ( pourtant rodés) qui vont tête baissée dans leurs déclarations dans le piège évident posé et initié par certains.
A Jean Sarkozy, je dis : fonce mon petit, l’avenir appartient aux jeunes, tu es dans ton droit et montre alors ce dont tu es capable même si tu es le fils de ton père ( pas facile à gérer d'être le fils d'un président de la république) . La méchanceté des gens, les coups bas, l’envie, ça on connaît…
..........
.........
Prévisions et analyse confirmées 2 jours plus tard
1/ AFP : Rama Yade estime que l'AFP a instrumentalisé ses propos, l'Agence conteste...
2/ Le Figaro : Et un clou médiatique chassa l'autre. Et Jean Sarkozy remplaça Frédéric Mitterrand....
3/ Agora Vox : EPAD chance !

vendredi 9 octobre 2009

Le nouveau sacre de BABA (le Père ou la sage) OBAMA




Le grand sage, le nouveau Mendela vient d’être sacré grand homme de paix, après seulement 9 mois d’exercice.
C’est dire combien l’espoir et les attentes de la part de cet homme, président du plus puissant état de la planète, sont ancrés au plus profond du cœur et de l’esprit des citoyens de ce monde.
Oui, le prix Nobel de la paix a été remis à Barack Obama.
Jamais un prix Nobel dans toute son histoire n’a autant reflété les aspirations profondes de l’homme de la rue de toutes les latitudes.
Oui, c'est aussi, comme l’a souligné Nicolas Sarkozy dans son message, « le retour de l’Amérique dans le cœur de tous les peuples ».
La gestion de la crise économique, de la guerre en Irak, en Afghanistan, du conflit du proche orient, tous les espoirs et tous les rêves sont permis.


Voir posts précédents du 20 janvier 2009 au 4 juin dernier..
http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/06/baba-obama-pere-obama-le-sage-africain.html
http://dali-raphaet.blogspot.com/2009/01/barack-h-obama-president.htmlhttp://dali-raphaet.blogspot.com/2009/03/otan-les-conditions-sont-requises-pour.html

lundi 28 septembre 2009

Clearstream et après… : la lutte fratricide de deux grands serviteurs de l’état

Nul n’est parfait mais tout est perfectible.
La lutte pour le pouvoir fait partie du jeu politique, c’est ainsi, et nous avons également, il ne faut pas l’oublier, la grande chance de la vivre dans un cadre démocratique d’élections libres et transparentes contrairement à beaucoup d’autres régimes toujours en place.En France, la politique a aussi comme caractéristique d’être particulièrement dure et, souvent tous les coups sont permis pour démolir son adversaire.Je l'ai vécu à travers des élections à petite échelle et à mes dépens, en tant que tête de liste des dernières municipales et je l’ai accepté avec une certaine philosophie.
Dans l’histoire récente, au niveau national, elle n’a épargné aucune personnalité de premier plan : de Pierre Mendés France à Nicolas Sarkozy en passant par François Mitterrand, Giscard d'Estaing, Georges Pompidou, Jacques Chirac, Édouard Balladur, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Alain Juppé, Charles Pasqua, Bernard Tapie, Roland Dumas, Ségolene Royal, Julien Dray, Dominique de Villepin. Seul un candidat à la présidence y a échappé : Jacques Delors, il avait retiré sa candidature à temps.Ils ont, pour un certain nombre d'entre eux, vécu la jungle des manipulations, de la paranoïa, des combines, des corbeaux, des coups tordus, des scandales, des machinations diaboliques et mesuré la difficulté, l’isolement, la solitude et la détresse du cheminement politique. Mais aussi pour ne pas être "flingué" (c'est le terme utilisé par la presse), ils ont nécessairement "flingué", pour certains, à des degrés divers pour se défendre de façon préventive ou curative.C’est la règle du jeu dit-on, l’opinion y est habituée, certains politiciens avertis, à l’affut de « la direction du vent » aussi et qui pensent au final « que le meilleur gagne » ou cyniquement « celui qui a épousé ma mère devient mon père ».
Ainsi est faite la nature humaine des ghettos politiques, du meilleur comme du pire.Pour ma part, je suis bien triste pour de multiples raisons :
- Je suis un farouche partisan de la politique de réformes entreprise par Nicolas Sarkozy et mon soutien lui est entièrement acquis.
- J’avais également beaucoup de sympathie pour Dominique de Villepin qui a été un grand serviteur de l’état.
- J’ai toujours pensé que dans les conflits, il n’y avait jamais de gagnants mais que des perdants. Les spectateurs se délectent en assistant au combat autour d'un ring et certains sont là pour motiver davantage les adversaires qui, au premier plan à la lumière des projecteurs se déplument tout simplement. La soif de justice est hautement légitime et la sagesse veut que quand cela est possible, les grands principes l’emportent sur les passions.
- Par ailleurs, l’histoire a montré que la vengeance des généraux coute très chère aux troupes.
Nicolas Sarkozy a atteint les plus hauts sommets de l’état, il a gagné et c’est une chance pour la France. Sa victoire, il l'a méritée et de par sa position, ses amis se doivent de le protéger et l'aider à se placer, dans la mesure du possible, en arbitre, au dessus des conflits.
Sa position de sage et de capitaine du navire appelle l’indulgence, la magnanimité tout à fait compatibles avec l’autorité et la responsabilité.

Raphaet Dali

dimanche 27 septembre 2009

Conseil municipal du Kremlin Bicêtre du 24 septembre 2009

Modification du statut de la poste et non privatisation : intervention de Raphaet Dali

Préambule :
Il s’agit d’une résolution présentée par la majorité de gauche. Elle demande :
- le retrait du projet 2009 de la poste présenté par le gouvernement
- la mise en place d'une consultation citoyenne
- l’organisation d'un referendum sur cette question
Cette question sensible nous interpelle tous et mérite un débat franc et loyal.

Constat :
1/ Oui la poste est un grand service public. Les français, de façon générale, aiment la poste et ont beaucoup de sympathie et d’admiration pour les postiers.
2/ Qui parle de privatisation ?
Dans ce projet de loi, il n'a jamais été question de privatisation de la poste.
Il s’agit de changer la structure de gestion pour la transformer en société anonyme dans laquelle l’état est majoritaire avec une gestion plus adaptée au contexte d’aujourd’hui.
3/ une réalité : la poste est déjà dans la concurrence
* la concurrence nationale au niveau des services d’envoi de colis ( ex : DHL) et celui de la banque.
* Par la force des choses, parce nous sommes aussi européen, la poste va rentrer dans la concurrence européenne très prochainement. Nous ne pouvons pas nous permettre de nier cette réalité et de pratiquer la « politique de l’autruche » que l’on soit pro-européen ou pas, que l’Europe soit performante pour certains ou pas ou bien perfectible encore.

4/ Interrogations à méditer : La privatisation de façon générale est-t’elle une politique de droite ?
- Qui a privatisé il y a quelques années France télécom qui avait le monopole du réseau téléphonique?
- Qui a privatisé le Crédit Lyonnais qui était une banque nationale et dont on a connu certaines dérives retentissantes?
- Qui a privatisé Air France, à l’époque compagnie nationale en difficulté ?

Alors quel choix ?
D’une part, l’immobilisme et le statut quo et on attend que les choses et les événements viennent nous surprendre comme les effets de la mondialisation qui nous ont secoué au plus profond de notre économie et d’autre part la réalité en face et la nécessité de moderniser nos structures, d’innover, de les améliorer pour les rendre plus compétitives dans ce monde qui change et nous permettre de concurrencer nos voisins même chez eux.
Vous savez, dans ce genre de situation, l’expérience a montré que rien n’est totalement mauvais ou super parfait.
C’est une recherche et une adaptation continues en fonction des situations et des conjonctures.
A notre époque, la flexibilité est de règle et une nécessité absolue pour pouvoir apporter à temps les réajustements qui s’avèrent nécessaires à un temps T.
C’est le choix qu’a fait ce gouvernement. Ces choix ne sont pas faciles pour certains mais l’intérêt de tous impose cette flexibilité en fonction du contexte.
Et de façon générale et par principe, ma conviction est que les monopoles, dans la majorité des cas, je dis bien dans la majorité des cas, ne donnent jamais « du meilleur » pour la qualité des services. Oui pour un service public sans monopole.

Conclusion :
1/ Il n'a jamais été question de privatisation dans cette modification des statuts
2/ Je ne vois pas l’intérêt donc d’une concertation citoyenne et encore moins un referendum à ce stade
3/ Je soutiens toute forme de modernisation de la poste
C’est la raison pour laquelle, je voterai contre cette résolution.

Votes effectués :
- Vivre ensemble (Nouveau centre) : pas d'intervention et vote : abstention
- Modem : vote : abstention
- Changeons Bicêtre (soutien à la Majorité présidentielle) Vote : contre
- Verts : pas de vote

dimanche 20 septembre 2009

2 Questions à une députée européenne : Françoise Grossetête


Faisant partie d'une commission de reflexion dans le domaine de la santé, voici deux questions que j'ai soumis à une députée européenne et qui concerne le positionnement de l'Union Européenne vis à vis de « la santé et son implication dans la nouvelle forme de développement qu'est le développement durable » et" l'europe et la recherche épidémiologique". Par Raphaet Dali

Santé et développement durable

L’Union Européenne s’implique de plus en plus dans la politique de développement durable des 27 états membres comme nouvelle conception de l’intérêt général dans tous ses aspects économiques, culturels, sociologiques et humains dans un monde mondialisé devenu un véritable « village ».
C’est ainsi que, dans ce cadre, l’union européenne a défini :
a/les besoins des générations présentes en évitant de compromettre ceux des générations futures ainsi que les limites qu’il impose aux états membres pour respecter ce nouveau modèle de développement.
b/ les secteurs actuellement concernés par ce droit de regard et qui sont : l’agriculture, l’industrie, l’habitation, les finances, le tourisme etc …....mais pas encore la santé à ma connaissance !!
Actuellement dans les réformes intra-nationales de la santé en cours, on parle beaucoup de santé globale, de santé durable, de prévention, d’économie de santé, de nouveaux indicateurs à dimension humaine comme la notion de qualité de vie.

Question : pensez- vous utile d’inclure au sein de l’union européenne la réflexion et/ ou l’organisation de la « santé durable » dans les 27 états aux cotés des autres secteurs sus-cités et déjà contrôlés par l’UE en matière de DD ?


L’Europe et la recherche épidémiologique

Certaines enquêtes épidémiologiques s’avèrent nécessaires et fondamentales dans le cadre du développement exponentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication ou même d'autres spécialités . Exemples des addictions, les ondes des antennes relais et de la téléphonie etc
Or elles sont rares à ce jour parce que couteuses (hors de portée de financement par un état membre) et qu’elles nécessitent la participation d’un grand nombre de centres pour une population large.
Exemple détaillé : les effets des ondes émises par la concentration d’ antennes relais et de téléphones mobiles prés de crèches et des équipements scolaires obligeant un grand nombre de communes à adopter le « principe de précaution » à défaut de mentions légales (absentes aujourd’hui) définissants les limites quantifiées scientifiquement de leur utilisation, les effets secondaires possibles, les précautions d'usage, les contre-indications et les risques de surdosage et donc des mesures préventives associées.

Question : L’Europe est- elle structurée administrativement et juridiquement pour encadrer et mettre en place des études de cette envergure qui permettraient de mutualiser les efforts et les coûts dispersés des centres de recherches concernés, de simplifier les protocoles et procédures de ces études nécessaires pour évaluer telle ou telle problématique impliquant la santé des individus à large échelle ?


lundi 14 septembre 2009

Téléphones mobiles, antennes relais au Kremlin Bicêtre, ondes malfaisantes ou ondes qui soignent….


A la demande d'un collectif du Kremlin Bicêtre "Kremlin-Village", qui me demande de donner ma position et celle de notre association à ce sujet…..
Constat :
Toutes les questions techniques en rapport avec ces outils de communication ont été largement étudiées sauf celles concernant les préoccupations de santé et d'environnement qui sont hélas rares ou non objectives. Les pollutions électromagnétiques engendrées par les antennes relais et la téléphone mobile bénéficient de la politique de l'autruche pratiquée par tous les opérateurs. Il y a donc peu de recherche. Concernant les concentrations simultanées de plusieurs téléphones mobiles ou de relais dans une zone déterminée (un bâtiment, une école etc) il n'y pas d'études réelles sur les effets possibles visibles de cette concentration.
Dans ce cas, les collectivités locales qui délivrent les autorisations peuvent être également soumises à responsabilité aux cotés des autres opérateurs.
Le bénéfice incontestable de la communication rapide de l'information rapporté à l'utilisation du téléphone portable et ce dans tous les domaines ne présente pas l’ombre d'un doute. Le téléphone et ses antennes vivent avec nous et nous suivent partout et rationnellement utilisés, ils nous rendent de grands services.
Avant que des surprises d'ampleur ne viennent un jour nous secouer, des études sérieuses indépendantes et transparentes sont nécessaires. Au delà des états qui n'ont pas suffisamment de moyens pour en assurer seuls la gestion, l'Union Européenne est en mesure de rassembler les fonds nécessaires pour cadrer les études actuelles et lancer une recherche objective à large échelle incluant plusieurs pays participants. Les résultats permettront de mettre en place les limites quantifiées scientifiquement de leur utilisation sous la forme de mentions légales avec leur cortège de clarification des effets secondaires possibles, de précautions d'usage, de contre-indications et des risques de surdosage et donc des mesures préventives associées.
En attendant, sur ce sujet trop sérieux et sensible, tout en veillant à éviter toute forme de démagogie ou de volonté de semer la panique, il faut clairement annoncer :
- un oui à la présence et à la vigilance de comité comme le vôtre,
- oui à l'interpellation des collectivités territoriales pour le principe de précaution (Dans le cadre du Grenelle des ondes, la secrétaire d’état à l’écologie madame Chantal Jouanno s’est déclarée le 23 mai dernier, favorable à une modification des seuils d’émission maximale à titre expérimental d’abord dans certaines villes. Par ailleurs, certaines d’entre elles ont interdit aux opérateurs d’installer des antennes relais dans un périmètre de 100 m de tout équipement scolaire ou des crèches. J’invite la municipalité du Kremlin Bicêtre à en faire autant.)
- et oui pour sensibiliser les pouvoirs publics quand à la nécessité d'évaluer sérieusement les effets sur la santé, parce que dans ce contexte sensible, à moyen et long terme, la clarté et la transparence paieront mieux que le flou actuel. A moins que, dans un proche avenir, le téléphone mobile de demain ne soit relié directement aux satellites, alors …....on lèvera les yeux au ciel…
Raphaet Dali
Association "Changeons Bicêtre"

Rentrée scolaire : mission accomplie


La rentrée scolaire s'est déroulée convenablement contrairement au branle-bas de combat pessimiste avancé à force de communiqués alarmistes par la majorité municipale de gauche.
Le personnel de l'éducation nationale était présent dans les classes, les recréations, les cantines et les services administratifs de nos écoles, collèges et lycées au grand bonheur des familles et de nos enfants.
Le coup dur annoncé du modèle français de service public n’a pas eu lieu. Le gouvernement s’est attelé à le moderniser et à l’améliorer parce qu'il mérite d'être perfectionné.
La vie de chacun n'a nullement été perturbée, parents et enfants ont ensemble partagé les joies de la rentrée
Nous avons également été satisfaits de savoir que Monsieur Le Maire Jean Luc Laurent accompagné de Monsieur Banbuck lors d'une visite des établissements du kremlin Bicêtre avait lui même constaté que cette rentrée, malgré tous les mauvais pronostics annoncés, s'était bien déroulée et a même déclaré que la mission était accomplie (lu dans le dernier Kremlinois).

Carte scolaire : question de bon sens..
Pour ou contre la carte scolaire ?
A partir du moment où chaque jeune français a droit à l’accès à l’école publique, selon quelle logique veux-t’on lui supprimer la possibilité de choisir son école publique.
Oui, l’égalité d’accès au savoir est une base mais qui est en mesure de garantir l’égalité de la qualité de l’enseignement pratiqué ou l’égalité de niveau des équipes enseignantes entre les différents établissements ?
Posez cette question aux parents d’élèves qui eux vivent au quotidien cette problématique et vous aurez la solution.
Notre système d’enseignement est bon dans son ensemble, et parce qu’il engage l’avenir de nos enfants, il est en devoir de savoir se remettre en question au quotidien et de s’améliorer quand cela s’avère nécessaire. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’y est attelé.

lundi 7 septembre 2009

Paru dans la revue "Le Kremlinois" de juin 2009 : Conseil municipal : notre bilan.

A la veille des congés d’été et des grandes vacances scolaires, notre association « Changeons Bicêtre » vous présente un résumé succinct de notre action et de nos propositions au sein du Conseil Municipal durant cette période 2008-2009.

1/ insistance sur le démarrage du projet de couverture de l'A6 b (priorité sanitaire compte tenu de la gravité de la pollution engendrée) et l’accélération de la réouverture de la piscine municipale (retardée depuis quelques années). C’est fait.

3/ Contrôle plus étroit des budgets 2009 pour une meilleure gestion des ressources. Nous avons veillé à ce que :

a/ les taxes municipales ne soient pas augmentées

b/ les investissements soient plus orientés vers des projets créateurs de richesse nationale et d'emplois

c/ l’on évite toute forme de projets qui alourdiraient la dette et qui soient générateurs de charges supplémentaires dans le but de prévenir toute taxe supplémentaire sollicitant les Kremlinois.

4/ Responsabilisation du Conseil Municipal sur toute urbanisation ou projets renforçant les bouchons ou le béton dans la ville (allusion faite aussi au projet de grand centre commercial sur la N7 - avenue de fontainebleau).

5/ Encourager vivement toute initiative visant à renforcer la vie associative et la responsabilisation des jeunes à la vie de la ville.

Notre association changeons Bicêtre continuera à œuvrer aux cotés des Kremlinois pour que « le kremlin Bicêtre change » pour une meilleure qualité de vie de ses habitants et pour un « mieux vivre » ensemble.

Pour l'association « Changeons Bicêtre »,

Raphaet Dali

visitez notre site : http://changeonsbicetre.blogspot.com/